Chapitre 1

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Je suis entré dans le studio de ma mère. Grand, Agréable, Spacieux, voici le nom de la compagnie qui avait fait ce building. 30 mètres de hauteur, un vrai gratte-ciel dans Ivry, ma ville natale. Maman avait divorcé avec papa, il y a deux ans. Laura venait de me récupérer, avec ma nouvelle bicyclette. Demain, j'allais avoir 15 ans. Par contre, je ne savais pas encore ce qui m'attendait dans ma propre salle de bain. Et j'ai dit :

-Maman, ou est le gâteau ?

-Lois tu sais bien que maman n'est pas encore rentrée.

Maman travaillait dans une organisation, elle était la secrétaire du PDG. On la payait très cher, ce studio leur a été donné par l'organisation. Maman allait changer de travail, mais elle allait garder le studio. En effet, Valérie Weston allait se remarier et elle était très économe. Je ne voulais pas qu'une autre personne vienne s'installer chez elle. Et encore moins ce France Maringotta. Je détestais les italiens. J'allais devoir dire au revoir aux petits plats français, et dire bonjourno aux pâtes. Beurk ! Ces espèces de choses gélatineuse et blanche me donnaient la nausée. Mais Laura était contente depuis que son rêve allait se réaliser. Elle a toujours voulu rencontrer un italien pour qu'il lui enseigne la cuisine « la plus fine et la plus raffinée du monde. A SON gout. Depuis que Lorent est arrivé à la maison, je le vois à chaque fois bécoter ma sœur. Et en plus, elle lui rend son baiser ! Pouah ! Et ils allaient se marier ! Pouah, pouah et double pouah ! Elle avait déjà sa bague ! Elle allait se marier avec un gars snobe, voleur et grippe-sou. Je ne voulais plus jamais le revoir ce grand brun avec ses « magnifiques » yeux bleu gris. Ce que j'aimais chez France, c'est qu'il lui prête son parfum au chèvrefeuille. Mais ma mère avait eu sa deuxième bague en or hier soir. Décidément, je ne comprendrais jamais les filles. On entendit quelqu'un frapper à la porte. J'ai ouvert et j'ai crié:

-Maman ! Tu es la !

-Et France aussi, remarqua Laura.

-Et le gâteau aussi !

-Lois, tu sens le poisson, va prendre une douche. Tu en as disséqué un ou quoi ?

-Et j'ai eu 18 !

Bon, laisse-moi ranger les courses.

J'ai pris mes affaires, et je suis allé me laver. J'ai ouvert la porte et j'ai trouvé un œuf argenté incrusté de saphirs, d'émeraudes, d'améthystes et de cristal bleu clair. J'ai laissé l'œuf et couru aller chercher un couteau. Quand je suis revenu, le précieux élément bougeait beaucoup. J'ai remplis la baignoire, le posa dedans, et me déshabilla pour rentrer dans l'eau. On entendit un cri de dauphin et l'œuf explosa.

-Lois, est-ce-que tu as cassé mon vase ?

-Le pot de brosse a dent ?

-J'ai rien cassé !

-Alors s'était quoi ce bruit ? Attention j'entre.

J'ai juste eu le temps de cacher la chose sans regarder ce que j'avais en main et de prendre tous les débris de cristaux et de pierres précieuses. L'argent, lui, avait tout simplement fondu.

-Oh, il est nu !

-Comment veux tu que je me lave, sinon ?

On entendit un cri de baleine, cette fois.

-C'était quoi, ce bruit ?

-Le fantôme de la salle de bain de Lois Weston !

-Non pour de vrai.

-Je ne sais pas...

-C'est quoi cette matière grise sur tes doigts et tes cuisses ?

-Je ne sais pas !

- Arrrrrrg !

-Quoi, qu'est ce qu'il y a ?

-Un monstre ! Dans tes mains !

-Voyons Laura, les monstres c'est dans les films d'horreurs, si tu... Arrrrrrg!

-Lois, lâche ça !

Il y avait tellement d'activité dans le studio que Blanquie s'est réveillée et a commencé à aboyer dans la salle de bains. Les voisins son même voulu savoir si j'étais épileptique, ou si il avait des convulsions. France les chassa du studio. Pour une fois, il ne restait pas collé à l'écran Plasma. Puis ils allèrent sur internet, examinèrent la créature et se rendirent comte que s'était... une sirène ! Un bébé sirène bien vivant ! Le musée avait raison ! Et encore, ce n'est pas tout, c'est une race technopathe ! Mais ils ne voulaient pas en savoir plus sur cette sirène, ils voulaient découvrir le reste eux-mêmes.

-Une sirène ! Ou as-tu trouve ça ?!

-C'était dans la salle de bains !

Tous ce petit monde était tellement content qu'ils entamèrent une grosse par de gâteau. Tous, sauf Lorent. Il aurait voulu vendre la sirène à un prix « convenable ». Le lendemain, je suis tout simplement allé à l'école avec la sirène. Dans une valise spécialement consue pour transporter de l'eau, la créature volait dans l'eau. C'est un peu bizarre, mais c'est la pure vérité.

Une sirène dans la baignoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant