{ Chapitre 2 }

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                        Caroline Forbes.

Je lançai un regard indifférent derrière moi et perçus Stefan dans l'entrebrassure de la porte, l'air confiant. Considérant que je n'eu aucune réaction, il perdit de si tôt son humeur confiante pour un regard plutôt inquiet. Il s'adossa contre le mur à mes côtés et déposa doucement ma nuque sur son épaule. Son étreinte me réchauffa chaleureusement, ce qui éveilla à nouveau la mélancolie en moi. Des larmes irrémédiables longèrent à nouveau les traits de mon visage et je m'effondrai affaissément au creux des bras de Stefan. Il caressa paisiblement ma nuque, m'assurant que tout allait s'arranger. Il me jetta ce regard remplit de commisération, comme celui qu'il m'avait adressé lorsque Tyler était parti..

Stefan-chuchote- : Hé..

Caroline-pleure- : J'en peux plus... C'est écrit dans mon visage, ou quoi.. " Caroline Forbes, tu perdras tous les gens autour de toi, car tu es trop idiote pour les garder près d'toi! "

Stefan me regarda d'un air sévère puis plissa les sourcils d'un brin.

Stefan: Je t'INTERDIS de prononcer ces mots à nouveau, ou même de le penser! Tu n'es pas idiote Caroline, tu es l'une des personnes les plus brillantes que j'ai pu connaître depuis plus d'un siècle! On a tous perdus des gens Caroline, c'est comme ça. La douleur est atroce mais on apprend à la contenir.

Je balayai les larmes sur mon visage de sorte qu'elles disparaissent puis souriai malgré moi à Stefan.

Stefan: Pourquoi tu n'en avais parlé à personne?

Caroline: De.. De quoi parles-tu?

Stefan: De Klaus. Enfin.. Elena en avait subtilement glissé un mot à Damon car elle soupçonnait quelque chose, mais.. Aucun d'entre nous n'était directement au courant. Tu as confiance en nous dis-moi, Caroline..?

Je baissai le regard, cherchant les bons mots.

Caroline: J'ai confiance en vous, Stefan. Je ne voudrai jamais comprendre cette connection infrangible qui me ramène toujours de façon tellement abstruse, à lui... J'éprouverai à jamais de l'aversion pour ce que je ressens malgré tout ce qu'il a pu commettre. Malgré la répulsion m'envahissant chaque fois que je pense ne serait-ce qu'une simple seconde à lui, au fond, quelque part en moi s'amplifie avec puissance ce sentiment envers lui. Mais jamais je ne songerais à proférer ce que je ressens vis à vis lui, Stefan. Jamais. Car je ne saurais décrire ce que c'est.

Il m'observait toujours, le regard amèrement remplit de compassion. À cet instant, je compris que jamais, peu importe l'ampleur ou l'atrocité que l'on lui confirait, jamais il ne nous jugerait. Jamais il ne nous jaugerait différemment, jamais il ne nous prendrait pour de pauvres gens. Et c'est ce qu'Elena a vu en lui, le premier jour. C'est ce que nous avons tous vus en lui. Il est de près la meilleure personne que nous puissions avoir dans nos vies.

D'une fraction de secondes il se releva à mon dépourvu et souria avec commisération. Il prit mes jambes avec délicatesse puis me souleva complètement de sorte à m'emmener de ses bras. Je riai légèrement, assez confuse.

Caroline: Où on va?!

Il souria malgré lui avant de poursuivre son chemin.

Stefan: Tu le constateras par toi-même.

Et le moment d'après, je me retrouvai dans la pension des Salvatore, maintenant consciente de la feinte de Stefan. Je me posai avec réticence sur le sofa, puis Stefan prit paisiblement place près de moi. Il baissa le regard puis le releva ensuite sérieusement vers moi.

Stefan: Tu te rappelles, cette fois où tu m'avais littéralement enfermé avec Katherine dans ce coffre-fort, de sorte à ce que j'arrive à retrouver toute ma tête...?

However long it takes.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant