Jojo-21

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La chambre 313

Le pied près du miroir, il souriait satisfait de son propre reflet souriant. A ce moment il ne pouvait pas se sentir aussi satisfait de lui-même, de sa vie, de son intelligence ; non ; c'était bien plus que ça. Il était doué, parfait, la perfection de la perfection. C'était une profondeur de connaissances que seul un homme comme lui pouvait connaître. Son sourire charmant s'élargissait et un rire parcourait ses tympans. Intérieurement, il sentait le pouvoir, la supériorité, la domination.Extérieurement, il sentait la liberté, l'adoration, l'admiration.

Cet homme avait tout pour être un dieu.

Pour commencer, son passé était parfait ainsi que son présent et sûrement son futur. C'était prévisible.

Il croisait le regard du chauffeur, un regard glacial et malheureux qui nous raconte tout sur lui. Le chauffeur abaissait sa tête envers cet homme d'haut prestige. Pas besoin de pancarte ou autre il suffisait de le regarder, de regarder ses yeux.

Ses yeux marrons orangés, comme une graine pourrie sur un champs, aucun corbeau n'ira le chercher. Tellement il est pourrie, aucune créature rusé ou affamé pourrait l'avaler. Juste son regard donnait froid dans le dos et un frisson parcourait votre colonne vertébral lâchant une décharge électrique qui vous ferais soumettre à lui.

Il prenait sa sacoche noire et l'ouvrit, l'homme sortit un papier vierge où il écrivait par la suite l'adresse de l'hôtel qu'il avait réservé.

Un quatre étoiles qu'il devrait noter. Il était un homme important, un homme qui imposait ses règles.

C'était un matin gris à Paris. Tout le monde devrait se lamenter qu'il fasse si mauvais temps, mais lui il adorait la pluie. Temps où la peur règne.

Il se rappelait alors que ce jour qu'il vit est celui D'Halloween. Fête miraculeuse où on peut faire peur à qui on veut.

Il découvrit alors l'hôtel qu'il allait tester.

Un énorme immeuble s'imposait face à lui. Une menace selon lui, une provocation. Ses hôtels était clairement plus grand et imposant.

Cet homme était aussi un homme d'affaires, un homme parfais di-je ?

Je l'ai dit.

Il rentrait et découvrit l'accueil.

Le papier peint était blanc, le carrelage noir, les canapés gris.
Aucun style, aucune imagination.

Il rigolait de manière hautaine avant de noter sur un carnet une croix signe de désaccord.

On lui confiait les clefs, chambre 213.

Il arrivait dans sa chambre et posait sa valise près du lit.

Le matelas était assez confortable, vis-à-vis de long et grand rideaux était étendus le long du mur et recouvrait les fenêtres.

Le papier peint était blanc cassé et le sol était une énorme maquette violette. Un canapé effet bulle de la même couleur était devant une télé 16 pouces dernier cri.

Il partait au toilette et vis ce que des hôtels de quatres étoiles devrait avoir avant de faire un signe affirmatif sur son carnet.

La nuit tombée, il essaya le restaurant de l'hôtel qui l'avait semblait pas mal.

La nourriture était fraîche et pour la plupart bio, il avait alors mis une bonne note.

Il montait dans sa chambre fatiguée et s'installait pour dormir.

Il se cachait sous les draps et fermait ses yeux.

Mais un bruit incessant taper de la chambre du haut. Il se levait agacé pour dire au voisin d'arrêter de faire du bruit.

Sadique PowaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant