Daryl Dixon, mon papa extraordinaire.

Chapitre 1.

- Lydia, reste près de moi.
- Maman, j'ai plus 4ans. Soufflais je en resserant la main de ma demie sœur.
- Moi j'en ai 5 ! Dit elle avec un large sourire.
- Bien sûr Lydia, mais là on est pas dans un monde très sécurisé hein si tu avais remarqué.

Je soupire un bon coup et vérifie bien que j'ai mon couteau. Nous avions récuperé ces armes par ci par là. J'aime l'aventure, bon ce monde me fait flipper, bien sûr, mais même là ma mère est trop sur mon dos. Bon, je la comprends quand même, on a toujours été proches et fusionelles.

Ça fait longtemps que nous marchions, à la recherche d'un endroit pour la nuit. Il faisait frais et humide, mes jambes me font un mal de chien.

-Maman ? Dis je en trainant les pieds.
-Oui chérie ?
-Tu crois qui si papa aurait été là on serait déjà en sécurité ?
-Je te l'ai déjà dis, parle pas de ça.
Son ton était devenu dur et froid. Elle détestait que je parle de mon père. Je le connais à peine. Je ne sais rien de lui, ma mère ne veut rien me dire. Je ne sais rien. Je sais juste que je porte son nom. C'est un peu bête, même beaucoup, mais je me dis peut être qu'avec l'apocalypse je vais le retrouver, s'il n'est pas déjà mort...

Nous arrivons devant une petite maison en pas très bon état. Ma mère regarde par la fenêtre, elle toque et attend quelques minutes, elle me jette quelques regards auquels je ne montre aucune attention.

-Tiennez vous prêtes, on entre. Me dit elle.

J'attrape mon couteau, elle aussi. Elle pousse la vielle porte. Nous entrons doucement, en essayant de faire le moins de bruits possible. Comme à son habitude, Alice suit de très près notre mère. Ma mère ne voulait pas qu'on se sépare pour fouiller. C'est vrai que ça me rassurait plus quand même de rester avec elle. On entre dans la cuisine, rien. Dans la salle de séjour, rien aussi. Aucuns bruits ne se faisaient entendre, à notre plus grand bonheur.

-Aller, l'étage maintenant.
-Je pense qu'il n'y a rien. Déclarais je.
-Il faut en être sûr Lydia.
-Je sais...

Nous montons l'escalier, des marches craquent sous notre poids, niveau discrétion on atteint du niveau ! Je grimace à l'entente des bruits. Arrivées sur le palier je regarde tout autour de moi. Etonnament c'est bien rangé, comparé au rez de chaussé. Nous entrons dans une chambre, très sobre. Aucun bruits, il n'y a personnes.

- Enfin une maison sans rôdeurs... Chuchotais je en souriant.
- Oui ! S'entousiasma Alice.
- Bon, il y a vraiment personne, aller on va chercher si il y a à manger.

Nous descendons dans la cuisine, j'ouvre les placards, je prends quelques conserves, des barres de céréales, que je mets dans mon sac et dans celui de ma mère.

-Viens, on va manger ça. Me dit elle en me tendant une boîte à moi et à ma sœur.

Nous prenons place à la table située dans la salle de séjour. Nous mangeons tranquillement, nous ne nous parlons même pas. Je suis dans mes pensées quand ma mère m'interrompt:

-Hé ho, à quoi tu penses ?
-À papa. Dis je d'un ton agacé.

Je vois ma mère rouler les yeux. Je veux savoir qui il est et surtout qu'est ce qu'il s'est passé entre eux pour qu'il met... Abandonée ? Ouais, c'est le mot. Il doit y avoir une explication à tout ça, et surtout pourquoi ma mère ne veut elle pas me parler de tout ça... ?

- Quoi ?! Dis je aussant la voix voyant l'air que prenait ma mère.
- Arrête de penser à lui.
- En même temps je peux pas penser quelque chose de lui, je ne sais rien sur lui ! A part qu'il s'appelle Dixon ! Et qu'il m'a abandonnée !

Ma mère reste muette, le regard planté sur sa conserve, Alice elle nous regarde ne sachant pas quoi dire, malgré son jeune âge, elle était ''habituée'' à nos disputes sur ce sujet sensible...

