1 ère semaine

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Je passa les 7 derniers jours à travailler. Je ne suis pas restée avec Michael, en fait on a discuté un peu, c'est tout.

Il essaya de parler avec moi un peu, rien d'ambigu. Je sentais en lui une certaine "pitié" de moi, car je suis restée un peu dans mon coin.

On s'est arrêté finalement dans deux villes, Seattle et Las Vegas.

Michael a passé son temps avec les autres. On a pu se voir que 2 fois ! Quand j'allais dans la "cabine salon" du Jet Privé, Michael n'y était même pas.

J'ai pue juste discuter une fois avec lui, de tout et de rien, il me demandait si je m'intégrais bien, rien de plus.

Je crois qu'il ne s'intéresse vraiment pas à moi. Il pense peut-être qu'à son travail. Moi je ne suis qu'une fille comme ça qui travaille pour lui, rien de +.

Malgré tout j'étais la seule fille dans le Jet.

Il est 23 heures, demain ça sera la deuxième semaine, j'espère que mon rôle va servir à quelque chose, j'aimerais tellement parler à Michael... il me manque chaque seconde.

En ce moment il dort, je suis restée dans ma cabine toute la soirée, et la journée il n'était pas là.

Son manager m'a dit qu'on aller aller en Australie, donc ça risque d'être un long voyage !
J'ai toujours cet espoir rêveur qu'on se reparlera et qu'on s'adorera, mais c'est un espoir destructeur.

Je suis angoissée, d'un côté je rencontre la personne qui pour moi était la personne la plus inaccessible du monde, je vais voyager avec lui, et je tombe... amoureuse ?

C'est horrible, il ne me sort plus de la tête. Je pense que j'aurais préféré rester chez moi tranquille à rêver de lui plutôt que devoir le voir et en devenir raide dingue.

Je finis par m'endormir.

Le lendemain je passa la journée dans la cabine, je décida de sortir de ma cabine en fin de journée, à 18h30.

À 18h30, je sors de la cabine et je me dirige vers le mini salon, là je vois Michael, et comme une conne je me cogne le coude au mur.
J'ai super mal.
Michael vint vite vers moi et me dit :
Michael : "Ca va ?"

Super, j'ai super honte de moi, je suis vraiment une gaffeuse, je suis du genre à aller dans une boutique et faire tomber l'étendoir.
Moi : "Oui ça va et toi ?"
Michael : "Tu t'es cogné.. fais voir."
Moi : "Non ça va jte jure.. mais merci."

Moi : "euh, désolé, je retourne dans ma cabine ça va."

Je me dirigea vers la cabine, j'étais morte de honte, toute rouge.

Michael regarde mon coude gauche qui commence un peu à saigner.

Michael : "Mais tu tes fais vachement mal... tu saignes beaucoup, il faut te désinfecter."

je me retourna d'une tête confuse.

Michael : "Suis moi je vais te donner des pansements."

Je le suivis, devant un petit meuble, il sortit une mallette à pharmacie.

Il me donna des pansements, et prit du désinfectant, qui pique...

Moi : "Euh merci Michael, mais j'ai juste besoin de pansements."

Michael : "Marianne... tu dois mettre du désinfectant."

Moi : "Non merci Michael."  je pris les pansements sur sa main et je dis :

"Merci c'est gentil Michael."

j'alla dans ma cabine mettre ces pansements.

Mon dieu comme il m'a embarrassé, il se prend pour mon père en dirait...

Assise sur mon lit, je vois la porte s'ouvrir.

Oh non..

Michael s'assit à côté de moi, et me regarda d'un air interrogateur et charmeur.

Michael : "Tu as peur que ça pique ? Tes un bébé."

Je le regarda bizarrement.

Michael : "Bon aller tiens, prends le."

Moi : "Mais.. je, c'est bon ! Enfin j'ai déjà mis des pansements...."

Olala mais comment je parle ! Je sais pas parler avec lui ou quoi, il doit me prendre pour une cinglée.

Michael souffla et prit mon poignet délicatement.

Mon coeur bat très fort, rien que sentir qu'il me touche...

il avait un tee shirt en coton blanc, très sexy.
Il me regarda et me sourit.

Moi : "D'accord d'accord je vais le mettre ."

Michael me dit dans l'oreille : "shuuut...."

Michael prit un coton avec du désinfectant et m'en mit.

Moi : "Aiiiiii!"

ça piquait + que d'habitude, pourvu qu'il parte, je me sens vraiment pas moi-même quand il est là.

Michael appliqua doucement sur mon coude le désinfectant, et moi je claquais mes dents.

Il commença à me masser le coude.

Oh mon dieu...

il me dit d'une voix sensuelle "t'as moins mal maintenant ?"

Moi : "Oui ça va merci Michael.."

Moi : "d'accord, merci beaucoup."

Michael : "J'attends."

Moi : "Bon d'accord..."

je souris bettement.

Michael s'assoit sur la petite chaise de ma cabine et me dit :

"Tu sais, j'ai vue une de tes peintures tout à l'heure, et il y en a une où tu me vois comme Peter Pan."

il a une petite mèche sur son oeil, c'est tellement mignon.

Moi : "Et bien, j'aime beaucoup ce Disney, et je te vois comme un personnage de Disney, dans ton comportement parfois."

Michael : "C'est vrai que je suis enfantin. Tu aimes les films Disney ?"

Moi : "J'adore ! Mon préféré est les aristochats."

Michael : "Moi c'est Peter Pan, je me sens comme lui, je me considère comme lui, j'aime beaucoup Pinnochio aussi."

Moi : "Tu es Peter Pan, c'est ton comportement, tu es enfantin, tu n'as pas eu d'enfance, tu es tout ce qu'il était. Et je trouve aussi que les Disney ont ce que les autres dessins animés n'ont pas..."

Michael : "Oui Marianne... Tu parles de l'ambiance ?"

Moi : "Exacte !"

Michael : "C'est pour ça que je l'ai aime tant, tu remarques bien les choses, parfois ce que les gens ne remarques pas, toi tu le remarques, j'aime beaucoup ça."

J'aime tellement ce qu'il me dit.

Moi : "Oui Michael... je comprends exactement."

Michael : "On a pas beaucoup eu le temps de parler, tu ne connais personne !"

Moi : "Euh, j'ai un peu peur."

Michael me regarde dans les yeux, c'est tellement fort ce que je ressens.

Michael me dit de sa voix douce : "tu as peur de quoi ?"

Moi : "Qu'ils se moquent de moi, tu vois je ne me sens jamais à ma place, nul part."

Michael : "Comme si tu dérangeais ?"

Moi : "Un peu... oui..."

Michael : "Tu es une fille incroyable, et belle à regarder... je le vois, je le sens, tu ne déranges pas, les gens doivent être jaloux."

Rien ne changeraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant