I Won't Mind [z.m]

8. Part II.

Après avoir fermé la porte de la maison, Zayn retira ses souliers et alla rejoindre Jenna qui était assise à la table du séjour, lunettes sur le nez, fouillant les tiroirs à la recherche de dossiers à elle. Il se cala contre l'encadrement de la porte pour l'observer faire. La jeune femme était concentrée sur ce qu'elle faisait, ses fins sourcils étaient froncés, ses joues avaient prit une teinte rosée dû au froid dans lequel elle était quelques minutes plus tôt, ses lèvres formaient une moue adorable faisant sourire le basané. « Bonne nuit sunshine... », souffla le jeune homme, un petit sourire sur les lèvres.
Jenna ne répondit pas, ne l'ayant certainement pas entendu. Dès qu'elle entendit des bruits de pas dans les escaliers, elle leva instinctivement le regard vers le mur face à elle, comme si elle pouvait voir à travers le jeune homme monter. Elle mordit doucement sa lèvre et se remit au travail.

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Le lendemain matin, Zayn se réveilla doucement dans les alentours de neuf heure et demi. Il ne s'était jamais réveillé aussi tôt, lui même se surprit. Il tourna dans ses draps à la recherche du sommeil mais rien à faire, il était bel et bien réveillé. Il soupira longuement et alla prendre une douche rapide. Il ressortit ensuite en se séchant les cheveux à l'aide de sa petite serviette quand il vit Kyle à la porte. « Jenna t'appelle pour déjeuner. » « Bonjour à toi aussi, oui j'ai extrêmement bien dormi et toi ? », dit Zayn accompagné d'un faux sourire. « Écoute moi bien salopard, », rugit le blond, pointant Zayn du doigt. « Je ne suis pas aussi gentil que Jenna alors fais gaffe à ce que tu dis sinon- » « Sinon quoi ?! », Zayn le poussa violemment. « Évite de me menacer ou je te jure que je te ferais bouffer tes cheveux de blonds mal bais- » « Il se trame quoi ici ? », rétorqua Jenna, en entrant dans la pièce laissant son regarda allé de Kyle à Zayn, s'attardant sur celui-ci. « Rien. », répondirent-ils en cœur. « Zayn, j'ai laissé ta part sur la table de la cuisine, j'ai quelques courses à faire et Kyle vient avec moi, tâches de ne pas déclencher d'incendie s'il te plait, et pour l'amour de Dieu, ne tente rien de stupide sous prétexte que tu t'ennuie. », dit la blonde d'une traite, roulant des yeux à la fin de son récit. Elle ne le connaissait que trop bien, de plus cet abruti la regardait en souriant. « Je te le promets. » c'est sous le regard haineux du blond que le pakistanais enlaça la jeune femme par la taille pour lui embrasser la joue d'un léger baiser. « À tout à l'heure. », dit il en souriant à Kyle avant de sortir de la pièce. « Tu le laisses faire ?! » « Je... », bredouilla la jeune femme surprise par le geste de Zayn, leur relation remontait à bien longtemps mais ce genre de gestes n'avait jamais étaient présents entre eux. De simples câlins amicaux, des baisers sans arrière pensées, mais là, Jenna avait bien sentit que cela n'était pas amical. Il essayait clairement de foutre son couple en l'air. Elle soupira et regarda son petit ami quitter la pièce, furieux.

Quelques minutes plus tard, Kyle était au volant de sa voiture, Jenna à ses côtés essayant tant bien que mal de combler le silence en entamant une quelconque conversation  mais les seules réponses que lui fournissait son copain n'étaient que vagues. « Tu vas me faire la tête longtemps ? Tu sais bien que je n'ai rien fais. » « Tu la laissé venir à la maison Jenna, en sachant très bien que c'était pas l'amour fou entre lui et moi et ça c'est déjà grand chose. » « Je n'allais pas le mettre à la porte enfin ! Kyle, c'est mon ami, tu ne peux pas me blâmer pour l'avoir hébergé, trois ans Kyle, c'est énorme, ok ?! Et si tu n'ai pas capable de comprendre cela, c'est que peut-être tu as besoin de temps. » elle sortit de suite de la voiture après lui avoir déballé ses pensées. Elle se dirigea à grands pas vers la file de cadis pour en prendre un puis alla vers le supermarché. Elle entendit des pas derrière elle. « Je suis désolé, mais tu sais bien ce que je ressens. Mets toi à ma place Jenna. », celle-ci s'arrêta et le regarda un moment puis fini par lui dire d'un ton calme. « Mets toi à la mienne et imagine un ami de longue date venir à la maison, je ne sais pas toi, mais moi j'ai étais bien élevée, et ma porte est grande ouverte à quiconque qui veuille entrer chez moi. Maintenant, j'ai besoin de fromage et de sauce pour ma pizza. », elle entra dans le magasin d'un pas décidé, se retenant de ne pas faire un scandale en plein milieux d'un parking de supermarché.