Chapitre 6: Demeure des dulcinés

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La pluie battait les vitres, et l'orage hurlait de plus belle. Je commençais à paniquer, mon cœur s'affolait et mes poils se dressaient sur ma peau. Je m'accrochai à la poignée de la portière car les virages un peu trop serrés, me faisaient chavirer. Lui avait l'air détendu mais il était en réalité tout aussi crispé que moi, il paraissait si neutre seule sa mâchoire le trahissait. J'ose enfin lui demander ce qu'il se passe. Alors il ne me regarda pas et monta le volume de la musique. Je le baisse, il le remonte. Je n'ose pas le re-baisser malgré la forte envie qui règne en moi de le faire. Je le baissa. Sa réaction du alors des plus inattendue, il freina violemment se qui fit partir ma tête vers l'avant. D'où l'utilité de la ceinture de sécurité. Il se tourna vers moi et prit ma tête entre ses mains. Son visage était si près du miens, trop près, je sentais son souffle frai sur mon visage. Ses yeux étaient perçants, profond, effrayant. Son visage aussi près du mien j'en perdu mes moyens, puis il me dit :

-Je t'expliquerai je te promet, pour le moment laisse moi te protéger.

Puis il me relâcha et redémarra la voiture. Ce fut une longue route ou règne dans le bolide le silence et le froid.

Après quatre heures de trajet, nous nous arrêtons devant une vieille maison détériorée et rafistolée par endroit, en bois vieux et gris. Stefan gara la voiture, descendit et en fit le tour pour m'ouvrir la portière. On se dirige vers le portail, un grand portail. Stefan appuie sur un petit bouton couleur or et le portail s'ouvrit après une minute. Il me tend la main et on s'avança dans un allée entourée de buisson de roses taillée à la perfection, ce qui contrastait avec les ronces entremêlées et imposante qu'on apercevait plus loin. On avança donc dans l'allée puis on monta les trois marche du porche pour arriver devant une grosse porte imposante en bois. Stefan me regarda, sourit et frappa. Un petit homme trapu ouvrit et s'inclina à la vu de mon compagnon. Stefan eu un rictus sexy et salua l'homme, qui s'appelait Mr Twyni. On entra dans un immense hall avec un carrelage noir et blanc au sol. Un lustre immense et poussiéreux suspendu au milieu de la pièce et un immense escalier en colimaçon recouvert d'un épais tapis pourpre mangeait toute la place. C'était beau, c'était grand. J'étais vraiment émerveillée je ne savais plus ou donner de la tête. Quand une immense femme descendit les marches avec une élégance que je ne peux décrire. Elle avait une longue robe noire moulante jusqu'au genoux puis évasée. Qu'elle était belle. On aurait dit qu'elle glissait le long des marches ses hanches se balançant de droite à gauche. Pendant sa descente elle lança :

-Que me vaut cette visite Stefan ?

-Mère nous avons besoin d'un refuge.

C'est donc sa mère cela ne m'étonnes pas finalement. Il avait hérité de là sa beauté .

-Je me disais bien aussi.. Elle rit d'un rire hautain sans trop l'être à la fois et en levant les yeux au ciel tout en nous rejoignant au bas des marches. Je pus enfin la voir de près. Elle avait la peau très pure et blanche, des joues creuses et des pommettes légèrement remontées, Son nez était droit et ses lèvres pourpres étaient remplies. Ses cheveux noirs de jais encadraient bien son visage et deux mèches retombaient sur ses grand yeux noirs.

-Tu ne me présente pas ton amie chéri ?

-Ne me dis pas que tu l'ignores. Il rit

Son regard s'illumina alors et elle me sourit.

-Très bien, répondit-elle Et en quoi puis-je être utile Stefan ?

-Il faut que l'on se cache jusqu'à la nouvelle lune ou nous irons voir l'oracle.

Je le regarde interrogatrice. C'est vrai après tout je ne savais même pas ou j'allais et pourquoi j'étais ici.

-Bien, faites ce que vous avez à faire, prenez une chambre et rester autan que vous en avez besoin.

