Histoire d'une fille harcelée

Chapitre IV

On s'assit à la même table que d'habitude moi et Amandine quand je vois Tristan et sa bande arrivé vers nous. Qu'est-ce qu'il me veut encore lui ?

Tristan: Alors comment ça va les bouffonnes ?

Nous: ...

Mathieu(un de ses potes): Elles ont perdus leur langue les petites!

Moi: Vos gueules, putain!

Mathieu me mit une petite tappe derrière la tête mais ça ne me fait rien.

Mathieu: Tu la senti ?

Moi: Même pas.

Mathieu: Et celle-là ?

Il me met une grosse claque sur la joue. Celle-là, je l'ai bien senti.

Amandine: Rah mais t'es fou ou quoi ?!

Tristan: Reste à ta place toi ou sinon tu sera de la partie aussi.

Et bam! Le truc que j'ai pas vu passer! Le pote de Tristan qui était derrière moi me mit la tête dans mon plat de spaghetti. Au même moment, les deux surveillants, Mathis et Nathalie, arrivent nous voir. Ils emmènent Tristan et sa bande chez la cpe et moi aux toilettes pour me laver la figure. Heureusement qu'on était au réfectoire et qu'il y avait les surveillants sinon je crois que j'aurai eu un cocard et un pied dans le plâtre mais Tristan serait exclu pendant une semaine et privé de jeux vidéos, téléphone et télévision pendant un mois. Ça aurait été le paradis mais après ce qu'il sait passé si papa et maman sont au courant, il risque d'être privé de tout ça pendant un mois en plus d'être privé de sortie. Peut-être qu'avec ce qu'il vient de se passer, le personnel du lycée fera plus attention à moi, j'espère en tout cas.

20h00
Maman: À TABLE !!

On s'assit tous autour de la table et quand Tristan arrivent il me met une tarte derrière la tête.

Moi: Aïeuh !

Papa: Tristan ! Arrête d'embêter ta soeur et on est au courant de ce qui s'est passé au lycée ce midi.

Tristan: Voilà t'es contente ?

Moi: Très même ! (je lui fait un grand sourire jusqu'aux oreilles)

Tristan: Fait pas trop la maligne. On en a pas fini avec toi.

Maman: Toi là ! Tu ne la touchera plus jamais, tu m'a bien comprise ?

Papa: Sinon c'est en internat dans le sud de la France.

Tristan: Mais vous êtes sérieux ? Mais c'est elle qui a cherché!

Papa: On ne résolu rien avec la violence. Alors maintenant tu va t'asseoir, fermer ta grande gueule, arrêter tes menaces à ta soeur et manger ton riz.

Il souffle mais fait ce que lui a demander papa. J'étais contente mais reste méfiante. Je peux m'attendre à tout avec lui.

Vendredi 15 Septembre - 09h30
Je suis en musique et on est en contrôle oral sur une chanson qu'on a étudié qui s'appelle Savoir aimer de Florent Pagny. C'est ma chanson préférée de lui alors je la connaîs par coeur. J'ai bien évidemment eu quinze sur vingt puisque je sais aussi assez bien chanter et notre professeur de musique est très gentil. Amandine a eu douze sur vingt. Elle s'est aussi bien chanté que moi mais ne la connaît pas suffisamment pour avoir quinze. Bref, après notre cours de musique on avait anglais, une autre matière où je suis bonne mais notre professeur est nulle: on a presque pas de cours dans notre cahier alors les autres n'ont pas assez de bonnes notes dans cette matière ce qui fait chuter leur moyenne. Et ils se moquent de moi en permanence ce qui fait aussi parti de leur baisse de leur moyenne d'anglais, ce qui me plaît sur le fait que leur moyenne baisse mais que moi je reçois des insultes et des menaces de mort.

17h00
Je sors du lycée accompagné d'Amandine. On était en train de parler quand des jeunes du lycée arrivèrent vers nous. Ils commencent à me donner des petites tapes et me bousculent. Puis ça devient de plus en plus violent. J'ai deux cocards aux deux yeux et peut-être même des bleus sur mes bras et mes jambes. J'avais quelques larmes qui tombaient sur mes joues et atterrir sur mes vêtements. Ils partirent chacun de leur côté quand ils en avaient marre. Je me sentais mal, Amandine était resté avec moi et me raccompagne à la maison.
J'arrive à la maison et maman vient me voir et me soigne dans la salle de bain.

Lundi 18 Septembre -10h00
J'arrive devant la grille quand je vois Lucas arriver.

Lucas: Alors la bouffonne elle va bien?

Moi: Ta gueule !!

Et il me gifle, j'en ai limite les larmes aux yeux tellement elle a été forte.

Moi: T'es con ou quoi ?

Et il me gifle avec l'autre main et essaie de m'étrangler. Quelqu'un enlève sa main de mon cou et...