Say Something | uni au. (Version Française Larry.Stylinson.)

-Chapitre 16- (Partie 2/2)

"Tu aimes ça ?" je demande, en prenant finalement une grande inspiration. Il gémit en guise de réponse, et je prends cela pour un oui. Je regarde sa poitrine monter et descendre - j'adore vraiment ses tatouage le long de ses clavicules - je remet un peu de lubrifiant cette fois sur mes doigts. J'embrasse le suçon que je lui ai fait sur la hanche droite, et finit par lui mettre un doigt il avale avec difficulté sa salive. "Ça fait mal ?" je demande pas vraiment concerné parce que Louis n'est pas vierge et je suis sûr qu'il l'a fait plein de fois ...

"No - Non..." ses jambes tremble et il pleurniche.

Je fais des vas et viens, doucement mais bien profond. Il essaye de reprendre son souffle mais c'est impossible pour lui quand j'insère un autre doigt. Je fais des mouvements de plus en plus rapide et tout ce que je veux c'est atteindre sa prostate le plus rapidement possible parce que je sais que c'est vraiment ouf. Il se s'appuie sur ses bras pour me regarder. Je le regarde et il est entrain de se mordre la lèvre tout en empoignant fermement les draps, putain je gémie face à cette vision.

"Dit moi quand j'atteins ton point fétiche" il acquiesce et je sais que ça lui coûte de faire cet infime mouvement.

Je me tiens d'une main sur le matelas devant ses jambes et commence un vas et viens encore plus rapide et plus profondément jusqu'à ce qu'il gémisse de plaisir et tombe à la renverse sur les couvertures avec sa bouche à moitié ouverte. "Ici, oh putain ..."

Je sais que je dois en faire encore un peu plus pour le faire basculer de l'autre côté de la barrière, je le doigte maintenant avec trois doigts et continue de masser sa prostate.

En même temps je le vois essayer d'atteindre son membre afin de se toucher lui même, je ne le laisse pas faire et lui tapote la main. Je voudrais vraiment le voir se toucher mais pour le moment je veux qu'il prenne son plaisir uniquement grâce à moi. "Ne te touche pas !" je lui demandes et il gémie. C'est tout ce que j'attendais.

Je continue de faire le même mouvement avec mes doigts et je peux sentir sa prostate, il laisse échappé quelques soupires  et gémissements, attrapant fermement les draps, mordant sa lèvre inférieur et respire difficilement... Je vois sa poitrine monter et descendre rapidement et tout à me fait gémir parce qu'il est vraiment sexy, ça me rend complètement dingue. Je le veux, je le veux vraiment et je sais que j'aurais toujours envie de lui et ça va vraiment être douloureux demain parce qu'il va me détester, ce que je redoutais le plus est entrain d'arriver parce que maintenant il apprécie vraiment, il est bourré et il en a juste besoin mais demain il se souviendra et il regrettera. Il m'en voudra et je sais que c'est de ma faute mais comment puis-je résister ? Je peux être insolent avec lui et même prétendre qu'il ne me blesse pas mais au fond tout ce que je veux ressentir c'est avoir l'impression que j'ai une chance d'être avec lui, je fais ça pour voir sa réaction, je fais semblant parce qu'au final je ne pourrais pas lui faire faire quelque chose qu'il ne voudrait pas, je ne pourrais pas lui faire du mal.

"H-Harry..." il soupire à nouveau mon nom, et j'arrive pas à croire que j'ai penser à tout ça pendant que je lui donnais du plaisir, sans m'en rendre compte mes doigts bougent de moins en moins vite "continue, plus vite ..." sa voix est tellement rauque, je gémis contre lui en continuant le mouvement, de mon autre main je lui masse les testicules "Oh... Merde... c'est sûre... tu sais ce que tu fais" c'est presque impossible pour lui de parler, et pour moi de comprendre.

"Nom de dieu, Louis je pourrais jouir juste en te regardant ... Comme ça."

Il gémit plus fort à mes mots, je tape à nouveau sa prostate de mes doigts. "Je vais- Je vais ... Jouir" sa respiration se coupe et il ne me permet pas de dire quoi que ce soit que déjà son sperme coule sur son ventre, bouche ouverte, yeux fermés, tremblant, les bras ouverts sur la couverture, laissant échapper un petit soupir, il est tellement bien que je me fiche de tout le reste qui nous entoure, je pense qu'à lui.

Il reste dans la même position encore un peu de temps et moi je reste entre ses jambes, à le regarder. Je suis encore tout dure et je n'ai pas encore éjaculé, je cherche désespérément à me frotter contre mon jean mais il finit par ouvrir les yeux et me regarder. Pas timidement mais complètement satisfait, se tenant sur ses coudes. "Approche" me dit il et sans être vraiment conscient de ce que je fais je me hisse jusqu'en haut de son corps nu en me raccrochant au matelas près de sa tête. Avec son index il me rapproche de ses lèvres grâce à la croix que je porte autours du cou et embrasse doucement mes lèvre. J'attendais cela depuis tellement longtemps.

Je sens sa main passer dans mon dos, puis il faufile sa main dans mon boxer et presse mes fesses et merde j'ai failli jouir, je suis tellement fragile. "Louis..." je gémis toujours contre ses lèvres, il sourit. Je sens qu'il est prêt à enlever mon pantalon, mais je l'arrête d'une main, enlevant la sienne la plus gentillement que je le pouvais. "Arrêtons nous la bébé" Je ne comprends pas l'expression sur son visage mais j'espère qu'il n'a pas mal interprêté mon geste mais je ne veux pas aller plus loin avec lui pour l'instant, pas dans son état, je sais que si nous continuons maintenant il ne me pardonnera jamais.

"Oh. Okay..." il semble fatigué "mais laisse moi faire quelque chose pour toi..." dit il essayant d'atteindre à nouveau mon pantalon mais je repousse sa main encore une fois.

"Tu n'es pas obligé de le faire" dis je en souriant pour rendre cela un peu moins embarrassant, j'espère qu'il est trop soule pour remarquer que ça fait deux fois que je le rejette.

"Mais ce que tu as fait pour moi -"

"C'est bon, je vais bien" j'embrasse sa joue "Tu as aimé ?"

"Ouais, putain, vraiment beaucoup" dit il et je ris. Je pense que je ne devrais pas utiliser ce Louis, je suis amoureux de l'autre Louis. Celui qui me rejette sans cesse, celui qui me crie dessus tout le temps.

"Bon, et bien" dis je au même moment je sens sa main attraper ma nuque pour m'embrasser ... Je dois nettoyer mon torse aussi.

"Reste avec moi" Il enfouit sa tête dans mes cheveux et je pourrais simplement m'endormir comme ça.

"D'- d'accord"

"Pour toujours..." je pouffe de rire, j'ai les même pensées que toi Louis... mais la différence c'est que je suis sobre.

"D'accord" je répète.

"Tiens moi.." cette fois il chuchote " comme ça" sa voix semble s'éteindre contre les murs de notre chambre, quand je lève la tête ses yeux sont fermés, il respire calmement, il a l'air tellement serein maintenant. J'ai ce stupide sourire, le sourire que j'ai quand je le regarde... C'est toujours le même mais c'est parce qu'il lui est uniquement destiné.

Doucement j'enlève ses bras, me détache doucement de lui et me lève du lit. Je sais que j'ai des chiffons quelque part donc je me met à les chercher, une fois trouvé je me nettoie le ventre et retourne près du lit pour nettoyer LOuis. Sa peau est tellement douce, et je ne vais pas mentir, j'ai profité de le laver pour toucher cette peau parce que ce sera probablement la dernière fois.

Je ne vais pas le rhabiller car j'ai peur de le réveiller et qu'il soit plus conscient et qu'il me tue, je met donc les couvertures sur lui, je déplace une mèche de ses cheveux de son front et embrasse ses lèvres. Parce que ce sera probablement la dernière fois aussi.

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J'ouvre les yeux au moment où une petite lumière passe à travers la fênetre de notre chambre. Je n'arrive pas à croire que je me suis endormis, assis sur le sol mon dos contre le bord du lit. Mon dos me fait mal, et j'ai froid. Pourquoi je n'ai pas enfilé un tee-shirt hier soir ?

Hier soir ...

Avec peur, mon cœur battant comme jamais, je me retourne espérant voir Louis dormir, avec toujours le même calme et la même sérénité, toujours dans son état vulnérable. Mais tout ce que je vois c'est Louis les yeux grands ouverts complètement choqué, peut etre énervé et même triste, se  couvrant des draps quand il se relève pour s'assoir et me regarder droit dans les yeux...