Silence

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Paul c'était donc le nouveau mec de ma mère.
Je l'aimais plutôt bien, il prenait la place du père qui n'abandonnait pas, il prenait la place d'un père qui lui, ne m'abandonnerait pas.
Puis, il rendait de nouveau ma mère heureuse et comment faire la capricieuse quand on revoit une lueur dans un regard depuis fort longtemps éteint.
Elle était épanouie, et n'avait aucun gène face à notre présence, ma présence.
Des jours comme celui-ci il y en avait pleins. Je savais qu'après les cours il fallait mieux se balader pendant une bonne heure dans le quartier mais là j'étais fatiguée et énervée alors je suis rentrée.
La porte toujours ouverte, rien de nouveau.
Le couloir dans un état puéril, les chaussures jetées partout, la poussière, l'ampoule que je n'ai jamais vu allumé, le manque d'air.
Il va falloir que je range, rien de nouveau.
Passer devant le salon sans être vue c'était l'objectif et c'est à quelque centimètre de la porte de celui-ci que biensur j'ai trébuché et biensur j'ai atterri face à ma mère, les seins nues, un god bien enfoncé dans l'cul sous les coups de reins de Paul, le sauveur.
Je pense que dans une famille normale ils se seraient arrêtés , gênés auraient présentés des explications, peut-être même des excuses pour ce moment qui ne devait être partagé. Mais je ne suis pas dans une famille normale.
« Laure » dit ma mère entre deux cris, « viens ma chérie ». « Déshabilles-toi ».
Il fût un temps où je refusais, mais j'ai vite compris que je n'avais pas le choix. C'était sois j'obéissais, sois je finissais frappé et obligé de le faire. Alors en retenant mes larmes, j'ai enlevé les vieux vêtements qui étaient à mes grandes-soeurs auparavant et je me suis laissé faire.
Paul se retira de ma mère et vint vers moi, puis s'enfonça dans mon corps sous les paroles de ma mère répétant à chaque fois « Quand on est moche, on s'arrange pour au moins être une femme ». Une fois que celui-ci explosa en moi, elle approcha, m'obligea à la lécher et m'embrassa lâchant un tendre « je t'aime mon bébé ».