Stefan me prend la main et nous montons les escaliers pourpres. Ils conduisaient à un hall moins spatieu et toujours si lumineux, il y avait d'un côté de massives portes, de l'autre un long couloir. On empreinte le couloir et il me montre une des portes sur la gauche. Je l'ouvre et y découvre une somptueuse chambre. Il y avais un grand lit surmonter d'un miroir très élégant, une commode de style Louis XVI, et une immense porte fenêtre emmenant sur un balcon. Sur les guéridons étaient posés des magnifiques Amaryllis et pas un brin de poussière. A croire que chaque pièces de cette immense maison était nettoyée chaque jours, qu'elles soient régulièrement occupées ou non. J'étais outrée et j'avais d'ailleurs surement la bouche grande ouverte de stupéfaction, cela me changeait de mon taudis. Je décidai alors de m'asseoir sur le lit. Je m'enfonçais dans le matelas capitonné, opta pour une position en tailleur et mis ma tête entre mes mains, mes coudes appuyés sur mes genoux. Je regarda Stefan longuement puis lui demanda :

« -Et maintenant ? Qu'est ce qu'on fait ?

-Pour l'instant on reste ici, viens avec moi. »

Il me tendit sa main droite que je pris et il me conduit hors de la chambre qu'il laissa ouverte. On marcha plus loin encore dans le couloir et entra dans une nouvelle pièce. C'était à première vue une bibliothèque. Stefan me lâcha la main et se dirigea vers une en particulier, elle était en bois vieilli et atteignait le plafond. Il cherchai en parcourant les livres avec son index puis s'arrêta et sortit un livre qu'il posa sur le bureau. Il me fit signe d'approcher et l'ouvrit. C'était un calendrier lunaire.

« -Regarde Raven, nous somme ici ~il me montra une lune en croissant marquée~ Et nous resterons ici jusqu'à la pleine lune c'est à dire ici. Dans exactement 6 jours.

-D'accord et on va faire quoi pendant 6 jours ?

-Passer le temps mais toi tu ne dois pas sortir d'ici. »

Parfait, génial rester enfermée dans une superbe maison où je ne me sens pas du tout à l'aise durant presque une semaine. J'espère que ca va aller.

-Vient je vais te montrer une ou deux pièces cool, Me dit-il.

Je le suivi encore dans ce long couloir, qui bordel n'a pas l'air d'avoir de fin. On entra dans une pièce complètement différente, il alluma la lumière. La pièce était circulaire, et spacieuse, il n'y avait aucun meuble, aucun tableau, aucun objets... Seulement des bibliothèques encastrées tout au long du mur. Je ne compris pas tout de site ce que cette pièce avait de « cool ». Il me regarda et avança vers l'une des rangées de livre en me désignant la couverture du doigt.

-Grande ours, me dit-il,

Il fit glisser son doigt parmi les reliures, puis s'arrêta de nouveau et me regarde.

-Sagittaire.

-Oh, répondis-je avant de m'avancer et de pencher la tête pour lire les inscription.

Je comprenais à présent, chacun de ces ouvrages traitait d'une constellation, mais pourquoi ? Et comment faire un livre entier sur une constellation ? Stefan sorti de la bibliothèque le livre sur lequel était inscrit « Sagittaire » suivit du signe le représentant, éteignit la lumière et s'assit au milieux de la pièce. On y voyait à peine, grâce aux faisceaux de lumière tamisés qui traversaient les épais rideaux. Je m'assis à ses côté à même le sol, il me regarda puis ouvrit le livre en ce qui avait l'air d'être son milieux. La page était vierge et un rayon de lumière bleu en sortit pour y répandre au plafond la constellation du sagittaire. S'était magnifique, ses petites tâches lumineuse, ses boules de feu miniatures étalées au dessus de nos têtes. Il posa le livre et tendit la main, un autre sortit de son étagère pour se précipité directement dans sa main, il l'ouvrit et une deuxième constellation se projeta au plafond. C'était sublime, on passa une grande partit de la soirée ici. Il me fit découvrir des tas de constellations , d'autre plus éloignées de la connaissance, je passa ma soirée avec des étoiles pleins les yeux.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 13, 2016 ⏰

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