Chronique d'Alia : Le septième ciel

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Dire que je suis officiellement à la gare et que ma rentrée scolaire n'est plus que dans un jour me fait réaliser certaines choses.  J'ai fais exprès de prendre un train à seize heure, je voulais profiter le encore un peu de ma famille avant de m'en aller loin d'eux.

Ma mère : Alia, fait attention à toi ma chérie. Et puis surtout, n'oublie pas si t'as le moindre problème appel moi et je viendrais te chercher !
Charlie : Grosse, tu vas quand même me manquer je dois bien l'admettre. Cava faire bizarre sans toi, qui hurlera dans la maison pour rien maintenant ?
Kenza : C'est qui qui va me protéger quand Charlie me frappera maintenant hein ?

Je me mets à pleurer comme une madeleine lorsque, Kenza ma petite sœur me sort cette phrase. Ma famille c'est toute ma vie je suis capable du meilleur et du pire pour eux. Je les prend tour a tour dans mes bras, leurs fait de gros bisous sur chacune de leurs joues surtout à Charlie mon grand frère vu qu'il déteste ca. Mon dieu, ils vont me manquer. Dans le train je n'ai fais que de pleurer, les gens autour n'ont fait que de me regarder. Je décide de calmer mon chagrin au bout de quelques heures. Et pour me distraire mais surtout pour faire accélérer le temps. J'essaye de m'occuper en dormant, parlant avec ma meilleure amie Élisa qui est une italienne magnifique au grand cœur. Je la connais depuis la primaire. Se séparer d'un coup va nous faire tellement bizarre mais je compte l'appeler tout les jours. Je me suis également séparer de Julien et de Samuel, mes frères. Ces trois là sont mes essentiels, pillés, forces en tant qu'amis dans ma vie. Jamais de ma vie je ne pourrait les oublier je ne compterais jamais au grand jamais couper contact avec eux, je ne suis pas du tout comme ça et eux non plus, comme je l'ai ce sont mes bases les plus anciennes, mon équipe depuis des années. J'ai finis par m'endormir au téléphone avec Élisa, ce n'est que trois heures après que je me suis réveillée et que je me suis rendu que compte que je venais tout juste d'arriver dans ma nouvelle ville. Il est vingt heure et quelques.C'est un peu dans les vapes, que galère à faire descendre mes bagages dans les soutes. J'ai trois grosses mais quand je dis grosses c'est genre trois grosses valises. C'est donc avec mes trois énormes valises gentiment aidée par un agent de la SNCF que je suis descendu du train. Sur le quai je regarde un peu partout, apparemment ma colocataire doit venir me chercher,  la jeune fille en question je ne l'ai jamais vu en vrai, mais sa voix m'avais semblé tellement adorable la première fois que lui avais parlée que je pense que c'est une bonne personne. Les minutes s'écoulent et je ne la vois toujours pas, je décide donc de l'appeler sur son téléphone mais au bout du troisième appel je comprend qu'elle ne me répondra pas. Je décide donc de rester là, sur le quai, sur cette place comme une niaise. De toute manière je bougerais avec mes valises pour aller ou ? Ce n'est qu'une bonne dizaine de minutes plus tard que la sonnerie de mon téléphone se met à sonner et c'est sans hésiter je lui répond. J'ai rapidement expliquée à la fille mon emplacement, mince alors ma mère a du oubliée de dire à ma colloc quelle porte d'embarquement j'étais et tout les bidules du genre. Bref, c'est après bien lui voir expliquée ou me trouver qu'elle est apparu peu de temps après. Une belle blonde, yeux bleus presque pure, enfin vraiment magnifique quoi.. Une bombe trop bien habillé, maquillée et son sourire mon dieu qu'il est sublime. Elle s'approche de moi un peux hésitante. Je connais son nom, c'est Claire.

Claire : Alia ?
Moi : Oui.

Ses ongles, tous comme ses cheveux sont brillants. C'est simple, elle n'en fait pas trop mais cela se voit tout de même qu'elle prend extrêmement soin d'elle.

Claire : Ah contente de te rencontrer moi c'est Claire.
Moi : Oui je sais. C'est tellement cool de ta part de venir me chercher.. Franchement t'es super merci infiniment.
Claire : Je suis passée par la il y a deux semaines je sais ce que sais d'être toute seule dans une ville qu'on ne connaît pas donc j'ai pas hésiter.
Moi : Merci encore.

