Une alliance des vengeances.

• Chapitre 1.

Justine Paterson .

Ma mère, c'est Kayla Paterson. Comment dire... Si demain je décidais de mettre fin à mes jours elle s'en moquerais royalement. Je suis celle qu'elle n'aurait jamais voulu avoir.
Mon père, lui je ne veux plus en entendre parler. C'est depuis son départ que ma mère a changé de comportement m'avait rapporter ma tante.
Mon physique est une chose qui me sépare des autres. Je dis les autres mais je parle en général enfant comme adulte. Il me dénigre et me traite comme une vulgaire chose. Les insultes et critiques fusent chaque fois que je quitte mon lit. C'est une chose qui m'est à présent devenu banal, j'en ai pris l'habitude ils ont sûrement raison. Serais-je vraiment un monstre ? Pas intérieurement mais probablement extérieurement...
Aujourd'hui on est Vendredi le jour qui précède le Week-end. J'obtiendrais mes deux jours de répits. Je me préparais donc vêtue de mon uniforme scolaire afin de quitter ma maison pour mon école. Une fois prête je descendis prendre de quoi manger. Ma mère dormais encore et il fallait donc que je fasse un peu de ménage une obligation donnée par madame Paterson. Après avoir fini de passer le balai, dépoussiéré les meubles, fait la vaisselle et préparé le petit-déjeuner de MADAME, je me rendis ensuite à mon établissement scolaire en retard comme à mon habitude.
A mon arrivée, je vis ma maitresse mme.Duck qui comme à son habitude me fis une remarque: "Paterson, encore en retard ! Je me demande si un jour par MIRACLE tu dénierais arriver en avance ou même à l'heure ! Hop hop hop vas rejoindre ta classe." Elle dut se contenter d'un simple hochement de tête de ma part tout en allant vers ma classe.
Il y a en effet bien longtemps que j'ai arrêté de lui donner des excuses au sujet de mes retards et même de lui répondre à ses nombreuses remarques.
A peine arrivée l'un de mes stupides camarades, plus précisément Charles, se mit à ricaner. Je l'ignorai pour ne pas changer. Une fille aimée de tout les garçons de ma classe par son allure, hurla une énième devinette humiliante: "Qu'est-ce qui a deux gros boudins en guise de jambes, qui est large comme un tonneau et a un ventre gros comme une Montgolfière ?!
- C'est Justine Patate-son !"crièrent ces monstres tous en chœur.
Pleine de honte, je courais tout en pleurant en direction des toilettes. Ce n'est qu'une fois la sonnerie retentit que je sortis de ma cachette toujours en courant afin de quitter cet endroit rempli d'individus qui me faisaient tant souffrir. J'ouvris la barrière non verrouillée, et je me faufilai, mon cartable chipie posé sur mon dos, de sorte à ce que personne ne me voit pas. J'étais à présent en direction du Parc à proximité de chez moi. Assise sur un banc, je me goinfras seule de douze bars chocolatées. Le sucre, m'aidait à me canaliser et dans la même occasion à me faire de plus en plus ressembler à une baleine.
Posée là sur ce même banc vert, je me remémore les souvenirs de mes 3 ans et demi, plus précisément le jour de mon anniversaire.
Il faisait beau, le soleil brillant tapait sur ma peau noir caramel. Coiffée de deux couettes, attachées par deux élastiques à pompons rose, rose tout comme ma somptueuse robe bouffante sur laquelle un ruban blanc me serrait la taille. Je portais également de jolies petits souliers blanc, cirées. J'étais déjà potelée, ma mère m'avait embrassé la joue et dit que je ressemblait à une petite poupée. Bien sûr une grosse poupée.. Étant petite mes rondeurs n'étaient pas un énorme problème, je veux dire par là qu'aucun enfant ne se moquait de moi... Les moqueries commencèrent à l'âge de mes 6 ans, et c'est donc à partir de mes 6 ans que je me réfugia dans la nourriture pour surmonter mes problèmes. Pour en revenir au jour où je devais fêter mes 4 ans. Un magnifique gâteau goût chocolat à l'effigie de mon ancien dessin animé préféré "Les télétubbies" avait été posé sur la table afin que je puisse souffler toutes mes bougies comme une grande à l'arrivé de papa. Trois heures c'étaient déjà écoulées et aucune trace de mon père, une heure de plus et encore une ma mère sachant qu'il ne viendrait pas me dit de les souffler dès maintenant, mais moi convaincu qu'il ne raterait pas ce jour qui était important pour moi, je ne soufflas pas mes bougies. Déjà allumé depuis un moment elle se mirent à fondre jusqu'à s'éteindre. Les invitées s'en allèrent, ma mère coupa le gâteau ils le mangèrent déçu est triste je me jura de me venger de mon père. Mais cela n'a malheureusement pas été possible étant donné que je ne le revis plus jamais.
C'était l'heure, il fallait que je rentre chez moi.