Chapitre 9

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- Jessica, tu te lèves ?

La voix de Harry venait de me réveiller avec une légère secousse de sa part avec sa main sur mon épaule. J'ouvris lentement les yeux en m'étirant. Je me tourna vers Harry pour croiser son regard qui était beaucoup plus doux que d'habitude.

- Il est quelle heure ? Demandais-je.
- Neuf heures. Aller, je te laisses te préparer tranquillement. On déjeune dehors.
- Ca n'est pas risqué de sortir ?
- Non, ici personne ne nous reconnaîtra. C'est un coin perdu et presque personne ne regarde les infos ici. Les habitants de cette villes sont comme coupés du monde, tu verras c'est très spécial.

Il me sourit et sortit de la chambre. Je me leva doucement et pris quelques affaires pour pouvoir aller me laver, je sortis de la douche les cheveux mouillés, j'enroula une serviette autour de ma taille et commença à chercher un sèche cheveux. Finalement j'en trouva un dans le placard, je l'alluma et essaya de mes sécher les cheveux de façon à ce qu'ils soient le plus lise possible. Je m'habilla d'un simple jeans et un débardeur, c'était tout ce qu'il me restait de propre. Je sortis de la salle de bain et posa mes affaires sur le sac. Lorsque je sortis de la chambre je tomba nez à nez avec Zayn ce qui me fit sursauter.

- Où tu vas comme ça ma jolie ?
- Je... Je vais...

Il me poussa contre le mur et ferma la porte pour qu'on sois seuls dans la chambre, il commença à m'embrasser dans le cou, je luttais, j'essayais de le pousser mais en vain, il était trop fort pour moi. J'ouvris la bouche pour appeler à l'aide mais il posa sa main sur ma bouche et planta son regard froid dans le miens.

- Fermes la ou tu vas le regretter.

Il enleva sa main et continua à m'embrasser dans le cou. Petit à petit une de ses mains descendait le long de mon corps, j'étais à présent en trin d'étouffer des sanglots. On tapa à la porte de la chambre mais comme je ne répondais pas la porte s'ouvrit, Zayn se décolla brusquement de moi lorsque Harry s'approcha de lui. Je me laissa glisser contre le mur soulagée que Harry soit venu. J'ouvris les yeux que j'avais fermé quelques secondes plus tôt pour voir Harry pousser Zayn hors de la chambre.

- Après on va parler Zayn ! Je t'avais prévenu merde !

Il claqua la porte au nez de Zayn avant de venir vers moi et de s'accroupir.

- Ca va aller ? Demanda-t-il.

Je hocha la tête pour répondre. Il se leva et me tendit sa main pour m'aider à me relever, je la pris et la lâcha lorsque je fus sur pieds. On se dirigea tout les deux vers la sortie de la chambre et on quitta la maison sous le regard des quatre autres garçons.
Le trajet fut assez silencieux, Harry avait eu les sourcils froncés tout le long et ne pas savoir pourquoi me perturbé. Il avait passé sa main plusieurs fois dans ses cheveux et lancé quelques regards dans ma direction. Harry était vraiment quelqu'un de mystérieux pour moi, j'avais envie d'en apprendre plus sur lui, de savoir pour qui il faisait ça et pourquoi il changeait autant de comportement avec moi. Normalement un kidnappeur n'est pas gentil avec son otage surtout s'il l'a frappé avec une pierre, sauf s'il est fou. Peut être qu'il avait des troubles mental ?
Il tourna la tête vers moi un bref instant puis il se concentra sur la route avant de tourner une nouvelle fois son regard vers moi et regarder la route une nouvelle fois quelques secondes après.

- Pourquoi tu me regardes ?
- Pour rien.
- Vas-y, poses la ta question.
- Pourquoi êtes vous gentil avec moi ? Vous êtes mon kidnappeur, vous devriez être méchant surtout après ce que j'ai fais avec la pierre...
- On en a déjà parlé.
- Je sais... C'est juste... Étrange.

