Une alliance des vengeances.

Chapitre 2.

Zoë Miller.

À ma montre il est 16 heures et 35 minutes, la sonnerie de l'école retentit enfin. On est vendredi soir, un plaisir pour moi étant donné que je ne reverrais ces ignobles petit gamins que le lundi matin. Cependant, si il mettait permis de ne plus jamais les revoir, je pense que une partie de mon intérieur deviendrais moins sombre.. J'arrive devant chez moi, des hurlements se font entendre. C'est maman qui crie après papa, pour une raison qui m'est encore inconnue mais pour laquelle j'ai ma petite idée. Je pousse donc la porte, pose mon sac à dos, retire mes souliers, dépose ma veste puis vais en direction de la cuisine. En effet, leur dispute se déroulait dans la pièce où je me dirigeais, mais ne m'y préoccupant pas, j'allais en direction du frigidaire afin de prendre une bouteille d'eau. À ma vu toute dispute cessa, je pus tout de même entendre ma mère traiter mon père de "salopard" et de "gros cochon" pourquoi ? Et bien parce qu'il est rentré avec du rouge à lèvre sur son col de chemisier. Rien d'étonnant par contre, ma mère faisant elle aussi preuve de tromperie je me demande bien pourquoi elle se met dans des états pareille. Elle a dut passer une mauvaise journée et donc s'en prendre à papa est un moyen de se délivrer de cette colère. Dans toute cette histoire je ne défends ni l'un ni l'autre, ils ont tout deux torts étant donné qu'ils se trompent mutuellement mais c'est leur corps ils en font se qu'ils veulent. Ce qui m'énerve au plus haut point c'est le fait qu'ils me prennent pour une imbécile devant moi ils font comme si tout était jolie et rose dans le plus merveilleux des mondes. Or rien ne va plus depuis bien longtemps déjà. Ayant ma bouteille d'eau en main j'entrepris de monter dans ma chambre lorsque ma mère me dit si ma journée avait été bonne je lui répondit d'un simple "ouais" elle me dit ensuite que j'avais le teint très pâle c'était le mot de trop, la critique de trop, la chose qui me fit perdre le contrôle de moi même après des insultes et multiples moqueries accumulées en cours je n'allais tout de même pas en recevoir chez moi. Je bouscula et fit tomber tout sur mon passage, même ma bouteille d'eau fut propulsée en direction de ma mère. Je finis par hurler de toute mes forces:
"C'est bon je sais ! Je les compris je ne suis pas aveugle bon sang je suis albinos !!"
J'escalada les escalier deux à deux afin de rejoindre ma chambre le plus rapidement possible mon prénom fut dit à maintes reprise mais dans une colère noir j'en fit abstraction. Je m'écroule sur mon lit, je pleure d'énervement je n'en peux plus.. Pourquoi tout cela m'arrive à moi ? Qu'est-je fait pour mériter ça ? Je pris sommeil sur ces questions les yeux encore pleins de larmes.
Je me lève, je regarde mon horloge il est 3 heures, j'enfile mes chaussons et vais en direction de ma salle de bain. Je retire tout les vêtements que je portais, me voilà nu face à mon grand miroir. Je fait un tour sur moi même et m'examine pourquoi suis-je de cette couleur de peau ? Mes cheveux pourquoi sont-il roux ? Un tas de questions encore sans réponse se bousculaient dans me tête. J'ouvre les robinets, des gouttes tièdes tombent sur ma chevelures bouclées et rousses. Je me savonne et ferme les yeux lorsque je fait mon shampoing. Après avoir finit je pris ma serviette m'essuya, enfila mon pyjama, sécha mes cheveux puis je mis mon peignoir. J'avais vraiment faim je suis donc descendu dans la cuisine me faire un sandwich accompagné d'un verre de lait. J'alluma les lumières puis ouvrit le frigo, je vis dans celui-ci un sandwich dans une assiette recouverte déjà préparé avec un petit mot au dessus il y était écrit "Même si ce que j'ai pu te dire t'as blessé, il y n'y avait pas de quoi t'emporter . Moi et ton père c'est compliqué en ce moment. Alors on déménage que tu le veuilles ou non j'ai eu une mutation dans l'Ohio. J'ai fait un sandwich fait comme tu veux mange le ou non." Je chiffonna et jeta la feuille sur le plan de travaille et m'en alla devant la télé avec mon sandwich et mon verre de lait. Sur ce déménagement comment dire, je n'en suis ni ravi ni pour autant triste car en partant d'ici je ne perds rien étant donné que je n'avais pas d'amis mais en allant là-bas je risque de subir les mêmes moqueries. Je mangeais, tout en réfléchissant à ce déménagement allait-il m'être bénéfique ou un véritable enfer pour moi ? Aurait-je enfin une amie ? Ma maladie n'allait sûrement pas être acceptée alors pourquoi essayais-je de me persuader que j'aurais quelqu'un avec qui discuter.. C'est vrai j'étais un monstre aux yeux de tous alors pourquoi devrait-on m'accepter dans l'Ohio ? Les jugements des autres ont détruit l'estimes que j'avais envers moi même, je m'auto-dégoûte. Ils m'ont volé ma joie, et tout le reste je ne suis plus rien. J'aimerais me venger de tout ce qu'ils m'ont fait tous sans exception et un par un leur infligé un traitement spécifique à chacun d'entre eux. J'ai tellement mal que je ne peux l'expliquer, je souffre et j'ai tant de haine. J'aimerais tellement être quelqu'un d'autre... Je voudrais tous les tuer.