La cité magique

Les aigles

La rue qu'elle traversai été déserte, seulement, des fois, quelques voitures à cerveau passaient. La plupart du temps, le conducteur dormait, laissant son intelligente voiture le mener à destination.

Enfin Abigaël arriva à sa maison, entièrement refaite ! Elle était à l'époque, la Tour Eiffel de Paris. On la voyait de loin, mais depuis que la ville avait été rasée et réaménagé d'immenses gratte-ciels, la Tour n'avait plus d'importance... Abigaël l'avait acheté à environ cinq millions d'euro. Un bon prix, personne ne la voulait. Maintenant, le monument de Paris était une immense tour d'un kilomètre de haut, recouverte de plantes magnifiques... La jeune fille se plaça en dessous de sa maison, sortie sa clé de son sac, appuya sur un petit bouton argenté puis un ascenseur se détacha des poutres de fer pour ouvrir ses portes devant Abi.

 La demoiselle se trouvai au dernier étage lorsqu'elle aperçut, par une fenêtre, un voyou du clan des aigles qui se promenait dehors, en équilibre sur la ferraille de la tour. Abigaël en avait plus qu'assez de tout ce monde qui se permettait d'escalader sa maison. Elle fouilla dans un tiroir sortit un harnais qu'elle enfila et une corde qu'elle attacha à son baudriers. Elle ouvrit une fenêtre de son salon, attacha l'autre bout de la corde à un anneau en fer et commença à faire la funambule à trois cents mètres de haut. Le voyou du camp des aigles était aussi attaché, mais à un immense élastique. Il regarda Abi à travers sa cagoule doré et se laissa tomber en arrière. Abigaël resta bouche bée quelques instants, mais le garçon réapparue, après avoir rebondie. Il retira sa capuche, laissant apparaître une soyeuse chevelure brune, des yeux vert foncés, et un visage aux traits fins... Il sortit un couteau de sa poche et couru vers Abigaël, prise de panique, la fille recula en mettant un pied dans le vide... Elle tomba craignant le moment où la corde allait la rattraper en se tendant et surement lui casser des côtes. Soudain le garçon qui chutait aussi s'agrippa à la corde d'Abi et, en pleine chute, commença à la couper...

- Mais arrête !!! Je veux pas mourir !!! Hurla Abigaël en tentant de lui donner des coups de pieds.

- Tait-toi, je veux pas te tuer !

Soudain la corde lâcha et l'aigle agrippa la taille d'Abigaël, en lui bloquant les bras, de façon à se qu'elle ne puisse pas se débattre.

- Au secours !!!!!!

L'élastique du garçon se tendit, et les fit remonter. Ce cinéma dura dix minute au moins, jusqu'à ce que l'élastique ne bougeât plus. Ils se trouvèrent à deux mètres du sol.

- Fais gaffe, je me détache, dis l'aigle.

- Non att... Aïe !

Abigaël se releva péniblement.

- Toi je vais te tuer ! J'appelle la police ! dit Abigaël en fouillant ses poches.

Elle devint pâle quand elle se rendit compte qu'elle n'avait rien sur elle. Alors elle courut mais tout à coup elle sentie une vive douleur dans la tête et s'écroula par terre.