Chapitre VII

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Il tend un couteau vers moi. J'essaie de m'approcher mais je crois que j'aurai jamais dû faire ça. Le couteau se retrouve sous ma poitrine.

Samedi 23 Septembre - 14h00
J'entends un bruit qui fait "bip-bip" comme dans les films à l'hôpital. Quoi ? Je suis à l'hôpital ? J'essaie d'ouvrir les yeux mais sans succès. J'entends ensuite des bruits de pas qui sont de plus en plus proche et une voix pas familière.

??: Alors Mademoiselle Monliou ? Vous êtes réveillé. Je vais appeler le docteur Cambire.

Je crois que c'est une infirmière et elle a dit qu'un certain Docteur Cambire arrive. J'arrive enfin à ouvrir les yeux. Mais pourquoi suis-je là ?

??: Eh bien Mademoiselle ! Je suis le docteur Cambire. Vous avez reçu un couteau sous la poitrine par votre frère, Tristan il me semble.

Quoi ?

Dr Cambire: On a pû recoudre votre plaie et vous allez pouvoir sortir de l'hôpital lundi matin.

Ouf, je dis merci au docteur et il part. Une personne arrive par derrière.

Tristan: Alex, tu es réveillée!

Je le vois courir vers moi et je le stop net.

Moi: Sale traite ! Dégage d'ici et que je ne te vois plus jamais de ma vie !

Tristan: Mais...

Moi: Il n'y a pas de mais. Tu a voulu me tuer et tu crois que je vais te pardonner comme ça ? Mais tu as rêvé. Un frère n'aurai jamais fait une telle chose à sa soeur même s'il la déteste à un point inimaginable. Je te déteste et je te détesterai toute ma vie que tu le veux ou non. Maintenant casse toi de cette chambre et disparaît.
Sur mes mots, il se mit à partir en courant. C'est très bien comme ça.

Dimanche 24 Septembre - 11h00
Je suis dans la voiture avec papa et maman en direction de la maison. Je vois les paysages défilés derrière la vitre de la voiture et une boule se transforme dans mon ventre. Plus on s'approchaient de la maison, plus la boule s'agrandit.
Quelques minutes plus tard, on arrive enfin. Je sors de la voiture et marche jusqu'à la porte. Je l'ouvre et vais dans le salon. Tristan est assis sur le canapé, il se retourne et avance vers moi. Il me prend étonnement dans ses bras. Je suis surprise par ce geste inhabituel.

Tristan: Je suis désolé.

Je le repousse gentiment et vais dans ma chambre sans dire un mot. Je m'allonge sur mon lit en regarde le plafond. Parce qu'il croit vraiment que je lui pardonne après qu'il ait failli me tuer ? Il rêve ma parole !

18h00
Je suis sur le canapé à regarder un film que l'on toque à la porte. C'est Amandine et Stéph, je suis contente de les voir.

Amandine: Coucou, je t'ai appelé hier tu ne m'a pas répondu.

Moi: Euh, je ne sais pas comment vous le dire.

On monte dans ma chambre et j'enlève mon tee-shirt.

Moi: Tristan m'a planté un couteau sous la poitrine.

Stéph me prend dans ses bras les larmes aux yeux, tandis qu'Amandine s'écroule sur le lit.

Stéph: Je suis vraiment désolé.

Moi: Je suis là maintenant.

Stéph: Oui mais, ton frère est un putain d'enfoiré. Soit disant il veut t'aider et après il veut te tuer.

Moi: Je sais.

Amandine me prend dans ses bras et je les serres fort contre moi. Je leur chuchote.

Histoire d'une fille harceléeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant