Tout Le Monde a Ses Démons.(Ao No Exorcist)

Chapitre 4: Futur Éxorciste

Je me rends donc ensuite au dortoir de Rin et Yukio.

Leur dortoir est inhabité,il n'y a qu'eux ici.Tout est si délabré. Pourquoi vivent-ils à l'opposé des autres dortoirs?

Je me rends dans la cuisine-cafétéria où je rejoins Yukio déjà présent.

Moi: Où est Rin?
Yukio: En retard,comme toujours d'ailleurs -_-

On parle de tout et de rien,c'est quelqu'un de très sympa,ce Yukio.

Rin arrive enfin.

Il est couvert de bleus,il s'est battus?

Je me lève d'un bond.

Moi: Rin,tout vas bien?Tu es couvert de blessures!

Rin: T'inquiète pas va,c'est rien.

Yukio le foudroie du regard avant de réajuster ses lunettes ,lui,se contente de lui faire un léger sourir forcé.

Nous entamons des excellants sukyakis.

Rin me fixe depuis un bon moment maintenant.Mes joues rougissent.Je penche la tête signe d'incompréhension.

Rin: Em'?Pourquoi...tes yeux sont...enflés ?tu as pleurée?

Yukio le regarde avec de gros yeux.

Moi: Mes parents sont morts aujourd'hui, évidemment que ça ne va pas.

Rin: Tu as raison...désolé.

Moi: T'inquiète.

Je quitte la table et dépose mon plateau sur le plan de travail de la cuisine et sors du bâtiment après avoir remerciée les garçons.

Rin me rattrape en mettant sa veste.

Rin: Hé!Attends moi!

Je soupire puis souris légèrement.

Moi: Qu'est-ce que tu veux?

Rin: T'accompagner,c'est mort ici,faut bien s'occuper un peu.
Écoute,mon père est mort devant mes propres yeux... Je sais ce que ça fait d'avoir des parents assassinés.Si jamais t-

Moi,le coupant: Je vais bien.Ne t'inquiète pas pour moi,j'me debrouillerais,j'me débrouille toujours.

Il pose sa main droite sur mon épaule gauche puis me souris à pleine dent,il est mignon.

Je tourne du regard et dirige celui-ci vers le ciel.

Moi: Il fait nuit,tu devrais rentrer.Je ne compte pas rentrer directement.

Rin: Em'...je sui-

Moi: Ne m'appel pas Em'. Tu ne me connais pas,tu ne sais pratiquement rien de moi.D'ailleurs j'ta connais limite pas non plus.Laisse moi tranquille!

Je le laisse bouche-bée quant à moi,je me dirige au centre-ville.

J'avance, les mains dans les poches,mon bon-vieux rap dans les oreilles.

Ne me demandez pas pourquoi je me suis énervée tout à l'heure,mes parents sont mort,il risquerais de tuer tout ce qui sont important pour moi; je ne veux pas qu'ils souffrent pour une pauvre petite française bonne à rien et malheureuse pour tout.

Je passe devant une petite boutique de boîtes à musiques plus belles les unes que les autres.

J'y entre.

J'admire ces belles boîtes musicales, les yeux pétillants; mes parents voyageaient beaucoup et chaques pays qu'ils visitaient,ils m'achetaient une de ces merveilles et me l'offraient lors de mes anniversaires.