Après plusieurs minutes Harry s'engagea sur un parking et arrêta le moteur une fois la place trouvé. Il descendit sans un mot alors je fis de même. Il verrouilla la voiture et il se dirigea vers un petit café et je le suivis. Nous commandions un chocolat chaud chacun avec des pan-cakes.

- C'est vraiment bon. Dis je.
- Ouais, je sais.
- Vingt ans.
- Pardon ? Demanda-t-il confus en levant la tête vers moi.
- Vous avez vingt ans.

Il rigola et en posant ses couverts puis il posa les coudes sur la table en joignant ses mains puis il appuya sa bouche contre elles.

- Tu me donnes vraiment vingt ans ?
- Environs.
- Pourquoi veux tu t'en savoir mon âge ?
- Je ne sais pas... Vous connaissez beaucoup de choses sur moi et... Moi rien.
- Tu oublies que nous ne sommes pas des amis toi et moi. Nous avons une relation différente des autres.
- Je sais...

Je baissa la tête et commença à jouer nerveusement avec mes mains. Toute cette histoire était stupide.

- Vingt trois. J'en ai vingt trois.

Je leva la tête et lui souris. Après quelques minutes nous nous levions pour aller faire les magasins, je n'aimais pas qu'on me paye des choses mais dans cette situation nous n'avions pas le choix. Je visitais le magasin et Harry traînait des pieds derrière moi, il était surtout là pour me surveiller. En fait il était mal à l'aise car nous étions dans un magasin de sous vêtements, il aurait dût m'en prendre plus s'il voulait éviter cette situation. Après quelques minutes j'avais aux moins une dizaine d'ensembles qui me plaisaient alors je partis les essayer, je rentra dans la cabine, Harry était appuyé contre le mur en face et son regard fixait le miens. Je tira le rideau et je me retrouva dans cette petite cabine. En peu de temps j'avais essayé plusieurs ensembles, le dernier était celui en dentelles rouges, je le trouvait vraiment très joli, j'allais l'enlever lorsque Harry rentra brusquement dans la cabine en posant une main sur ma bouche pour éviter que je cris, son regard se posa sur mon corps simplement couvert par mes sous vêtements en dentelles.

- Je... Enfin... Désolé mais les flics sont là. Chuchota-t-il.

Il enleva la main de ma bouche et ouvrit légèrement le rideau pour voir ce que faisait les policiers puis il le referma et se remit en face de moi? La cabine était vraiment petite donc j'étais collé à Harry, mes mains se trouvaient contre son torse et les siennes sur ma taille.

- Ils rigolent avec la caissière. M'indiqua-t-il. Les cons... Ils ne peuvent pas se magner ? J'ai chaud merde.

Effectivement ses mains étaient chaudes contre ma peau, lui et moi voulions vraiment que les policiers se dépêchent, j'étais assez mal à l'aise de me retrouver dans cet espace restreint à moitié nue avec lui contre moi.

- Vous pouvez arrêter de me regarder ?
- La dentelle rouge sur une femme m'a toujours plût... Alors sur toi c'est... Ça te va bien.
- Je suis mal à l'aise là... Donc arrêtez de me mater.

Il humidifia ses lèvres avant de mordre celle inférieur tout en regardant les miennes puis il releva les yeux vers moi avec un sourire en coin et une lueur inconnu dans ses yeux mais quelque chose me disait qu'il avait envie de moi, de m'embrasser et même plus peut-être je le savais à sa manière de le regarder où parce qu'il souriait face aux frissons que me procurait ses doigts effleurant ma taille tout en descendant vers mes hanches. Il s'approcha petit à petit de mes lèvres, je ferma les yeux et mon coeur s'accéléra.

- Je ne te ferrais rien, du moins pas maintenant. Murmura-t-il proche de mes lèvres.

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Hey ! Voila pour mon nouveau chapitre.
N'hésitez pas a me dire ce que vous en pensez !

Stockholm syndromeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant