Mon épuisante vie de chat flemmard

Prologue

Méta en multimédia

Je baillais et m’étirais de tout mon long en regardant les bipèdes qui allaient et venaient dans les couloirs avec une gamelle à la patte remplie de liquide noir suspect (le café). Pff… qu’est-ce que les humains étaient ennuyants. J’étais arrivé depuis même pas deux heures et ils faisaient toujours la même chose : soit ils regardaient un écran et appuyaient avec leurs pattes sur des carrés serrés les uns contre les autres (clavier d’ordinateur) ; soit ils allaient voir une grande caisse noire (distributeur de nourriture ou café) qui était un peu plus grande qu’eux pour revenir avec une gamelle ou il y avait le liquide noire plus que bizarre dont ces mammifères qui marchaient uniquement avec leurs pattes arrières avaient le secret.

Le seul évènement notable était leurs regards interrogateurs et surpris dès qu’ils me voyaient. Bah… quoi ? Ces êtres avec quasiment pas de poils n’avaient jamais vue de chat ?!

Au bout d’interminables heures, un groupe de bipèdes s’approcha de moi. Une humaine blonde et assez petite s’adressa à une autre brune sur laquelle j’étais allongé de tout mon long. Puis, l’humaine brune me tendit à la blonde qui me prit dans ses bras. Voyant en elle un maitre qui pourrait m’adopter, je sortis le grand jeu : je me mis à ronronner puis je fermai les yeux en posant ma tête sur son bras.

Après quelques minutes de câlins, elle me remit sur les genoux de la brune puis partit. Dommage… elle aurait pu m’adopter qui sait…

Je passai le reste de la journée enfermée dans une petite boite ou il y avait à peine la place pour que je m’installe (cage). Alors que je commençais à m’endormir, la bipède blonde me regarda un moment puis, elle  prit dans sa poche un rectangle fin et noir qui s’illuminait au contactes de ses pattes (smartphone). Elle pianota sur cet étrange objet puis le colla à son oreille. Et sous mes yeux ahuris, elle commença à s’exprimer dans le langage des humains et vu les silences qu’il y avait, je supposais qu’elle croyait que quelqu’un lui répondais. Mais les bipèdes avaient un cerveau aussi peu développé ou l’humaine en face de moi étais juste une exception !? Comment voulais-t-elle qu’un de ses congénères lui réponde alors qu’il n’y avait qu’elle et moi dans cette endroit clôt?!

Quand elle eut fini cette mascarade ridicule, elle prit la cage –et donc moi- et se dirigea dehors. Elle entra dans une caisse roulante (voiture) et déposa la cage sur l’un des sièges. Je sentis que je commençais à avancer alors qu’autour de moi riens ne bougeait ! Je paniquai :

-Laisse-moi sortir, miaulai-je, je veux sortir !

Elle me regarda mi- agacé mi- attendrie mais elle ne fit rien.

-S’il-te-plait, je ne me sens pas bien…

Mais malgré toutes mes supplications, l’humaine ne bougeait pas.

Au bout d’un temps interminable, elle me sortit de l’horrible caisse puis elle m’amena devant un énorme bloc avec un bout pointu ou sur la façade, il y avait une plaque en bois et des carrés transparents (maison).

La déesse Bastet m’en voulait-elle à ce point-là ?(Bastet est la déesse des chats dans l'Égypte antique)