Chapitre 7

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Martina

Après la discussion avec la mère de Jorge, j'étais très énervée. Je ne savais pas pourquoi, mais, j'en voulais à ma mère car elle avait quand même ouvert à Madame Blanco, alors qu'elle savait pertinemment que je ne voulais plus entrer en contact avec un proche de Jorge.

Je descendis après avoir répondu à Jorge et je me dirigeais pour aller chez mon père qui était la dernière personne qui pouvait être avec moi pour le réconforter. Je vivais l'agissement de ma mère comme une trahison la plus profonde et la plus dure.

-Où vas-tu jeune fille ?,me demanda ma mère.
-Quelque part, dis-je sur le ton le plus sec au monde.
-Non. Tu restes ici !,m'ordonna ma mère.

Elle me tapait encore plus sur le système.

-Maman je n'ai plus seize ans et je suis majeure. Alors laisse-moi tranquille. Tu as fais assez de choses pour aujourd'hui tu ne crois pas ?,lui rappelais je.

Sur ces mots, je claqua la porte d'entrée et je partis en direction de chez mon père. Je n'avais pas envie de voir débarquer Jorge si il venait chez moi après la discussion avec sa mère surtout, si elle lui avait dit que j'étais à Buenos-Aires. Même si elle m'a promis de ne rien dire, mais, c'est sa mère, et elle va lui dire j'en suis sûre. Alors, cette pseudo dispute, est un simple alibi.

Sérieux, si il sait que c'est moi, ma vie au studio va être un pur enfer. Ce sera mon ex, mon prof et le mec qui ne veut pas tirer un trait sur moi. Moi, je suis bien avec mon copain... Enfin, je ne sais pas, depuis quelques temps, j'ai l'impression de ne plus ressentir pour lui. C'est un gars super, et nous avons vécu une superbe année tout les deux mais, je sens que c'est la fin de notre petit bout de chemin ensemble.

J'arrive devant chez mon père, qui n'était pas là. Il fallait que j'aille chercher les clés de sa maison car bien-sûr, je ne les avaient pas sur moi. Ce serait trop beau pour être vrai !

Je fis donc demi-tour quand lorsque que j'arrivais à la hauteur de chez moi, je le vis. Putain ! Jorge était là ! Sa mère lui avait dis ! Je ne voulais pas qu'il me voit, hors de question que je l'affronte maintenant. À peine je le voyais, les larmes que j'avais refoulé tout ces mois et lorsque que je repensais à nous, et à lui. Je les avaient refoulées, et là, elles risquaient de sortir comme ça. Hors de question.

Il frappait sur la porte. Super w la voiture de ma mère n'était pas là, elle devait être partie à ma recherche comme chaque fois qu'on s'engueule et que je pars.

Putain ! Il n'allait pas partir, il avait l'air décidé.

-Que faire ? Que faire !?, me répétais je.

Si je passais, il allait me griller ! Putain dans quelle merde je suis ! Allez soit forte et affronte-le ! Putain !

-Ouh !,expirais je. Go !

Dis-je en me retournant. Tant pis, le studio est la seule chose que je veux faire ! Alors si je dois affronter ce mec je dois le faire pour vivre mon rêve le plus cher !

Je commença à m'avancer, quand il frappa de nouveau sur la porte.
Je dus me résoudre à parler.

-Oh ! Tu te calmes !,lui criais-je.

Il se retourna vers moi avec un regard surpris. Il voulu avancer vers moi mais je ne voulais pas qu'il s'approche.

-Stop ! Tu restes à ta place !,lui ordonnais je.

J'avançais vers lui pour ouvrir la porte d'entrée. Hors de question qu'on parle dehors à la vue de tout le monde.

-On va parler dedans. Mais avant je préviens ma mère de ne pas revenir avant que je l'ai rappelé. Monte dans ma chambre, tu sais où elle est.

Il approuva et entra dans la maison. Il prit la direction de ma chambre.

Je prévenus ma mère de ne pas rentrer et elle approuva. Elle me laissait une heure et demie pour mettre les choses aux claires.

Je monta pour le rejoindre et ferma ma porte. Je m'appuya contre celle-ci et je soupira bruyamment.

-Avant que tu ne parles, je suis bien une élevé qui passe l'audition d'entrée au studio. Je n'ai pas envie autant que toi que tu sois à nouveau mon profil car tu sais ce qu'il s'est passé à cause de ça. Mais je tiens à te dire une chose, tu m'as terriblement manqué !,lui souris je.

Il baissa sa tête pour absorber toutes mes paroles. Il la releva et j'aperçus ce sourire avec cette foutue fossette qui me fait craquer !

-Toi aussi !,me dit-il. Tu m'as terriblement manqué Tinita !,dit-il en tapotant la place pour m'inviter à le rejoindre.

Je le rejoignis et cela me faisait bizarre d'être aussi proche de lui.

-Pourquoi es-tu venu ?,le questionnais je.

Il baissa la tête et la releva. Je pus lire dans ses yeux qu'il avait des problèmes.

-Tu as des problèmes ?,lui demandai-je.
-Non aucun. N'en parlons pas !,décida t-il.

-Parlons-en Jorge !

-Non ! Ne gâchons pas le plaisir de nous retrouver !,dit-il. Tu m'as tellement manqué..., répéta t-il en me caressant la joue.

On verrouilla nos regards,et toutes les émotions que j'avais ressentis avec lui refirent surface.

-Tu n'as pas changé...,dit-il en de rapprochant de moi.

Je savais pertinemment où il voulait en venir. Je ne voulais pas , mais je ne pouvais pas non plus lui résister.

-Tu es toujours aussi belle...,dit-il en n'étant qu'à quelques centimètres de mes lèvres.
-Jorge... Ce n'est pas raisonable...,lui murmurais je.

Toute conviction m'avait quitté.

-Rien n'est raisonnable lorsque que je suis avec toi..., dit il en déposant ses lèvres sur les miennes.

*Passage un peu lemon*

Je le laissa faire car ces baisers m'avait manqués. C'est fou comment il embrasse encore mieux que la dernière fois. Ses lèvres douces sont exquises.
Le baiser qui est tendre au début devint plus fougueux, il mit son poids de corps sur le mien, ce qui me fit céder et je m'allongea sur mon lit. Son corps de retrouva à qualifourchon sur le mien. Je savais que ce n'était pas bien, mais cela m'avait tellement manqué.
Le temps des baisers laissa place aux déshabillage. Son torse musclé m'avait tellement manqué, la volupté de sa peau. Il délaissa mes lèvres, pour descendre le long de mon cou, ce qui m'arracha un frisson de plaisir. Il était si doué ! Le temps passa à une vitesse grand V. Nous étions complètement nu, j'étais prête à l'accueillir quand, il arrêta ses caresses, pour me regarder droit dans les yeux.

-Je t'aime Tini, me déclara t-il.

∞Estudias de música complicadasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant