Prologue

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Elle s'est toujours occupée de moi depuis que je suis arrivé dans cette école. J'étais seul, sans personne à qui se confier et là elle me tendit sa main douce comme du satin. Cette main qui s'occupa de moi comme une soeur durant sept ans. Celle qui m'apprit les bonnes manière, la galanterie et plus encore. Celle avec qui je jouais, faisais du sport et regardais des films.

Un jour, nous étions à notre entrainement du vendredi après-midi. Comme d'habitude, on continua à parler dès que le cour se fini, mais ce soir là, elle semblait mal à l'aise, comme si elle voulait me dire quelque chose qu'elle même ne voulais pas m'annoncer, alors j'engagea la conversation :

"- Alice ? Quelque chose ne va pas ?
- Si, si ... Il y a juste une chose dont je voulais te parler ... Mais en même temps je n'ai pas envie de t'en parler ... Ça me rend triste rien que d'y penser ..."

Bingo, j'avais viser juste, j'avais continué de l'écouter en attendant qu'elle me dise la chose que je craignais le plus depuis que je la connais :

"Voilà, enfaite ... Tu n'es pas sans savoir que je vais maintenant être en prépa à l'école du Louvre ... Et du coup, je vais devoir déménager avec un ami ... Et nous ne pourrions plus se voir tout les deux. Alors peut être que tu t'en fiches, voir même que tu es content. Mais je tenais quand même à te le dire pour que tu ne poses pas de questions , et ..."

Elle s'arrêta et ses yeux étaient rempli de larmes, je vis une larme couler sur sa joue ce qui ne pût m'empêcher de la prendre dans mes bras et me mettre à pleurer. Elle se baissa et me prit elle également dans ses bras - comme lorsque j'avais cinq ans - et me dit doucement :

"Oh Louka ! Ne pleure pas s'il te plait ! Ça me fait déjà très mal au coeur de devoir me séparer de toi ... Alors n'en rajoute pas ! Tu es bientôt un adolescent et tu ne devras pas pleurer pour de si petites choses d'accord ?!"

Elle me criait presque dessus tout en pleurant et me répétant que j'étais grand et que je n'avais plus besoin d'elle, enfin, c'est ce qu'elle se disait. Ensuite elle dut partir. Quand elle partait, je la voyais me regarder longuement et lorsqu'elle vit que je la regardais en pleurant, elle me fit un petit signe de main qui voulais dire :

" Je suis sûre que l'on se reverra, et ne t'inquiète pas, tout se passera bien !"

C'était la dernière fois que je la vis : souriante, encourageante et pleine de vie. Enfin, c'est ce que je pensais.

Une amitié comme frère et soeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant