Stockholm syndrome

Chapitre 1

Mon père n'était jamais là mais lorsqu'il prenait quelques vacances on en profité pour quitter la ville de New York et aller à Holmes chapel près de Londres. On avais un ranch et plusieurs chevaux. Je passais mes journées à m'occuper d'eux mais surtout d'un, mon cheval Wildfire, un étalon noir de race pur-sang anglais. Je partais plus souvent que mon père dans cet endroit car j'avais maintenant dix huit ans et je pouvais voyager seule.
Mon père allait arriver dans deux jours et je devais tout bien ranger avant son arrivé surtout que je voulais lui présenter mon petit ami Dylan Hoyt agé de dix neuf ans. Cela faisait environ sept mois que nous étions ensemble et je n'en avais pas encore parlé à mon père. Ma mère était parti de notre vie lorsque j'avais six ans, elle a rencontré un autre homme. Je pense que j'ai bien décris ma vie non ? Passons à l'histoire si vous voulez bien.

C'est un soir comme les autres où je me retrouve seul sans mon père. Dylan vient de partir donc je sors mon cheval du paddock pour l'emmener dans son box. Je sors ma mallette de pansage et sors l'étrille pour enlever la boue.
Après une heure a m'occuper de mon cheval je lui mis la couverture et je lui enleva le licol. Je ferma la porte du box avant de faire une derrière caresse a mon cheval. Il se cabra et je remarqua son stresse.

- Calmes, tu as besoin de dormir, tout comme moi. Dis-je en baillant.

Je rentra chez moi et brossa mes cheveux bruns avant de me les attachés en queue de cheval. Je comptais aller me laver mais un bruit se fit entendre au rez de chaussée.

- Dylan ?! Tu as oublié quelque chose ?!

Je ne pensais pas à un seul instant ce qui allait ce produire.
Je descendis les escaliers vers la cuisine, toute la maison était plongée dans le noir mais lorsque j'alluma j'ouvris grands les yeux face à ce qui se tenait devant moi. Un homme vêtu de noir et un bonnet de même couleur cachait son visage, avec seulement trois trous qui laissait apparaitre sa bouche et ses yeux. Je courus et monta jusque dans ma chambre avant de m'enfermer à clé et de saisir mon portable pour appeler la police. Et merde plus de batterie ! Je pris mon chargeur et le brancha avec mes mains tremblantes.

- Je sais que tu es là, facilite moi la tache et sors de ta cachette. Ordonna l'homme.

Je tenait mon téléphone dans mes mains priant pour qu'il charge vite. Mes larmes coulaient le long de mes joues et c'est lorsque j'entendis ses pas et que je vis l'ombre qui venait de sous ma porte que j'arrêta mes sanglots. Il était là devant la porte et il ne bougeait pas. Mais une deuxième personne arriva, je pouvais les entendre chuchoter mais ce n'était pas assez clair pour que je puisse tout déchiffrer. Les pas s'éloignèrent et je souffla de soulagement mais après quelques secondes d'un lourd silence le craquement brutal de la porte résonna dans ma maison. Je poussa un énorme cris et les deux hommes s'approchèrent de moi. Comme une mongolienne j'étais dans le coin de ma pièce piégé par ces deux mecs masqués. J'attrapa ma lampe de chevet et je la cassa sur la tête d'un des mecs puis je passa en courant mais il m'attrapa le pied ce qui me fit tomber sur le parquet mais mon front cogna le rebord de mon lit. Je me tourna passant une main sur mon front, un liquide chaud se fit sentir sur ma main : du sang.

Je leva la tête vers mon agresseur, il était au dessus de moi un sac en tissus à la main.

- Fini de jouer.

Il mit ce sac autour de ma tête pendant que l'autre me menotté. Je sentis deux bras me porter comme un vulgaire sac à patate pendant plusieurs minutes puis on me jeta dans une voiture, un van je pense car j'avais de la place pour bouger et lorsqu'il démarra je me sentis basculer en avant.
J'étais prise au piège.

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