La révélation...

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Arjana : Que veux tu dire par la ? Comment est ce possible ? Quand ? Pourquoi ?

Je n'arrivais pas à croire ce que venait de m'annoncer maman. Comment était ce possible ? Et surtout pourquoi ne m'en suis je pas rendu compte ?

Maman : - Ma fille nous devons immédiatement nous rendre au village car ta vie en dépend. Je ne peux rien t'expliquer maintenant. Mais je te demande de me faire confiance.  Tu auras tous les détails sur le chemin.
Retournes chez toi, prends quelques affaires de rechange et viens immédiatement chez moi. Le chauffeur et moi t'attendrons. Nous prendrons ensuite la route du village immédiatement.

Arjana : - Mais ma...

Maman :- Il n'y a pas de mais ! Dépêches toi de faire ce que je t'ai demandée. Et tu diras à ton mari que tu viens passer quelques jours ici. Il ne te le refusera pas vu son comportement récemment...
Fais bien en sorte qu'il ne se doute de rien car ta survie en dépend.

Je me précipitais vers la porte de sortie et fis exactement ce que m'ordonna ma maman.
Une fois de nouveau chez elle, Nous prîmes la route en direction de Yoruba. Les anciens du village nous y attendaient selon ses dires.
Elle m'expliqua donc que ma meilleure amie étant jalouse de la réussite de mon mariage, qu'elle fut voir des marabouts pour me nuire. Elle poursuivit en me disant que la maman de cette dernière était sorcière et qu'elle nous échangea à la naissance spirituellement parlant. Ce qui signifie que mon mari était en réalité le sien. Elle le savait et voulait le récupérer.
De son côté, Pour avoir la fortune qu'il avait amassé, mon mari avait dû tremper dans des choses mystiques. Il couchait réellement avec des hommes et se faisait sodomiser. Cela faisait parti des conditions émis pour qu'il grandisse dans l'entreprise afin de devenir un homme très influent du pays. Ses voyages d'affaires étaient en réalité des séminaires spirituels .
Elle m'informa  aussi qu'il était l'auteur de mon accident car ayant découvert ses pratiques sordides, j'étais devenu une cible à abattre.

J'étais tellement sous le choc qu'aucun mot ne pu se créer un chemin à travers ma gorge ardemment serrée. Des larmes se mirent à couler le long de mes joues. Je me demandais comment l'homme que j'ai aimée, chérie, L'homme à qui j'ai promis fidélité, dévotion, amour a pu me faire cela. Je me demandais pourquoi je n'avais rien vu, comment j'avais pu côtoyer une telle personne. Par la suite , une très grande colère submergea tout mon être...
J'étais en colère contre moi, contre mon coeur, contre mes sentiments. Je me sentais trahie, blessée, idiote...stupide ! Comment avais-je pu être aussi aveugle ?  Aussi dupe ?  Comment m'étais je fourrée dans un tel merdier ?

J'espérai... Oh oui j'espérai que ce ne soit qu'une blague... Qu'un mauvais tour... J'espérai surtout qu'à mon réveil , ce ne serait qu'un vilain cauchemar...
Ne pouvant plus supporter l'intensité du choc émotionnel que je venais de subir, je me senti faiblir et tomber . 

 À mon réveil, J'aperçu des silhouettes m'entourer. Ils parlaient en anglais avec quelques mots de Yoruba. Je n'avais aucune clarté sur l'identité de la personne qui venait de prendre la parole mais je devinais qu'il s'agissait d'un des anciens du village. Le sol était d'un froid rébarbatif , Je le senti jusque dans mes os. L'atmosphère était pesante. Les nuages commençaient dors et déjà à tirer leur révérence. Cette scène était digne d'un film nigerian simplement ce film était bel et bien ma réalité , ma vie. je compris alors que ma vie ne sera plus jamais la même et que mes espoirs pour que ces faits soient issus d'un cauchemar resteront réduits à néant.

1ère voix : my people oh ! We need to do something for our daughter or she will not survive.( nous devons trouver une solution pour venir en aide à notre fille , dans le cas contraire elle ne survivra pas) Toufiaquoi!  ( Que Dieu nous en préserve)

2ème voix : I salot you all my elders. Our brother here is right... This is very serious oh.  We need to call igwe ( le roi)   and Baba (le marabout du village)  to find a solution.  This is very serious oh.( je vous salue mes aînés. notre frère a raison c'est une affaire très sérieuse. Nous devons appeler le Roi et le marabout du village pour qu'ensemble nous trouvions une solution. Il s'agit d'une affaire très sérieuse ! )

Des mains me soulevèrent et m'emmenèrent à travers la forêt.  Quatre silhouettes se distinguaient au fils de l'avancée du périple Deux de chaque côtés.  Ils firent des incantations tous en coeur pendant que  l'on me transportait vers le lieu sacré.

The Other Woman.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant