Rêveuse

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J... Je voulais juste rester seule. J'étais partie dans mon balcon, mon refuge protégé. Un sanctuaire privé de relaxation.


Je suis trop en mouvement avec mes émotions. En rupture ou rencontre violente. Tout se mélange, tout se cogne et me bouleverse. Entre amour et chagrin, haine et amitié, c'est comme une métropole remplie de gens qui se foncent les uns dans les autres. Un gros bazar, qui perturbe ô combien ma pauvre tête.


Relaxation. Un bien grand mot. Quand on sait l'écrire sans le placer, il devient inutile. C'est exactement à quoi ça me sert. Je me dis sans arrêt:


"Allez! Ce soir yoga! Je regarde les vidéos.... Oh EmmaCakeup!! Oh Natoo!! Oh Emma Verde!! Oh des vidéos.... Je regarde tout le site, mais pas de vidéos de relaxation. Et j'abandonne en allant dormir devant les vidéos, serrée contre mon ours géant. Cette fois, je décide de descendre voir des gens... La famille je crois. Je me suis un peu (beaucoup) éclipsée de ce monde depuis la fatale nouvelle. Je décidai de descendre en paix, avec mon ours accroché à la ceinture qui traînait derrière moi.


Mon père semblait soucieux. Il est inquiet quand il se tord les mains. Ma mère semblait agacée, et ma soeur parlait de je-ne-sais-quel chose du collège. Aaaah, cest dur la 4ème... Mais d'ailleurs, il faudrait que je lui demande si elle connaît Liza. Elle n'a pas du franchement s'y intéresser je pense, mais c'est histoire de faire la conversation.


Le brouhaha s'arrêta net lorsque je fis mon apparition dans l'embrasure de la porte.

(Euh, continuez svp Jaime pas le calme, Jaime pas les gens)

Ma chère et tendre mère tapota le siège près d'elle en me fixant.

(Ça veut dire que je dois m'assoir?)

Bon. Okay. Je me dirigeai en terrain inconnu, ou plutôt oublié. Terrain hostile et dangereux, surtout sous les yeux (bien)veillants des gardiens.


Les gardiens me fixent de leurs yeux monstrueux, qui donnent plutôt envie de déguerpir que de stagner ici comme une bête de zoo. La conversation s'engage sur LE sujet du moment.




(Roulements de tambour)




Le déménagement (NDA: qui ne s'en doutait pas x) )



<< Nous avons choisi la date du départ. Dit ma mère en brisant l'insupportable silence. Nous partons dans 1 semaine, histoire de se laisser le temps de se préparer.

-J'imagine que tu as déjà commencer tes cartons ma puce? Complète mon père.

-Je suis sensée les avoir commencés?

Je sens ma mère se tendre, puis esquisser un sourire forcé.

-Oui ma puce. Engage-t-elle calmement. Ta soeur les a déjà commencés et nous aussi. Et je voudrais que cette insolence reste ici, c'est la seule chose que tu n'as pas à emballer. Aller! File vite!! Et lâche ton nounours!! >> Me crie-t-elle en vain tandis que je gravis les escaliers d'un pas lourd et rapide.


Je veux m'éloigner d'eux. Finalement, je n'ai même pas parlé à ma soeur. Et je sens une vague de flegme n'envahir soudainement....


Aaaaah, mon lit.
Aaaaah, mon pled.
Et, peut être maudit par ma mère, mais mon nounours chéri.


Les cartons. Après 1h43 minutes de rangement intensif, je descend m'accorder une pause avec un bon chocolat chaud surmonte de guimauves. Ma soeur est lovée devant la télé, je me colle à elle.


<<Aaah casse toi tes gelée sale grande!!! (NDA: insulte de haut niveau x) )

- Tais toi au pire. Tu connais Liza, une nouvelle manga-gothique?

Woé, j'y vais pas par 4 chemins. Direct. Je fonce.

-Bah de vue juste je parle pas aux fous. Quoique j'ai bien fait une exception pour toi.

-Désolée pour toi, cette exception c'est à vie petite chérie!! Allez je continue mes travaux de bordels bye. >>


Je n'en peux plus. De quoi? De la vie. La vie après tout, c'est bordélique et monotone à la fois. Ces gens dérangeants quotidiennement sont sois dit en passant.... Chiants. Mêmes les meilleurs sont agaçants. C'est à en perdre la raison. Je me demande parfois: si les gens sont fous, serais-je folle?
Est-ce ainsi la raison du pourquoi je perds la tête?
C'est une théorie. Une théorie complexe, à visiter de tous les côtés pour être confirmée. Que faire donc? Me résigner à me compter dans le monde.... <<Commun>>?


Ma tête.... Je n'en peux plus... Je sors un extremis mon ours de ma valise, il n'a qu'une place. Mes BRAS. Mes bras qui le serre pleins d'amour, de douce tendresse, ou parfois violence en vas de besoin. Je m'en veut toujours terriblement de le frapper, il est celui qui le mérite le moins!!




Pour Noël, je veux un punching-ball


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Heyy!
Sorry pour le chapitre vraiment en retard, j'ai eu des petits problèmes personnels, (rien de plus qu') un coeur brisé.
Le prochain chapitre ne sera pas un chapitre mais une théorie scientifique complexe de l'homme. De l'humain plutôt.
Pour vous faire comprendre à quel point ma tête est d'un bazar impossible et continu.
Bref, jvous aime!!♥

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