chapitre 1 : La prison

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Il fait froid, le sol est humide
J'ouvre lentement mes yeux mais tout est floue, peu de lumière semble entrer dans cet endroit. Ma tête me fait horriblement mal et tout mes membres me font lourdement souffrir. Je veux porter ma main droite à ma tête mais quelque chose la retiens, je tourne la tête doucement en direction de mon bras, je vois flou mais je distingue une sorte de chaîne, j'essaye de voir jusqu'où elle va mais je ne distingue pas si la chose que je vois est une personne où un objet.

??? : Ne fais pas trop d'effort. Tu est encore sous l'effet du...*interrompu*
Moi : Qui est-tu ?

En posant cette question je me la retourne intérieurement. Qui suis-je et surtout où suis-je ?

??? : ...Je m'appelle Haru.
Moi : Ha...ru...?

Son prénom me dit vaguement quelque chose...mais cette impression disparu vite au moment où ma tête recommence à me faire mal. Ma vision s'éclaircit peu à peu et je tente de me lever en me tenant au mur. Je relève la tête ma vue s'est enfin éclaircit totalement, Haru a une mine triste et sombre en me regardant.

Haru : Ça va ?
Moi : O-oui.

Même son visage, ses yeux rouges et ses cheveux noir plus précisément, me disent quelque chose je suis sûr de les avoir déjà vu...mais où ?

Haru : Tu te souviens de quelque chose ? Ton prénom peut-être ?

Je lui fait un non de la tête. Il baisse la tête.

Haru : Yu...Yuka. Tu t'appelle Yuka...
Moi : Comment le sais-tu ?
Haru : Le garde qui ta emmené ici, à prononcé ce prénom quand il ta emmené...

Un garde ? Je regarde autour de moi. Je suis, semble t-il dans une cage...ou plutôt dans une sorte de cellule, les barreaux en face de moi sont fin et poussièreux , je m'avance pour mieux voir où je me trouve. C'est une prison en forme arrondi. Il y à de nombreuses autres cellules toutes avec une porte ouverte, avec plusieurs personnes qui discutent entre elles, elles sont toute attaché à une autre personne. Je regarde ma chaîne et je suis effectivement attaché à Haru. Il me regarde fixement sans lâcher le regard je trouve sa dérangeant.

Moi : Pourquoi tu me fixe ? C'est dérangeant...

Il eu un petit sourire l'espace d'un instant avant de reprendre un air triste.

Haru : Je vais te faire visiter, viens.

Il me tend sa main, mais je l'ignore. On est déjà assez attaché comme ça. Il ouvre la porte de cellule que je pensais fermer. Il commence à avancer et je suis forcé de le suivre. Au milieu de la prison il y a un vide je me penche un peu, on ne voit même pas le sol. Je lève la tête mais aucun plafond. Comment cet endroit peut-il être aussi grand ?

Haru : Viens continuons.
Moi : Oui.

Je marche derrière lui en fixant les chaînes qui nous relie. Quand il s'arrête brusquement et que je me cogne à son dos. Il met sa capuche, se retourne vers moi avant de me mettre ma capuche dont je ne m'étais même pas aperçu de l'existence.

Moi : Qu'est ce que...?
Haru : Chut. Marche en baissant la tête.

On passe entre un groupe de prisonniers je baisse la tête, on accélère le pas. Mais brutalement Haru s'arrête, je me recogne à son dos. Alors que j'allais un peu m'éloigner de lui, il se recolle à moi en faisant un pas en arrière.

Prisonnier 1 : Alors les mioches vous avez fait quoi pour être ici ?
*pas de réponse*
Prisonnier 2 : Vous avez perdu votre langue peut-être ?

Le premier prisonnier à une voix grave et roc alors que le deuxième une voix moins grave mais plus sec.

Prisonnière : Les jeunes d'aujourd'hui sont mal élevé.

Tout en disant ça elle s'est approché de moi et a retirer ma capuche. J'allais relever la tête mais Haru ma attraper le bras comme pour m'arrêter. Alors qu'elle tourner autour ne nous, elle retire également la capuche d'Haru, et cette fois sans m'en rendre compte j'ai relevé la tête. Les 3 prisonniers ce sont figés, tous regardent Haru. Étant derrière lui je ne comprend pas ce qu'il se passe et regarde autour de moi.

Prisonnier 1 : Tu...Vous...Vous êtes les deux gamins qui ont commis le crime dont la rédemption est... !

Il ne finit même pas sa phrase que tous partent. J'ai rien compris à ce qui viens de se passer. Haru s'est retourné vers moi.

Moi : Qu'est ce qu'il à voulu dire ?
Haru : Rien. Laisse tomber.

"Rien..."Il me semble que ça me concerne un minimum quand même !...n'empêche que ces prisonniers semble nous connaître je devrais peut-être aller leur demander...hum...c'est peut-être une mauvaise idée en fait, ils n'ont pas l'air sympathique...
On à continuer de marcher une bonne dizaine de minutes, sans rien se dire, avant que des gardes nous demande de retourner dans nos cellules, durant cette visite j'ai remarqué que les prisonniers avait tous un survêtement différents selon l'âge (d'après moi) : les enfants entre 8 et 13 ans ont un survêtement bleu marine, les jeunes entre 14 et 19 un survêtement gris foncé presque noir, les 20-25 ans un survêtement vert foncé et tous les autres en ont des violets presque noir. Pourquoi y à t'il même des enfants en prisons ? Est ce normal ?
Tout ici est si sombre et glaciale...c'est très oppressant et très déprimant...

Haru : Ça va ?

Il me regarde fixement.

Moi : Oui...je peux te poser une question ?
Haru : ...
Moi : Pourquoi est-tu ici ?
Haru : ...

Il ne me répondit pas et me tourna le dos. Il se coucha sur une des deux plaques en métal qui nous servait de lit et il poussa un long soupir.

Garde : Extinction des lumières !

Les lumières s'éteignit, je n'allais pas avoir ma réponse de si tôt. Je me couche alors sur l'autre plaque de métal, fixant le plafond je fait le point de la journée : Aucun souvenirs ne m'était revenue, Pourquoi ? L'évocation même de mon prénom ne me dit rien "Yuka"...bien que je le répète en boucle, aucun souvenir... je m'appelle vraiment comme cela ?
De mon physique même je ne me souviens pas, il n'y à aucun mirroir ou vitre qui me le permet ici. Les seules choses que je sais sont que mes cheveux sont noirs grâce au faite qu'ils soit assez long, et grâce à mon survêtement qui est gris que j'ai entre 14 et 19 ans...je ne sais vraiment rien de moi...c'est desespérant...qui suis-je ?! Pourquoi suis-je en prison ? Qu'est ce que j'ai bien pu faire ?!
C'est alors qu'une idée me traverse l'esprit, si je suis ici c'est que les personnes dirigeant cet endroit me connaissent ou doivent avoir des informations sur moi. Je dois aller vérifier. Je me lève et me dirige vers la porte mais bien sûr elle est fermé, je retourne donc me coucher et décide d'y aller demain à la première heure.

Souvenir...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant