40. Pourquoi?

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~PDV Blue~

Un applaudissement suivi d'un rire raisonne dans la pièce. Je relève le regard et tombe nez à nez avec un inconnu. Il avait les cheveux noir corbeau et les yeux d'un bleu translucide.

«-Vous êtes, demandais-je.

-Personne, ma jolie, répondit-il. Personne..»

Il s'en alla en continuant de rigoler. Soudain, j'entends des cris qui proviennent du couloir. J'essaye d'identifier les voix mais je n'y arrive pas. J'entends quelques bouts de conversations.

«-Tu ne t'approches plus d'elle, hurla une voix.

-Ne t'inquiètes pas j'ai eu ce que je voulais. Je n'ai plus besoin de l'approcher, ricana l'autre.» 

Puis, les cris laissent place à des bruit de luttes. J'essaye de me lever de mon lit d'hôpital. Mais ma tête se met rapidement à tourner. Des bouffées de chaleurs m'envahissent et je me laisse retomber sur mon lit. Je me rallonge correctement et essaye de respirer calmement. J'ai l'impression d'être droguée. Comme quand Will m'avait droguée, avant que j'apprenne qu'il était le frère de celui que j'aime. Ma vue devient floue. Je remarque des silhouettes qui rentrent dans ma chambre. Je n'arrive pas à distinguer qui cela peut-être. J'ai tellement sommeil. J'ai l'impression que quelqu'un secoue sa main devant mes iris. Je cligne des yeux à plusieurs reprises mais ma vue reste assez trouble. Je sens la fatigue m'emporter.

~Rêve~

«-Mon cœur réveille toi, chuchota Nathan.

-Hm.

-Je n'arrive pas à calmer Junior, m'expliqua-t-il.»

Les pleurs de mon bébé arrivaient enfin jusqu'à mes oreilles. J'ouvrai les yeux rapidement et me levai. Une fois debout, je remarquais que Nathan tenait Junior dans ses bras et qu'il le berçait, mais rien n'y faisait il ne faisait que pleurer. Je m'approchais de l'homme que j'aime et il me tendit notre enfant.

«-Et bien petit ange pourquoi tu pleures, demandais-je.»

Je commençais à le bercer en espérant qu'il se calme mais impossible. Il ne faisait que pleurer.

«-Tu devrais aller te coucher, conseillais-je à Nathan.

-Non je reste avec vous, répliqua-t-il avant de déposer un baiser sur mon front.»

Il déposa un autre bisou, mais cette fois-ci sur le front de Junior. Les pleurs de notre fils s'atténuèrent. Je ne savais pas pourquoi il pleurait. Je lui avais donné un biberon, il n'y a même pas deux heures. Il n'a pas de fièvre. Sa couche est propre. Il n'a aucune poussée de dent.

«-Tu veux dormir avec papa et maman, demandais-je.»

Soudain ses pleures se stoppèrent, je lui souris. Il avait dû faire un simple cauchemar. Je me retournais vers Nathan et nous nous recouchons tous les trois.

~Réveil~

Je me réveille doucement. J'ai l'impression que mon cerveau est sur le point d'exploser. Quand j'ouvre les yeux, je remarque que la luminosité de la chambre est plus faible que tout à l'heure. Mes yeux se remettent à balayer la pièce, comme lorsque je me suis réveillée la première fois. Tout est à peu près semblable. Sauf que cette fois, il n'y a ni ma famille, ni le médecin, juste Nathan qui s'est endormi sur l'une des chaises en fer. Je souris en le voyant dormir paisiblement, mais mon sourire disparu quand je distingue des nouvelles contusions sur son visage. Il y avait celles que Hugo lui avait fait, mais il y en avait de plus récentes.

«-Nathan, l'appelais-je.»

Il ne bouge pas, sûrement parce qu'il dort profondément. Je m'assieds doucement sur le lit et mets mes jambes dans le vide. Je me lève, sûrement et me dirige vers la chaise où se trouve Nathan. Je remarque que je suis encore sous perfusion. Heureusement, elle ne me gêne pas pour atteindre Nathan. Arrivée devant la chaise, je m'assied délicatement sur lui et l'embrasse tendrement. Il se réveille et entoure mon visage de ses mains. Je souris et il m'imite. Nous nous séparons, mais Nathan garde ses paumes sur mes joues.

«-J'ai eu tellement peur. Je te jure que j'étais à deux doigts de tuer ce connard, dit-il en essayant de rester calme.

-Qu'est-ce qu'il s'est passé, demandais-je.»

Il me porte et me rallonge sur le lit. Je lui laisse une petite place pour qu'il se couche à mes côtés. Il s'allonge et commence à jouer avec mes cheveux bleus.

«-Un des acolytes de Will était dans le couloir quand je suis revenu de fumer. Je me suis énervé et je lui ai dit de ne plus jamais t'approcher. Il m'a répondu que c'est bon il avait eu ce qu'il voulait, me raconta-t-il. Il m'a dit ensuite "J'espère que ta copine aime les somnifères". J'ai compris qu'il t'avais fait du mal alors je l'ai plaqué contre le mur et j'ai couru vers ta chambre mais il m'a rattrapé. On s'est battu. Puis deux gars de la sécurité nous ont séparés. Je suis venu ici et tu étais complètement dans les vapes. J'ai cherché des traces d'injections sur tes bras mais je n'ai rien trouvé. C'est alors que j'ai compris qu'il avait du mettre des somnifères dans ta perfusion. Alors je te l'ai arraché. Les médecins t'ont fait je ne sais quelle intervention pour enlever toute la quantité de somnifères que tu avais dans le sang, continua-t-il.

-Le bébé va bien, le coupais-je inquiète.

-Oui il va bien mais tu ne devrais pas t'inquiéter pour lui, soupira-t-il en déposant un baiser sur mon front.

-Je veux pas qu'il souffre, bégayais-je.

-Mon cœur, il ne peut rien sentir ce n'est pas encore un bébé, m'expliqua-t-il.

-Même! C'est une partie de moi. Je... Je sais pas si je veux vraiment avorter, avouais-je.

-Tu as entendu le docteur, si tu le gardes il y a de grande chances qu'il te tue et je ne veux pas prendre ce risque. Si tu veux je t'en ferai d'autres des enfants quand tes côtes auront retrouvé leur solidité, me rassura-t-il.»

Je blottis contre son torse et ses bras emprisonnent mes hanches. Je ne sais pas si il était sérieux en parlant d'enfant, mais une chose était sûre c'est que cette épreuve ne mettrait pas fin à notre relation. Enfin, je l'espère.

«-Tu m'aimeras autant quand j'aurais avorté, demandais-je timidement.

-Toujours.»

Ce simple mot réussi à me faire sourire. Je dépose un bisous dans son cou et enfouit ma tête dans ce dernier. Mais ça ne plait pas à Nathan. Il relève ma tête et m'embrasse langoureusement. Mais soudain nous sommes interrompus par une sonnerie de téléphone. Je souffle.

«-Ton téléphone nous interrompt toujours, râlais-je.

-Ce n'est pas le mien, se défendit-il.»

Je fronce les sourcils et me redresse. C'est mon téléphone, je me penche et l'attrape. Je regarde le nom de l'interlocuteur mais c'est un numéro inconnu. Je décroche et amène mon téléphone à l'oreille.

«-Allo?

-Il faut que tu m'aides Blue!»

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Note de l'auteur:

Helloooo! Alors comment vous allez? Je sais que je poste un peu tard et que ce chapitre est très court mais bon vous me pardonnez? Alors avis?

Le rêve?

Qui appelle Blue?

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Blue. Just Blue.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant