Il s'est suicidé ? Vraiment ? Donc c'est vrai, c'est vraiment vrai, véritablement vrai ? Ce n'est pas une satanée blague à la noix, pourquoi je n'y crois pas une seconde ? Pourquoi il se serait suicidé d'ailleurs ? Purée mais c'est impossible. J'ai le sang glacé, plus glacé qu'auparavant, un sentiment indescriptible, je peux seulement dire que je ne sens plus mon cœur battre.-N'pleure pas Ramzya. Repris Lemsy.
-Comment c'est possible ?
Je passe mes deux mains en revers pour essuyer les larmes de mon visage et essaye de récupérer mon calme, j'inspire.
-Je sais pas, je sais seulement qu'il s'est suicidé.
-Mais.. Comment ?
Voilà que mon visage se déforme, mon visage se noie de mes propres larmes dont je n'ai plus le contrôle, c'est horrible comme sensation ; de se retenir de pleurer jusqu'à en avoir des nœud insupportables dans la gorge.
- Je vais partir en Espagne.
J'inspire fort pour ne pas bafouillé mes mots.
- Pourquoi ?
- j'ai des problèmes avec la police, je vais partir ce soir...
Lemsy s'en va en claquant la porte , comment dire que l'atmosphère me parer tellement sombre je n'ai senti de toute ma vie, comment expliquer que je suis dans un état minable, en réalité je suis au bord du gouffre, c'est pire qu'un chagrin, non c'est plus atroce. Je me mords la lèvre inférieure et me jette dans mon lit en mettant ma tête sous l'oreiller pour pleurer en silence, j'en est même perdue la notion du temps.
-RAMZYA. Hurle mon père.
Je me lève lentement, très lentement je n'ai même pas la force d'essuyer les larmes qui baignent sur mon visage, j'enfile mes chaussures avec un état d'esprit totalement volatilisé j'en ai l'impression que mon corps est mort, je prends mon sac et ma valise et m'avance d'un pas lent, toujours aussi lent, avant de fermer la porte je jette un léger coup d'œil à ma chambre en me remémorant mes deux dernières années passées ici, les années les plus marquantes de ma vie, le commencement d'une nouvelle vie au cœur d'un quartier dramatique, cette chambre recouverte de peinture rose qui met fin aujourd'hui à la fille fragile que je suis, d'un geste toujours aussi lent je ferme la porte de ma chambre et sort de cette demeure sans adresser aucun au revoir aux habitants d'ici ; ma famille.
Les escaliers descendus en trimbalant ma valise, l'environnement me parait plus que sombre, j'entends d'ici le raisonnement du boucan que les jeunes d'en bas font
Arriver en bas , tout le monde était en train de s'enjaïller sur de la musique vulgaire, plusieurs hommes regrouper, cigarette à la main d'autres dansaient.L'un chanter tellement fort que mes tympans a explosé.
-SURVÊT' EN BOITE , NORMAL, ÇA CAMBUTE , ÇA VOLE ,NORMAL , ÇA S'BALLADE CHARGÉ , NORMAL , J'FUME MA DROGUE , NORMAL , EN CAS D'POURSUITE , NORMAL , J'CACHE LA PLAQUE , NORMAL
J'inspire et essaye tant bien que mal de traverser le couloir, l'odeur de cigarette et de bière bousille mes narines, c'est insupportable. C'est carrément le parcour du combattant pour traverser purée, pire qu'un labyrinthe, mon état était pire que misérable je pleure à chaudes larmes silencieusement.
-Raptor, hardcore, Ai-je tord ? T'es mort, la nuit plein d'thos-my, ça parle et rien qu'ça dort, déter', sur mon père, on tempère ou on t'enterre, bédo, perso, moto, hasta luego, civils, patrouilles, arah, la dépouille. Chantonne l'un des leurs.
-Pardon
L'homme se décale de la porte, je peux enfin sortir d'ici. Arriver dehors un énorme chagrin m'envahis, j'inspire profondément et m'avance en essayant de camoufler mais pleures. Comment ? Comment j'ai fait pour en arriver là ? Comment ? Pourquoi ? Pourquoi Ramza s'est suicidé ? J'y crois pas du moins j'arrive pas à y croire c'est totalement impossible la dernière fois que les vues il était souriant et ne sembler avoir aucun signe de mal être. Voilà quelques minutes que je vagabonde dans la ville sans avoir conscience de la route que je prends, un Klaxons de voiture me fait sortir de mon bulle noircis par ma peine.
-OH CONASSE FAIT ATTENTION, J'AI FAHIT T'ECRASER. cri un homme depuis sa voiture.
Je me recule brusquement et rejoins en vitesse le trottoir, la roue de ma valise vient de se casser dû au choc par le bord purée j'analyse quelques secondes, la porte avec mes deux mains et continue mon chemin ...
La nuit vient de tomber et le froid fait sensation , j'ajuste mon écharpe et ferme ma veste, l'atmosphère devient inquiétante je tourne ma tête de gauche à droite pour distinguer s'il y a quelqu'un mais personne dans les parages, il fait sombre et seulement quelques lampadaires éclairent les petites ruelles susceptibles d'y croiser un fou trafiquant d'organes ou un kidnappeur de fille. Je pose ma valise un bref instant et fouille dans mes poches afin d'y trouver mon portable mais je me rappelle aussitôt que c'est Lemsy qui me la cassait.
Je continue ma traverser en accélérant le pas mais sans y faire attention j'ai cassé les talons de ma bottine. Et voilà encore un malheur qui sabbat, je suis la poisse incarnée. J'enlève ma bottine et me retrouve en chaussette puis me précipite vers le banc à cinq mètres pour arranger les dégâts. Je soulève mon pied et me rend compte que je viens de marcher sur un chewing-gum
Ma parole je suis un chat noir.-Purée c'est dégueulasse. dis-je avec dégoût.
Voilà que je parle seule maintenant, je jette un rapide coup d'œil autour de moi . Même si , au milieu de nulle part je m'inquiète constamment à l'idée que quelqu'un puisse m'entendre , je grommelle, m'assoie sur le banc et essaie tant bien que mal d'enlever ce chewing-gum collé à ma chaussette , c'est dégueulasse sa m'écœure comme pas possible
Le vent brutal qui fouette mon visage à complètement geler mes larmes j'en ai carrément mal à force de pleuré, j'ajuste mon écharpe sur la moitié de mon visage, et si je dormais sur ce banc ? Non c'est trop risqué . Je remets ma bottine, enfin plutôt de ce qui en reste et reprend la route en portant ma valise comme un nourrisson .-Ramzya ?
Je me retourne très lentement il est vrai que j'ai honte de mon état très minable.
Suite , prochainement...
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Trahis misérablement II
Mistério / SuspenseRamzya vient d'apprendre la mort soudaine de son amant, qui était autre-fois désigner comme les amants maudit. Paraît-il que son amoureux s'est suicidé suite à son infernal mal-être, va-t-elle découvrir la réelle raison de sa mort ? Condamné à vivr...