Elle regarde mes valises

Claire : T'as ramener ta chambre ou quoi ?
Moi : On peut dire ça comme ça !

Elle me sourit et m'aide a prendre une valise. Je tire donc les deux autres qu'on met dans le coffre de sa voiture. On avait quand même eu du mal a les faire rentrer dedans.

Claire : T'as mangée ?
Moi : Non, je voulais te demander si on pouvaient aller m'acheter un sandwich ?
Claire : Moi aussi j'ai faim au pire on va au Macdo ?
Moi : Je suis pour.

On monte en voiture et hop, direction le Macdo. Pendant le trajet on parlent beaucoup, je lui raconte un peu ma vie et elle fait de même. J'ai appris qu'elle vit avec ses deux parents qu'elle a une grande sœur qui vit avec son mari et ses enfants (2) qu'elle a 18 ans, tout comme moi sauf qu'elle va sur ses 19 alors que moi je viens tout juste de les avoir. J'ai également appris qu'elle allait être dans la même école que moi et que c'était sa première année. J'étais tellement heureuse de vivre et d'aller dans la même école que Claire j'ai un avantage au monde. Et puis elle a appris sur moi que j'ai un grand frère et une petite sœur, que je vis seulement avec ma mère française qui elle est divorcée de mon père tunisien. Elle a aussi su que  ma ville de base est une assez  petite, calme. Je lui ai aussi dit que j'avais obtenu  mon Bac Scientifique avec mention. Bref. Une fois arrivée au Macdo on y est restée une bonne heure mais ensuite ont a décidées de rentrer parce que notre rentrée était a 10h le lendemain et il était genre 22h donc voilà. On arrive devant un appartement super beau les couleurs sont blanches et rouge de l'extérieur, et il y a trois étages. En tout cas le coin a l'air sympa.
Sachant pertinemment que nous ne pouvions prendre ses valises et les montrer la haut nous même, Claire s'approche de l'interphone et sonne a notre autre colocataire qui est lui dans l'appartement.

Claire : Cédric descend s'il te plaît j'ai besoin de t'as force surhumaine pour monter les valises.
Cédric : Ok chef j'arrive.

Des secondes plus tard, un blond super mignon et quand même assez musclé descends des escaliers. Il s'avance vers moi et me fait la bise, on échange vite fait nos prénoms.

Cédric : Ah les filles..

Il dit ça en regardant mes bagages j'ai envie de rire a sa pensée. Bref on monte dans l'appartement qui à l'intérieur est MAGNIFIQUE ET PROPRE. C'est vraiment cool, hyper chaleureux et tout je suis vraiment contente. Claire à peine arrivée dans l'appartement décide de me montrer ma chambre. J'ouvre donc la porte et y remarque un lit, une armoire et un bureau.. C'est cool il n'y a pas beaucoup de truc à changer et je peut également la décorer comme je le souhait. Je repose mes affaires, ouvre mes valises et hop direction la douche qui est genre adorable également. Une fois ma routine du soir finit je me mets en pyjama en n'oubliant surtout pas de choisir mes habilles de demain. J'appelle également ma mère pour lui donner quelques nouvelles. Elle a voulu parlée a Claire je lui ai donc passée le téléphone, elle lui fait  confiance j'ai l'impression. Enfin bref, une fois la conversation finit je raccroche et je me met sur le canapé dans le salon avec les autres.

Cédric : Bienvenu au fait.
Moi : Merci, on est que tout les trois ?
Cédric : Ouais, mais il y a une chambre de libre donc on verra qui voudra postuler pour plus tard.

Je zappe la télévision sans faire vraiment attention aux images. C'est un base de télé réalité, j'overdose.

Moi : D'accord. T'es un école de communication aussi ?
Cédric : Non je suis en fac de médecine.
Moi : Bonne chance..

Ma bouche a parlée plus vite que prévue. Cédric rigole !

Cédric : C'est ma deuxième année donc j'ai quand même l'habitude
Moi : Oh d'accord.

Il tiens bon, il a raison si c'est ce qu'il veut faire.

Claire : Bon moi je vais aller dormir les gars, parce que demain cava être une grosse journée. D'ailleurs avec Cédric demain on t'expliquera comment on fonctionnent niveau bouffes, factures, amis et tout le bordel d'accord ?
Moi : Pas de problème je vais aller dormir aussi. Bisous a demain.

Je rentre dans ma chambre et active mon réveille sans me douter qu'à partir de mon arrivée dans cette ville ma vie allait être complètement bouleversée.