Say Something | uni au. (Version Française Larry.Stylinson.)

- Chapitre 11 -

Je suis fatigué.

Je sais que je n’arrête pas de le dire encore et encore ces dernières semaines, mais là je suis vraiment à bout de mes limites.

On est mardi et je n'arrive pas à imaginer que je tiendrais encore les trois prochains jours. Les cours me prennent la moitié de mon énergie et ensuite je dois étudier, courir à travers tout le campus pour faire tout ce que je dois faire... Et maintenant avec la pluie c'est encore pire. J'attend mon dortoir trempé. Il y a tellement de devoir à faire, beaucoup de devoir à rendre ces dernières semaines. Heureusement j'ai passé mes derniers exams aujourd'hui. Je n'arrive même pas à me rappeler ce qu'est une bonne nuit de sommeille. En plus mon mal de crâne me tue et je n'arrive pas à me concentrer sur mon livre. J'ai choisi d'étudier dans le dortoir cette fois ci. Hier je m'étais sentis si faible que revenir de la bas fus presque impossible. Si Harry n'avait pas été avec moi je ne sais pas vraiment comment... Il avait l'air vraiment occupé mais voulait toujours faire le chemin avec moi.

Je soupire, je n'arrive pas à me concentrer sur mes livres. Je me sens malade, littéralement. Mais je ne peux pas être malade maintenant. Ce n'est pas le bon moment. Vendredi prochain c'est déjà le 31 Octobre et les examens seront à ce moment là et Novembre est ma dernière chance pour travailler un max et avoir moins de boulot pendant les vacances de noël.

Peut être que je me soucis trop de la réussite de mon année. Je veux dire que je dois m'en soucier, mais j'en peux plus. Regarder Harry. Il n'est pas comme moi sur ce sujet mais il est quand même un bon élève. Il a toujours du temps pour s'amuser et il n'a pas l'air aussi fatigué  que moi.

Je suis tellement occupé à me taper la tête contre mon livre, à me plaindre de ma vie, que je n'entendis même pas la porte s'ouvrir "Est ce que tu es entrain de mourir ?" plaisante Harry. Je n'ai pas envie de plaisanter comme lui. Je marmonne un hum comme réponse, en me redressant et essayant d'agir comme si j'étais simplement entrain d'étudier. "Est ce que ça va Louis ?" demande Harry et je sens qu'il se rapproche de moi.

"Ouais... J'suis entrain d'étudier" dis-je. Même ma voix sonne faible.

"Encore ?!"

"Non pas encore..." je grogne. J'avais commencé y'a genre une demie heure et c'est la première fois de la journée que je touche un livre, en dehors des cours "J'ai commencé ...  Maintenant"

"Tu étudie trop" dit il et j'étais sûr qu'il s'était approché de moi tout à l'heure, mais il s'était simplement rapproché du bureau pour poser sa veste sur le dossier de la chaise.

"C'est nécessaire"

"Je ne crois pas. Tu t'en demande trop" dit il s'asseyant sur son lit et je sens qu'il est entrain de me regarder. "Est ce que tout va bien ?" demande t'il, et son ton semble...concerné.

"Oui, putin !" Je ne sais pas pourquoi j'hausse le ton et semble tellement agacé. Je baisse les yeux et commence à lire le texte que j'ai sous les yeux. Inutile. "Désolé" je chuchote, espérant qu'il puisse m'entendre.

Il se lève de son lit et cette fois il marche réellement vers moi. "Tu as besoin de te reposer" dit il puis, je sens ses mains se poser sur mes épaules. Il commence à me masser les épaules et je grogne. C'est si bon et ça me relaxe vraiment. "Tu es tendu"

"Je vais bien..." dis-je mais ça ressemble plus à un gémissement. Je sens ses mains monter et descendre le long de ma colonne vertébrale et revenir sur mes épaules. Il pose ses mains sur la peau nue de mon cou, et c'est à ce moment là que je remarque combien elles sont douces, même si elles sont un peu fraîches

"Tu ne vas pas bien" Tu as raison, je ne vais pas bien. Mais il reste plus qu'un mois et demi avant les vacances. Je peux y arriver.

Quand il commence à faire parcourir ses doigts dans mes cheveux ça me fait ... beaucoup de bien. Pas seulement au niveau de la relaxation mais sur plein d'autre plan. Je ferme les yeux appréciant son touché. Je sais que je devrais lui dire d'arrêter mais je n'en ai pas la force. "Tu aimes" Je sais qu'il sourit parce qu'il me fait ressentir ce qu'il à envie de me faire ressentir quand je gémis. Je ne peux pas me contrôler.