What If It Was A Dream? [Nash Grier]

13.11.15 #PrayForParis

(je suis désolée, ceci n'est pas un chapitre, mais les choses devaient être dites. Je remercie ceux et celles qui liront)

07.01.15
13.11.15

Deux dates qui marqueront, non seulement l'histoire de la France, mais aussi celle du monde entier, mais elles marqueront particulièrement nos esprits.

Je ne sais même pas par où commencer, peut-être juste au moment où j'ai appris ce qu'il se passait à Paris.

J'étais en train de parler avec mes amies sur Facebook quand l'une d'entre elles nous a dit

"Putain, y a eu un attentat."

Ces mots, dit comme ça, c'est tellement léger je trouve par rapport à l'atrocité de ce qu'il s'est passé à Paris.

Des hommes, des femmes, des enfants, des gens comme nous ont été tués en cette soirée du vendredi 13 novembre 2015.

Et pourquoi?

Rien.

Ces gens n'ont rien fait, certains buvaient un café, certains mangeaient au macdo, et d'autres allaient voir un concert. Des choses que vous et moi faisons.

Qui n'est jamais allé au macdo?

Qui n'a jamais prit de café ou ne s'est jamais assis à une table dans la rue avec sa famille?

On peut dire que 99,9% des gens ont fait ça une fois dans leur vie, et ça aurait pu être eux.

Ça aurait pu être nous.

Les coups de feu ont retenti, les bombes ont résonné. Tout ça sur des gens, des familles, des couples... Ils sont morts .

"Les recherches ont cessé, Marie à été retrouvée morte au Bataclan"

Informe une femme,

"Ils ont tiré sur les gens à terre, on a patienté puis j'ai sortit ma mère de ce massacre une fois les terroristes partis" Dit un homme en pleure,

"Mon père a survécu à la prise d'otage, il a du faire le mort pendant que les gens se faisaient buter un par un. Il était couvert de leur sang" Témoigne un jeune,

"Les téléphones sonnaient dans les poches des cadavres." Dit un autre,

"Je n'ai plus de mots, que des larmes. Marie et Mathias nous ont quittés tous les deux." Tweet une fille de 18 ans à propos de son couple  d'amis,

"J'ai offert la mort à mon fils, pensant lui offrir une place de concert" Pleure  une mère.

Un enfer.

C'est le mot qui définit parfaitement la situation. Même le diable n'a plus rien à faire dans ce monde car l'humain fait son boulot à la perfection.

Les images des gens dans la rue, une femme se tenant la jambe en l'air, en sang, plus loin, des cadavres, du sang au sol, les ambulanciers aidant au possible les blessés, les femmes qui hurlent, les autres qui pleurent...

Ces gens n'ont donc aucun scrupules?

Enfin, ces gens, ces montres!

Je ne veux même pas donner toute forme d'humanité à des meurtriers comme eux, eux, ils se nourrissent de la douleur, de la mort des autres, ils tuent, ils butent, ils massacrent, ils terrassent.

Je ne saurais décrire mon ressenti face à toute cette violence, ce malheur qui ce sont abbatus sur la France, et oui, la France entière.

Car ça c'est passé au coeur de notre pays, la ville des lumières, Paris. Mais ça aurait pu arriver à Lyon, Marseille, ou même une ville quelconque. S'ils le veulent, ils peuvent agir à des endroits différents et ça, sans ce soucier des vies autour d'eux, de toute la souffrance qu'ils propagent.

C'est la qu'on se rend compte qu'on risque chaque jours notre vie, ou même celle de nos proches.

Je pense qu'on devrait normalement vivre dans un monde d'amour et de paix, mais on se comporte comme des animaux n'oseraient même pas se comporter.

L'humain est cruel, et ça me desole que des innocents ses soient trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Je porte toutes mes condoléances aux proches des victimes.

Mais on ne se laissera pas abattre, ils ont frappé une fois à Charlie Hebdo, ils ont frappé une deuxième fois hier, mais ce qu'ils ne savent pas c'est qu'ils nous unissent, ils nous rendent plus forts en faisant ça. Un jour, on sera prêts, et ils regretteront leurs actes.

En attendant, relevez vous, montrez que vous êtes la pour votre famille, vos amis, pour la France.

Je suis debout, et je n'ai pas peur.

La France est debout,
nous n'avons pas peur.