- Tu veux savoir pourquoi je pense à lui ?! Parce que je veux savoir si c'est une personne dégueulasse qui abandonne ses gosses comme ça, où s'il a une raison valable ! Parce que oui, moi je réfléchie beaucoup !
- Je le déteste, tu le détestes.
- Je ne sais pas si je le déteste ! Mais c'est sûr que pour l'instant c'est pas de l'amour paternel que j'ai pour lui !

Ma mère me regarde choquée de mes paroles. Je ne lui avais jamais dis ça avant, en tout cas, pas comme ça.

Je me lève d'un bon, les larmes aux yeux je monte à l'étage, je m'enferme dans une chambre et m'écroule sur le lit. Je pleure. J'entends ma mère monter, ca me rapelle toutes les fois ou je pleurais énormement après m'être disputée contre ma mère, après avoir eu une très mauvaise journée au lycée, un peu comme aujourd'hui, sauf que ce n'était pas l'apocalypse.

Ma mère toque. Je relève la tête et m'approche de la porte doucement avec toujours des larmes aux yeux.

- Chérie ! Ouvre moi s'il te plait ! Joue pas la comédie !
- La comédie ?!
- Lydia ! Je te comprends plus ! Pourquoi tu réagis comme ça ?! Tout ce qui t'importe dans ce monde de merde c'est ton foutu père ?!

Je donne un coup de poing contre la porte.

- Parce que c'est la fin du monde ! Et que je me rends compte qu'il me reste beaucoup trop de questions sans réponses à propos de mon foutu père comme tu dis si bien ! M'énervais je.

J'éclate en sanglots. Mes nerfs lâchent... Je redonne un coup dans la porte puis je tourne en rond dans la chambre en passant mes mains dans mes cheveux, et en en balançant les objets qui me tombent sous la main. À première vu c'est une chambre d'adolescente, des CD et des magasines reposaient sur le bureau. Je trouve un verre que je balance contre le mur.

Je tiens ma tête entre mes mains puis m'assois contre les portes d'une armoire.

- Lydia ! Arrête !! Crie ma mère en pleure, derrière la porte, d'un ton apeuré et angoissé.
- Lydia ! C'est Alice ! Écoute maman ! Hurle ma sœur de sa voix d'ange.

Je me stop en entendant sa voix douce et respire profondement, essayant de me calmer, je m'énervais très vite, le monde de maintenant n'arrange pas ce côté de mon caractère.

Je sens une pression derrière moi. Je me lève doucement et me retourne face aux portes de l'armoire. J'essuis une larme avec mon pouce, j'attrape la poignée et ouvre doucement la porte. Un rôdeur sors d'ici, mains en avant. Il m'attrape directement au col. J'hurle de peur.

- Lydia !? Qu'est ce qu'il se passe ?!
- Maman !

J'entends ma mère et ma sœur paniquer de plus en plus derrière la porte.

Je me débats avec le rôdeur, il me fait reculer jusqu'au bureau contre lequel je butte violement, je maintiens le rôdeur aux épaules, il grogne de plus en plus en s'approchant de mon cou, je lui donne un coup de genoux dans le ventre pour l'éloigner de mon visage, il recule un peu, j'en profite pour trouver quelque chose pour me défendre sur le bureau. Je remarque que je n'ai pas mon couteau sur moi, je l'ai laissé en bas pendant que je mangeais... J'attrape une paire de ciseaux. Je me retourne à temps et poignarde le rôdeur au sommet de son crâne pourris. Il tombe à terre. J'ai tué un rôdeur.. Sans couteau, ni arme à feu.. Avec des ciseaux trouvé de justesse, je me suis battue, pour la première fois depuis que cette merde a commencé.

-Mon dieu, Lydia, je t'en pris ouvre ! Paniqua ma mère.

J'enjambe le corps du zombie et ouvre à ma mère. Elle regarde le corps, ses yeux s'agrandirent et sa bouche forme un rond. Ses yeux commencent à se remplir de larmes. Elle me prend directement dans ses bras, Alice nous rejoins.

[Multimédia: Lydia.]

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Angel_Dixon