Belle à voir

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Belle à voir... Michael me dit que je suis belle à voir et incroyable. Mon coeur palpite pendant quelques secondes, mon coeur battant hyper fort, cela m'empêche de respirer.

Je deviens pessimiste, il me dit ça par pitié.

Moi : "Michael, tu es vraiment gentil mais n'est pas pitié de moi s'il te plait..."

il me regarda d'un regard triste pendant quelques secondes. Je le regarde confuse, dans les yeux.

J'aimerais terriblement l'embrasser.

Michael : "Pourquoi es-tu si pessimiste... ais confiance en toi..."

Moi : "je ne sais pas qui je suis Michael ! Tu ne me connais même pas. Je suis fan de toi..."

Michael : "Je te connais, je sais ce que tu ressens, je le vois en toi."

Moi : "C'est des phrases toutes faites."

Michael : "Dans tes tableaux, ce sont des phrases toutes faites ?"

Moi : "Non Michael.. c'est ce que je ressens."

Michael : "Pourquoi es-tu si triste ?"

Je commence à sentir ma respiration monter, comme quand on sent qu'on va pleurer, je me mets à pleurer, mon visage est brûlant.. perdue dans mon émotion, je me jette dans les bras de Michael.

Michael dit d'une voix malheureuse : "Oh non..."

Je sentis son odeur en moi, comme ça me fait du bien... autant de mal.. c'est la meilleure sensation du monde.

Michael : "Marianne, ne pleures pas...S'il te plait, je suis là."

Je n'arrive même pas à réaliser qu'il me dise ça. Je suis sûre qu'il me prend pour une hypersensible.

Je suis encore dans ses bras, il caresse mon dot, embrasse mon front.

Je me détache de lui, même si j'aimerais être comme si jusqu'à la fin de ma vie j'ai peur de le déranger.

Je veux fuir, j'ai honte de moi.

Moi : "Excuses moi Michael !! Je ne devrais pas être dans tes dessins."

J'ai honte de l'avoir serrée contre moi.

Je courra dans le dressing derrière ma chambre, je resta 10 minutes, j'avais vraiment mal au coeur.

Je suis vraiment qu'une faible. Assise sur le canapé, je ne veux voir personne, sauf Michael... d'un côté je n'ai pas envie de le voir, j'ai peur de le déranger, je me sentirai coupable, mais d'un côté j'ai besoin de lui.

Mes pensées noires arrivent, au mauvais moment, qu'est-ce qu'il m'arrive...

Michael ouvrit la porte du dressing, la ferma derrière lui.

Il s'assit à côté de moi, et me dit : "Tu ne me déranges pas Marianne, n'ais pas mal."

Il posa le dvd de Peter Pan.

Je lui dis : "Je sais que pour toi je suis faible, comme un enfant, mais je ne veux pas que tu te comportes comme ça.."

Michael : "Pourquoi te considères-tu comme faible ?"

Moi : "Parce-que je pleure comme ça, par l'émotion."

Michael : "Je pleure beaucoup moi aussi, ça ne fait pas de moi un faible, je suis sûre que tu accumules un mal-être."

Moi : "Merci d'être là, si tu savais à tel point je suis heureuse d'être avec toi."

Michael : "Tu es incroyable ! Je t'en supplie, crois-moi..."

Je tourne ma tête vers lui, et le regarde attentivement.

Michael reprit : "Marianne, crois moi."

Je dis d'une voix douce :

"Merci..."

Michael : "allez viens ! On va regarder Peter Pan."

Je me mis à sourire, Michael me dit :

"Tu es plus belle quand tu souris."

Je commence à rougir, et je regarde ailleurs car je suis embarrassée.

Michael me prit la main, m'emmena dans ma cabine, mit le DVD dans le lecteur DVD de la mini télé et s'assit sur le ventre, et moi à côté, sur le ventre aussi.

Je me sens soulagée, c'est si chaleureux d'être avec lui. Il avait un petit côte "maternel" je savais pas qu'il était comme ça.

Moi : "Michael, les autres ne t'attendent pas ?"

Michael : "Ils croient que je suis en train de me reposer, j'ai besoin de faire une petite pause."

Moi : "D'accord.."

Peter Pan commença sur la petite télé, on regarda le film.

Michael était attentif au film, ça se voyait qu'il en était addict, en dirait deux gosses à regarder Peter Pan.

30/40 minutes après, il se retourna vers moi, me regarda dans les yeux, caressa mon visage et me dit :"ça va mieux petit ange ?"

Petit ange...

Moi : "Oui !! Oui.. merci...!"

Encore une réponse idiote.. je me déteste !!!

Michael : "Promis ?"

Moi : "Oui."

On continua à regarder le film, Michael s'assit et m'invita à aller dans ses bras.

Mon Dieu... je n'arrête pas de rougir, ces gestes affectueux sont si intenses.

à ce moment là je me dis qu'il ressent quelque chose pour moi.. mais non, mon esprit réaliste me dit qu'en fait il veut juste me consoler.

Il me prit dans ses bras, je suis tellement bien en lui, dans ses bras. Il me caresse les cheveux, nous sommes tous les deux enroulés dans une couverture.

ça me tombe dessus comme ça..

Michael caressa mes cheveux, descendit sur l'oreille atteignant l'épaule, puis mon bras et caressa mon bras. Il refaisait ce mouvement plusieurs fois.

Je me sens si bien, il est si doux, je suis au paradis.

Le film finit. Il était 21 heures, le temps est passé très vite, pleins d'émotions.

Moi : "Désolé Michael d'avoir supporté ma crise, je suis mal placée pour ça."

Michael : "Je ne veux juste que tu sois pas triste ! Tu ne me déranges pas je te le promets, aller vas te coucher."

J'alla me brosser les dents, je me mis au lit.

Michael ouvrit ma porte, vient vers moi et m'embrasse le front.

Michael : "Dors bien, sois heureuse."

"Sois heureuse..."

Il partit.

C'est une drôle de sensation que j'ai en ce moment. Je me rends compte que j'ai pleuré, que j'ai finis dans ses bras, qu'il m'a consolé, je crois l'avoir soûlé. Beaucoup trop d'émotion, je l'aime tellement. J'ai besoin de lui... je l'aime, je l'aime, je l'aime.

6 heures du matin

j'étais endormis, puis je sentis une main me heurter, j'entendis Michael me dire dans l'oreille :

"Dors petit ange.."

J'ouvris les yeux, il faisait noir, juste la lumière de la fenêtre de l'avion était à moitié ouverte, je vis une ombre bleue sur l'oeil de Michael, il avait un tee-shirt en coton, et un pantalon en coton noir, il caressait mon visage.

Pourquoi tout ça... mon coeur bat fort, même si je suis un peu inconsciente.

Je m'endormis de fatigue, au moment où Michael me prit la main et me la caressa.
Je ne rêve pas, il est bien là, en moi.
En + j'ai aussi cette drôle de sensation, la nuit, tard dans la nuit, ou tôt le matin, ou on se sent différent, légèrement anxieux, mais en même temps fasciné, c'est le mystère de la nuit, c'est à ce moment présent une sensation différente.
Puis je me demandais tant...
"Est-ce qu'il m'aime ?"

Rien ne changeraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant