Entre l'amour et la haine

Liés par la haine

Introduction

Je suis Izaya Orihara, l'informateur le plus puissant et le plus craint d'Ikebukuro. J'aime beaucoup les humains, ils puent la contradiction et c'est ce qui me plait tant chez eux. Prenons pour exemple l'amour et la haine, ces deux sentiments sont deux extrêmes, n'est-ce pas ? Mais pourtant, ils sont indisociables, on ne peut tout simplement pas ressentir l'un sans ressentir l'autre, enfin je vous dis ça d'après mon expérience personnelle. Mais je pense intimement que c'est la même chose pour chacun de nous. Je vous parle de ça car ces deux sentiments, je les nourris à l'égard d'un seul être sur cette foutue planète: Shizuo Heiwajima. Vous me direz très certainement "Je suis à peu près d'accord avec toi, mais pourquoi ne pas tout simplement enfouir tes sentiments ?" et moi je vous répondrai que l'amour ainsi que la haine s'abattent sur qui ils veulent. J'ai choisi le fait d'haïr cet homme mais sûrement pas celui de tombé amoureux de lui. Je souffre énormément de cette situation. Et je vais vous faire part de toute mon histoire.

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Chapitre 1:

"Comme en amour, la haine implique qu'il existe un rapport entre deux personnes." (Julius Lester)

(POV Izaya)

Aujourd'hui, j'aurai aimé vous dire que c'était une journée comme les autres, une journée où je me faisais poursuivre par Shizuo AKA l'homme le plus fort d'Ikebukuro et accessoirement garde du corps et recouvreur de dettes. Pour la petite anecdote, il travaillait dans un bar mais je lui avais fait perdre ce job en le faisant accuser pour un crime qu'il n'avait pas commis. Le plus drôle, c'est qu'il continuait à s'habiller comme un barman. Pour tout vous avouer, je suis froid, méchant, porteur de mauvais événements, arrogant, manipulateur, calculateur et sans vouloir me venter, je suis assez rusé. Vous avez le droit de penser que de par ces qualificatifs, je suis un déchet humain et dans un sens, vous avez raison. Ces facettes de moi me servent à me protéger et par conséquent de ne pas souffrir. Dès notre première rencontre, Shizuo et moi nous nous sommes haïs. Et depuis peu, je me suis rendu compte que je l'aimais autant que je le détestais. Tout ce qui va suivre retranscrira donc l'évolution de mes sentiments envers lui et de ce fait, l'évolution de notre relation.

Je voulais me dégourdir les jambes, il ne faisait pas encore nuit et je voulais profiter du doux soleil encore un peu avant de rentrer dans mon bureau à Shinjuku. Et puis avec un minimum de chance, j'aurais pu voir mon Shizu-chan comme j'aimais l'appeler. Je marchais tranquillement lorsque je vis un distributeur de boissons voler jusqu'à moi.

"-Izaya, rentre chez toi ! Je veux plus te voir dans cette ville !

-Shizu-chan ! Tu m'as beaucoup manqué tu sais." Je gardais toujours mon air provocateur et mon petit sourire malsain sur le coin des lèvres car je savais pertinemment qu'il détestait ça.

"-Arrête de m'appeler comme ça bordel ! Je vais tellement te faire du mal que tous tes descendants seront diformes si tu réussis à survivre bien entendu, enfoiré !" J'ai aussi oublié de préciser qu'il détestais également ce surnom que je lui avais attribuer au lycée.

"-Mais ce surnom te va si bien, Shizu-chan." C'est sur cette dernière parole qu'il commença à me courser. Chaque fois, ça se passait ainsi, je le provoquais, il ripostait. Mais étrangement, depuis quelques temps, ces petites courses poursuite me déclenchaient de fortes palpitations qui duraient parfois des heures après le combat. Cette sensation enflammait tout mon être et ça me rendait extrêmement bien. Même si c'était à cause de la haine qu'il me portait, ça me rendait quelque peu heureux qu'il fasse attention à moi si on peut dire ça comme ça.

Nous nous arrêtâmes dans une petite ruelle vide.

"-Alors Shizu-chan, à quoi veux-tu jouer ?

-Je veux simplement te tuer, c'est mon seul bute dans la vie, débarasser cette ville du monstre que tu es." Ces paroles, j'en avais l'habitude, elles ne me blessaient pas car elles me prouvaient qu'il éprouver un sentiment à mon égard aussi mauvais soit-il.