Chroniques d'un Chasseur d'Ombre et d'une Humaine

L'hôpital.

Ils l'avaient retrouvé deux blocs pour loin dans une ruelle.
Elle s'était endormis roulé en boule derrière une poubelle où avait pleuré jusqu'à l'épuisement.

Marie n'avait pas remarqué les deux hommes qui l'avaient trouvé. Ils l'avaient tout simplement ramassé et porté toujours inconsciente.

Ils l'avaient ramené jusqu'à l'hôpital pour voir si elle était blessé.
Mais bien entendu, elle n'avait rien, même pas une égratignure.
Alors ils l'avaient laissé seul dans sa chambre, incapable de bouger.

Elle avait attendu dans le silence.
Les yeux ouvert dans le noir sachant qu'elle appartenait maintenant aux ténèbres.
Personne ne vint la déranger.

Puis après ça les hurlements commencèrent.
Des cris abominable d'une âme déchiré en deux.
C'était insoutenable.

Atom.

Marie sauta de son lit et courut jusqu'à un placard de rangement où elle s'était de nouveau accroupies dans un coin.
Mais elle les entendais encore, alors elle plaqua les mains sur ses oreilles le plus fort qu'elle put.

Il continua à hurler pendant des heures.
Atom.
Elle savait qu'il ne pouvait être réconforter. Que le trou énorme qui était en train de se creuser profondément dans son cœur, était au delà du réparable.

Alors quand il arrêta finalement, elle supposa qu'il s'était endormis, ou qu'il était mort peu être.

Elle posa alors doucement sa tête sur un carton espérant s'endormir.
Mais ses yeux desséché par les heures de pleurent ne voulait pas se fermer.

Marie décida donc d'aller voir ce qu'il se passait.
Pas par curiosité ou réconfort, mais par envie de passer le temp.
Penser à autre chose que à la boîte dans la morgue marqué "Peter Mapleblood".

Ses pas ce dirigèrent vers une chambre plein de bip et d'une odeur de rideau synthétique.

Elle entra en poussant doucement la porte.

C'était la chambre de Billie.
Celle ci dormait relié à une foule de machines bruyantes, alors que Yuna avait la tête posé sur elle.
La scène lui tordit désagréablement le vente.
La jumelle se redressa en entendant Marie approcher.

"Désolé, je ne voulais pas déranger. Je m'en vais." S'excusa Marie.

"Non ! Reste ..."

Marie revint doucement sur ses pas et s'assit dans une des chaises en face du lit.

"Comment va telle ?"

Yuna reporta son regard sur l'androgyne: "Bien. Mais ils attendent que sa blessure soit moins grave pour pouvoir lui appliquer une Iratze."

Le silence s'installa ensuite.
Marie ne savait quoi dire et Yuna non plus.
Comment parler de ça hein ?

C'est la jumelle qui prit la parole en première.

"Elle m'as dit qu'elle m'aimait."

Marie pencha la tête sur le côté.

"Quand elle venait d'être blessé et qu'elle croyait y passer."

Yuna plongea son regard inquiet dans celui de Marie: "Tu le savais ?"