SPRING- Part one

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« On fait la fête, on se bourre la gueule, on rencontre des gens, on s'aime, on s'embrasse, on brave les interdis, sans penser à demain.Puis arrive demain, et on grandi, on devient adulte, on travaille, on s'angoisse, on paie, on pleure. Et le passé fait surface. Il fait surface et renverse toute votre vie. »

Avril revient, les arbres ont repris leur feuilles, les premiers bourgeons sont sortis. Les étudiants parlent de leurs futurs vacances. Et moi je suis bloquée dans un stage minable, je passe mes journées à faire des photocopies et distribuer des cafés aux divers employés. Pour tout vous expliquer,je veux devenir journaliste, et quand j'en ai parlée à ce qui me servait de professeur principal, celui-ci m'a prévenu qu'il fallait éviter les stages, et plutôt « se vendre » et essayer de décrocher un emploi de suite, et j'aurais eu pas mal de chance parce que je ne me serais pas posée de question et aurait osée de suite, et il faut dire que c'est ce qu'aime ce genre d'entreprise.

Évidemment je ne l'ai pas écouté.

Aujourd'hui, la première fois depuis deux mois, on m'a permis d'allez sur une interview avec une autre journaliste, pour l'occasion, j'ai sortie le grand jeu : jupe crayon, petit chemisier blanc enchérit d'un blazer noir, mes petites bottines à talon au pieds, je pars de chez moi afin de rejoindre le lieu de rendez-vous donné par ma « collègue ». Je ne l'ai jamais vu, apparemment elle a été en déplacement et elle revient, ici à Londres pour cette fameuse interview, et puisque tout le monde est ultra occupée, on m'a refilée le sale boulot : le toutou.Enfin j'imagine, je verrais pas pourquoi, cette jeune femme s'intéresserait à une stagiaire qui connaît mieux la machine à café que son chef de stage.

 J'arrive devant l'adresse donnée, et je me remercie de m'être bien habillée : Je me trouve devant le nouveau bar qui a un très gros essor dans Londres, c'est une sorte de Bar ou différents artistes peuvent se produire sur scène. Une jeune femme s'approche de moi, un large sourire aux lèvres, elle me tend la main tout en énonçant son prénom.

- Line Bethers. Tu dois être Eden James, je suis ta chef de stage, je suis contente de te rencontrer, enfin. J'imagine que ça n'a pas du être du gâteau tes deux premiers mois, mais maintenant je suis là, on va pouvoir faire quelque chose de vraiment bien. J'ai bien reçue ton mail avec toute les infos sur le Dj qui va venir ce soir, tu m'as avancée dans mon travail, j'étais débordée en plus, c'est super.

 - Je vous en pris, je suis là pour ça. Et oui c'est bien moi, je suis Eden James. 

- Très bien. Bon, ce soir c'est très simple, je pose les questions et tu regardes. Je te laisse l'invitation, étant donné que tout va aller très vite, tu pourras profiter de la soirée. 

Je pris l'invitation qu'elle me donnait et la rangeait soigneusement dans mon sac, puis elle me fit signe de la suivre. Une fois à l'intérieur, nous traversons la salle et nous retrouvons dans les loges, je m'assieds aux côtés de ma chef de stage et écoute attentivement l'interview.

Le jeune homme devant nous est vraiment ambitieux et Line me confie que dans quelques mois, ce sera sûrement une célébrité à part entière. Je ne sais pas si c'est vrai, mais je pourrais toujours me venter que je l'ai connue avant tout le monde, d'autant plus que sa musique n'est pas si mal.

Après une bonne heure, nous rejoignons la pièce où se déroulera le show, et autant dire que la salle est bondée. Nous rejoignons le bar et nous nous asseyons sur ces grands tabourets, je commande un « sex on the beach », nous entamons alors une brève conversation avec Line, elle me parle du travail, je lui parle de mes projets d'avenir.Une petite heure plus tard, elle part rejoindre ses amis, mais je ne vais pas avec elle préférant rester seule.

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