Chapitre 4 : Alerte

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Les jours passaient, les cours m'ennuyaient, j'attendais chaque fin de cours pour retrouver Stefan, il était très gentil et nous étions en train de crée des liens d'amitié fort. Cela me faisait du bien de parler à quelqu'un. Mais depuis que je restais avec lui les gens me dévisageaient souvent, surement choqués que moi la fille frêle et seule parle enfin. Je crois même que certains n'avaient jamais entendu le son de ma voix.

A chaque fin de journée nous nous rendions à la bibliothèque. Non, pas celle du lycée avec cinquante livres de physique poussiéreux attendant seulement qu'un adolescent chétif et en besoin de savoir veuille bien l'ouvrir et en décrypter ses lignes interminables. Non je parle de la bibliothèque centrale, celle de la ville voisine se trouvant à cinquantes kilomètre de chez nous. Celle dont les livres pèsent des tones et sont disposer par milliers ça et là des étagères. Ces étagères si hautes, si nombreuses que l'on si perd. Nous nous y rendions dans l'espoir de trouver quelques ouvrage traitants de mon père.

Plus les jours passent, plus le desespoir nous gagne. Nos recherches n'aboutissaient à rien. Et l'automne arrivait à grand pas. Le froid arrivent à Henderson, les jornées s'écourtent et le ciel gris pourrait en déprimer certains. Mais pas moi, quand je sors le soir de cet antre de livres, j'aime admirer le ciel gris et les feuilles teintée tomber de leurs arbres dans une chute légère et élégante. J'aime voir les rayons du soleil tenter de percer les épais nuages qui composent le ciel et sentir cette brise très fraîche qui contraste sur ma peau avec la chaleur de mon gros pull bien chaud. Et je marche sur les feuilles qui tapissent le sols avec un large sourire aux lèvres aux côtés de mon nouvel ami. On marchait dans la rue jusqu'à sa voiture car Monsieur refusait catégoriquement de monter dans mon bolide.

Le CD des Guns N' Roses résonnait contre les vitres se mêlant au sont de la pluie. La pluie qui se fracasse contre le verre afin de s'écouler le long de la carrosserie et finir sur le bitume, ce qui commet un bruit de fond assez agréable. Qui fut bientôt rejoind par les coup de tonnerres.

Arrivés devant chez moi, une femme débarquent comme une folle et frappe à ma vitre. Je l'a descend. Elle est très belle, son visage poupin est couver de sueur et quelques mèche brunes lui tombent sur le visage. Elle à l'air complétement appeurée, paniquée, affolée... Je n'eu pas le temps de lui proposer mon aide qu'elle se mit à chuchoter :

-Ils sont ici, dans la maison, ils l'a recherche, fuyez !

Elle regardait Stefan en prononcant ces mots. Il aquiesca et sans même lui laisser le temps de reculer il donna un coup d'accélérateur, verouilla les vitres et les portières. Il roulait vraiment très vite. Je compris alors que c'était une mise en garde, un message d'alerte, et que j'en était le dénouement.


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