3- Nouvelle amie

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Je me retourne et tombe nez à nez avec trois gars d'à peu près deux ou trois ans de plus que moi. Ils sont vraiment grands et ont tout les trois des cheveux bruns. Un à les yeux bruns, un autre verts et le dernier, bleus. Ils se rapprochèrent de moi en souriant bizarrement. Celui au yeux bruns se rapproche un peu plus que les autres vers moi et me dit:
"Que fait une mignonne petite fille comme toi ici?"
"Je suis seulement en vacance pour visiter mes grands-parents. Je suis sortie pour aller voir mes amis."
"Des amis? On est beaucoup mieux que eux. Tu devrais venir avec nous." Me dit le gars au yeux bleus.
"Euh, non c'est correct. Ça va aller. Ils doivent déjà m'attendre de toute manière. Allez, bonne journée." Dis-je en me retournant pour partir.
"Qui t'as dit de partir?" Me dit le gars au yeux verts en me retenant par le bras.

Il sert tellement fort que ca me fais mal. Je souhaite que Gab et Jake viennent me secourir. Rien, toujours rien. Je tente de me dégager, mais il me tient de plus en plus fort. Il me frappent dans le bas du ventre. Je tombe sur mes genoux en laissant sortir un hurlement de douleur. Tout les trois rigolent aux éclats. Le premier commence à me donner des coups de pieds dans le ventre. Après quelques minutes, ils se mirent à me frapper les trois en même temps. Je suis en position fœtale en train de crier encore et encore sous les coups de pieds des trois garçons. Ils arrêtent et se tourne vers un côté du parc. Je crois qu'il y a des gens qui viennent, car ils s'en vont. J'entends soudainement des bruits de pas précipités. La personne se dirige droit vers moi.

Oh non, ils vont encore me tabasser.

Je me recroqueville encore un peu en laissant émettre un petit gémissement de douleur. La personne qui s'est approché de moi s'accroupit et me dit:
"Ne t'inquiète pas Laure, on est là on te laissera pas. Jake a appeler l'ambulance. Ils vont venir te chercher. Reste éveillée jusqu'à ce que les secours arrivent." Me dit une voie que je crois reconnaître.

Cette voix...un garçon que je connais?... Gab? Il m'a dit de rester éveiller, mais j'en suis incapable. Je ferme les yeux et m'endors.

Le noir, seulement le noir pendant longtemps. Au début, je n'entendais rien, mais maintenant, je perçois les voix. Cependant, je n'arrive toujours pas à ouvrir les yeux. On dirai qu'une massue est tomber sur eux. Souvent, j'entends des bruit de machine un petit "bip" par ci, un petit "bip" par là. Des gens viennent me voir, ils me parlent de comment va leur vie chez eux ou qu'ils aimeraient tellement que je me réveille. Beaucoup de personnes pleurent quand ils viennent.
"Je suis là", c'est ce que je leur crie toujours, mais aucun son ne veut jamais sortir de ma bouche.
J'essai et réessaye d'ouvrir mes yeux chaque jour, mais ça ne marche jamais.

Je ne sais pas combien de temps ça fait que je suis dans le noir, mais je tente de rouvrir mes yeux encore une fois. Première tentative échoué. Je tente une deuxième fois, même résultat. On m'a toujours dit que la troisièmement fois était toujours là bonne. Je réessaye. Ça marche! Je papillonne des yeux sous l'éclat de lumière que me renvoie l'éclairage. Je tente de les ouvrir au complet, je réussit. Je tourne ma tête pour avoir une vue d'ensemble sur la pièce où je me trouve. À en voir les murs blanc et la machine à côté de moi, je suis sûrement à l'hôpital. Je remarque que j'ai des seringues dans les bras et un tuyau dans chaque narine. Mes habits ont changés, et je suis maintenant habillée d'une tunique turquoise. Je bouge mon bras, mais il me fais extrêmement mal, donc je décide de le laisser retomber.
La poignée de la porte au fond de la pièce commence à tourner. Ma mère entre dans ma chambre, et en me voyant les larmes commencent à couler pendant qu'elle sourit. Elle accourt presque vers moi pour me prendre dans ses bras. Je ne comprends pas pourquoi elle pleure.
"Attention à mon bras maman."
"Ma chérie, j'ai eu tellement peur pour toi. Je croyais que tu n'allais jamais plus te réveiller."
"Je suis désolé..." Dis-je en baissant la tête."Quand est-ce que je pourrai sortir de l'hôpital?"
"Tu pourras sortir demain ou après-demain. Repose-toi pendant ce temps, ok? Je vais chercher tes amis, ils attendent dans la salle d'accueil." Me dit-elle en se décollant de moi et en avançant vers la porte.
"Merci beaucoup. Pour tout. Tout ce que tu fais est merveilleux. Je t'aime."

SurnaturelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant