Thinkers melodious

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À vingt ans déjà j'avais développé un intérêt certain pour la musique. Ce n'est pas seulement des instruments et un son que l'on entend, non ! C'est bien plus complexe que cela. Je savais jouer plusieurs instruments tels que du piano, du saxophone, de la trompette ou de la batterie. J'étais alors allé dans une école spécialisée. La musique est profonde. Derrière l'orchestre se trouvent tout un amas de sentiments mélanger les uns aux autres et ce mélange est harmonieux. Chaque instrument parle quand il est joué. Il discute à sa façon, dans sa propre langue. J'avais écrit auparavant, des livres sur la musique et évidemment l'inspiration me venaient de toute cette harmonie, un concerto dansant sur le devant de la scène, introduisant l'arrivée de la symphonie. J'avais travaillé pendant dix ans dans un groupe de jazz nommé "Thinkers melodious". Nous avions connu un grand succès malgré les lieux peu fréquentés dans lesquels nous avions joué. Mais notre groupe s'est dissipé lorsque la nouvelle du décès de l'un de nos confrères, causé par une crise cardiaque, nous parvint. Ce fut une blessure profonde et cruelle. Ensuite j'ai joué en solo, notamment à New York. Le succès que j'ai étant seul est moins important que celui des Thinkers melodious. Jusqu'à ma mort je continuerai de m'amuser avec la mélodie en hommage au groupe et à tous ses membres.

Le 21 décembre 2012 je jouais à l'Olympia de Paris. Beaucoup de personnes étaient là et essayaient d'aimer ce que j'allais jouer. Savaient-ils apprécier, savaient-ils ressentir l'émotion de mon oeuvre ? Je me préparais à entrer sur scène pour faire valser les sons et faire pleurer les violons. Je poussai le rideau pour enfin apparaître aux yeux de tous. Un tonnerre d'applaudissements me fit alors sourire. Je levais le bras pour saluer mon public.

La Symphonie des pleursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant