Un trajet change tout..

9 0 0
                                    


Be my husband >< Ed Sheeran.

     La cloche vient de retentir, me libérant de cet ennuyeux cours d'histoire. Je me précipite dehors, voulant respirer de l'air. Je déteste rester enfermée plus de deux heures dans un fichu local où Mr. Simonet raconte pour la énième fois sa chute à cheval voulant expliquer pourquoi il ne pouvait pas écrire au tableau.
      Je me dirigeais vers mon vélo, quand on me poussa littéralement par terre. Je me lève et m'apprête à hurler de rage quand je vois mon 'agresseur' et me retiens avant de me ridiculiser. James Scott se tenait devant moi. Je suis sûre que c'est lui qui m'a poussé vu ce sourire trônant sur son visage.
      — Ne t'excuse surtout pas. ironisé-je.
      — T'inquiète pas, je n'y comptais pas. riposta-t-il.
       Sa réplique me coupa dans mon élan: quel culot! Je souffle d'exaspération et pars sans lui dire un mot de plus. J'ai ma fierté et je ne lui laisserais pas encore plus la chance de m'humilier.
       Merde, mon vélo. Tant pis, j'irai à pied, je ne veux y retourner pour qu'il se moque de moi une fois de plus.
       J'avance le plus rapidement possible, pour m'éloigner du lycée le plus vite, quand un bruit de moteur retentit juste à côté de moi. Encore lui, il me cherche trop.
       Depuis le début de l'année, il n'arrête pas de me charrier et il a choisi la mauvaise personne. Peut-être que pour le moment, je n'ai pas encore réagis à ses piques, mais quand je commencerai, il pourra dire au revoir à sa dignité.
       Mais, c'est la première fois qu'il fait ça à quelqu'un, ce n'est pas comme ci il avait une réputation d'être un idiot lourd.
       La fenêtre côté passager descend, s'il veut me narguer qu'il le fasse je m'en fous. C'est très bien d'être à pied, au moins je fais du sport. Bon, lui, il n'en a pas besoin, mais moi oui.
      — Tu veux que je te ramène? me propose-t-il et étrangement cela était dit d'une manière douce.
      — Non, je fais mon sport. lui craché-je.
      — Ravale ta fierté et monte dans cette bagnole.
      Comment savait-il que c'était que pour la fierté? Ok, il pleuvait et j'avais mal aux jambes.
      Finalement, je rentrai dans la voiture. Il roula et je lui donnais les indications, pas plus. Mais d'un coup, il fait demi-tout.
      — Où tu m'emmènes ? Je savais que je ne devais pas rentrer. m'écrié-je.
       Il se taisait malgré mes protestations. Il n'avait pas le droit, il me kidnappait.
      — Julie, arrête d'hurler tu me donnes mal à la tête.
       Ce fut ses seules paroles pendant le reste du trajet. Encore une fois, il casse mes répliques. Quel con!
       Un silence régnait, on ne pouvait qu'entendre le ronronnement du moteur. De temps à autre, les freins crisser. Il se gara devant un café.
      — Tu viens ou tu continues de râler? demande-t-il ironiquement.
      Je souffle et quitte la voiture. Il me tend sa main que je pris dans la mienne et nous rentrons dans l'institut.

*

      — Et c'est comme ça que tout a commencé? demande Louis à sa mère.
     — Oui, allez au lit! répondit-elle.

----------------------------------------------------

Nda : hey, voilà la nouvelle pour cette semaine. Je sais, je n'ai pas posté celle d'avant mais je suis submergée de boulot, mes examens commencent bientôt et mes professeurs me donnent pleins de choses..
Mais! Je suis revenue avec une nouvelle joyeuse :).
Entre autre pour ce qu'il s'est passé vendredi.
Cela me dégoûte que quelqu'un peut penser faire un tel acte. C'est de la pure connerie humaine. À quoi pensent-ils avant de commettre ces horreurs?
Je souhaite donner toute mon empathie aux personnes endeuillées. Vous êtes fortes.
Xx.

NouvellesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant