8 Août
Je me sens seule, enfermée dans cette sorte d'asile. Ma mère vient pourtant me rendre visite mais je vois bien de la pitié dans ces yeux autrefois emplis d'amour et de sincérité. Maintenant elle regarde sa pathétique fille et a honte. Les gens dans la rue la montrent du doigt : Oui c'est elle la mauvaise mère qui a mal éduqué sa fille. Cette dernière sort tous les soirs et ne rentre qu'à l'aube et sa mère ne bronche pas. On raconte que j'étais une fille de la rue, que je me droguait. Mais personne ne sait. Les adultes me regardent tous avec cet air réprobateur. Mais ils ne se doutent de rien. Ils concluent mon histoire, ma vie par de simples ragots, de simples suppositions. D'autres me plaignent et c'est les pires. J'aimerai tous leur dire à quel point JE les plains. Je suis peut être folle, j'ai peut être essayé de me suicider en comprenant toutes les erreurs que j'ai faites mais la vie est une suite d'expériences et j'ai appris de ces expériences et j'estime avoir vécu. On dit que je suis instable : même mon écriture vacille, mes yeux sont enflés et mes cheveux emmêlés. Mon monde bascule et pourtant je ne sais guère ce qui ma poussé à rédiger ça. J'ai juste trouvé un carnet et j'ai écrit.P.S : le 8 août c'est mon anniversaire.
P.S : Ce n'est pas une lettre, pourtant j'ai écrit un post scriptum car j'ai la sensation que je vais léguer ce carnet a quelqu'un. Serait-ce des confessions ? Non,trop pure.
Un témoignage ? Hum ... cela sonne trop juridique à mon goût. Disons que ce sont des mémoires.
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Journal d'une psychopathe.
RandomC'était un devoir de français, ça m'a amusé, j'ai parle de moi, peut être, devinez. L'amitié qui brise, la torture et le mental.