Réel et fiction.

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16. 17. 18. La vitesse à laquelle les secondes s'écoulaient était un supplice.

Affalée sur son bureau, Marie essayait en vain, d'écouter son professeur d'histoire parlant du débarquement en Normandie, tout en se retenant de ne pas faire pipi dans sa culotte.

Lorsque la sonnerie retenti enfin, elle balança son sac sur son épaule et se précipita vers la sortie.

Les toilettes étaient au bout du couloir.

Arrivés dans les toilettes, elle se regarda rapidement dans le miroir.

Horrible !

Elle agrippa la poignet des premier WC et tira dessus.

La porte s'ouvrit mais choqué par ce qu'elle voyait, elle la claqua aussi sec et la bloqua avec son dos comme si elle redoutait que quelque chose ne surgisse de derrière.

Qu'est ce que c'était que ce bordel ?

En proie à un doute, elle entrebâilla la porte. Un rayon de soleil et une brise légère passèrent à travers l'ouverture.

Elle l'a referma.

Du soleil et une brise ?
Des toilettes normalement sa sent la mort et sa ressemble à un trône en céramique.

Prenant une grande inspiration, elle l'ouvrit en grand.

Elle avança d'un pas hésitant .

Ce n'étaient plus ses talons qui claquaient sur les carreaux des toilettes mais le bruissement de l'herbe s'étendant sous ces pieds qu'elle entendit.

Levant la tête, elle ressentit un mélange de frustration et d'admiration dû à un étrange sentiment de familiarité quant à ce qui s'étendait sous ses yeux.

Elle voyait des tours de verres, une rivière miroitant au soleil et des habitants vacant à leurs occupations.

En plissant les yeux elle constata qu'ils arborant des marques sur les bras qui n'était rien d'autres que des runes.

Elle le savait bien car elle passait le plus claire de son temps à tenter de retracer celles inventées par Clary dans sa Saga Préféré.

- Je suis à Alicante ?

Pas de doute possible...
La cité de verre, la rivière menant au Lac Lyne, et les Chasseurs d'ombres.

Telle qu'elle l'avait imaginée dans les moindre détails, allant des maisons en pierres, à l'eau serpentant entre celles-ci: Alicante la Capitale d'Idrice se dressait devant elle.

Pas encore remise de cette découverte elle n'avait pas remarqué le garçon qui s'était approché d'elle.

- Bonjour. Puis-je me permettre de vous donnez un conseil?

Elle hocha la tête les yeux rivés sur la ville.

- Fermez la bouche sinon des farfadets vont entrer dedans.

Claquant la mâchoire aussi sec et daignât tourner la tête.

Il était plus grand qu'elle, très fin et musclé.

Chroniques d'un Chasseur d'Ombre et d'une HumaineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant