Chapitre 1

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Julia et moi on avait toujours été fourrées ensemble depuis le CE2. Même si tout nous différenciait. Elle avait les cheveux bruns et elle était petite, tandis que j'étais grande et blonde. Bref, nous n'avions presque que rien en commun.

Ce jour-là, Ju et moi étions allées chercher la voiture après une fête. Il faisait nuit et tellement froid qu'on voyait les veines sur mes jambes et les lèvres de Julia étaient bleues. Elle était complètement bourrée et je devais la tenir pour qu'elle ne tombe pas.

- Lucie. Tu sais, je t'aime, dit-elle en me pointant du doigt.

- Oui, oui, moi aussi je t'aime. Fais attention à où tu mets les pieds, il y a une crotte de chien.

- Mais pas comme une lesbienne, hein? Comme ma meilleure amie. TU ENTENDS? Comme ma MEILLEURE AMIE! JAMAIS je te laisserai ! Tu entends? Jamais.

Le dernier mot se finit en sanglot.

- Julia calme toi. Les gens commencent à nous regarder.

En effet un homme à chapeau bob et moustache avait levé la tête de sa cigarette. Ce qui était étrange. Qui se baladait dans les rue à 4h45 du matin? Ah oui. Nous.
Le vent soufflait dans les arbres en un doux murmure. Les cheveux de Julia étaient mouillés et plaqués sur sa tête et il me manquait une chaussure.
Miracle nous étions enfin arrivées à ma Coccinelle aussi surnommée... Jenedonneraipasdesurnomamavoiturecarcenestpasunchien. C'était une vieille Coccinelle, qui pour moi datait de la préhistoire (en réalité elle avait 15 ans et appartenait à ma mère). Je réussis , tant bien que mal à ouvrir la portière tout en soutenant Julia. Je me félicitais intérieurement pour cette réussite. Je la fois ensuite s'assoir sur le siège passager et m'assis sur mon siège. J'attachai Julia puis moi-même et remarquai qu'elle c'était endormie. Elle ne se souviendrait d'absolument rien demain. Enfin aujourd'hui. La voiture démarra lentement et je calai deux fois avant de partir. Il devait y avoir une coupure de courant car aucun des lampadaires n'étaient allumés. J me mis à rouler à la lumière de la lune car mes phares étaient en panne. Je débarquais enfin sur l'autoroute où peu de voitures passaient. Je n'apercevaits pas les étoiles ce qui signifiait que le ciel sera gris dans la journée. Je ne compris ensuite plus rien. Une grande lumière jaillit de devant nous. Julia se réveilla d'un coup et hurla :

- JAMAIS !

Une voiture nous percuta et je me cogna la tête contre le volant et perdis connaissance.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 13, 2015 ⏰

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Goodbye, Julia.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant