Un Monde avec Eux

Un dur réveil...

Elia courait à en perdre haleine dans la nuit noire, la sueur perlait sur son front, elle haletait comme un petit ponchiot. Elle se retourna rapidement et voyait l'homme qui se rapprochait encore plus d'elle. Elle sprinta vers le ports, la mer d'huile était sombre, seul le bruit faisait ondulée la plane surface. Elle se cacha derrière un de bateaux amarrés au ports. L'ombre de l'homme grandissait à la lueur des lampadaires holographiques. Elia commençait à paniquer de plus en plus, où étaient ses parents ? Qui était cet homme ? Quand le jour arrivera ? Quand verra-t-elle quelqu'un qui lui veut du bien ?
"Elia ! Je ne suis pas un ennemi, je veux juste discuter, si tu veux j'ai des bonbons ?" Cria l'homme devant les bateaux. Elia fronça les sourcils, il l'a prenait pour un bébé là ? Elle avait 9 ans mais il ne faut pas exagérer quand même ! Elle se mît en boule et calma ses sanglots, ses parents lui avait toujours dit de bien respirer. Surtout dans ce genre de situation. L'homme se rapprocha d'elle sans faire de bruit, il était aux aguets, guettant sa cible. Elia se crispa et se fondit encore plus dans l'ombre du bateau. Il se positionna devant elle, elle pouvait voir ses chaussures.
-Une paire de riche... Presque comme celle de papa... Pensa l'enfant. L'homme ne la vit et continua son chemin toujours dans faire de bruit. Elle bougea la tête légèrement pour voir où il était mais ne vit personne, aucune ombre, aucune silhouette dans la rue. Elle soupira de soulagement, il avait dû partir. Elle se leva et partit en courant vers elle mais juste au moment où elle dépassa un bateau l'homme surgit de l'ombre tel un spectre. Elle hurla de frayeur.
"Je te tiens !!! Tu m'as donné du fil à retordre mais c'est pas grave..." Dit il un sourire diabolique aux lèvres. Elle essaya de reculer mais buta sur quelque chose. Quelque chose de plumeux et de volumineux. L'homme allait la prendre lorsque le chose se redressa doucement. Ses grand yeux noir épièrent l'homme, maintenant étonné. Elia reconnut un Pokémon, un Bekipan géant !
"Un Bekipan sauvage est apparu." Marmonna l'homme dans sa montre de communication puis il partit en courant dans la direction opposé. Elia sauta de joie. Elle serra fort le Pokémon dans ses bras et la remercia.
"Ma mère m'as toujours dit que les Pokémon étaient des êtres vivants avec un cœur et une âme, aujourd'hui, tu viens de me le prouver !" S'exclama la petite fille. La femelle fut surprise, c'était la première fois qu'une humaine la prenait dans ses bras, ce n'était pas désagréable d'ailleurs. Elia lui fit son plus beau sourire et s'enfonça encore plus dans les plumes duveteuses du Pokémon.

"Elia !!!" Hurla une voix depuis le rez de chaussé. Elia grogna et resta dans son lit.
"Tu te réveilles où je viens te chercher par les plumes, jeune fille !?" Hurla de nouveau la voix. Elia se leva tant bien que mal, elle avait à nouveau cauchemarder. Encore ce rêve où elle voit sa maison en flamme et les cadavres de ses parents devant. Elle secoua les plumes de son Beki-chou et se alla vers la salle de bain. Le Pokémon couina, elle était aussi paresseuse qu'elle et dormir était une religion pour elle. Elle se vit dans le miroir et faillit ne pas se reconnaître, elle avait des cernes encore plus grande que d'habitude et le teint plus pâle aussi. Elle avait envie de vomir aussi. Son Bekipan sentit son malaise.
"Bekiiii bekiiiiiiii paaaaan..." L'encouragea-t-elle les yeux suppliants. Elle lui fit un tendre sourire puis se coiffa ses cheveux court et bleu et descendit. Sa mère fut étonnée de la voir si pâle.
"Tu es malade chérie ?"
"Nan nan... Enfin... Je sais pas... J'ai envie de vomir et j'ai mal au ventre..." Se plaignit Elia. Bekipan, pour accentuer le propos, passa son aile sur son ventre. Elles sourirent toutes deux puis entamèrent rapidement leur petit déjeuner respectif, Elia donna quelque pofiteroles sucrée à son amie et termina son bacon. Elle allait remonter s'habiller lorsque sa mère l'interpella.
"Eh ! Et ton assiette demoiselle ! En plus tu es malade, tu resteras ici et je te ferais un mot pour le lycée. Donc tu peux la vaisselle avec tout ton temps libre, n'est ce pas ?" Dit la mère. Bekipan se plaça au dessus de l'évier et jeta un jet d'eau puissant de son bec.
"Ébullition... Beki, ce n'est pas la meilleure idée..." Gronda-t-elle. Elia sourit juste.
"Laisse maman..."
Sa mère se retourna surprise.
"Maman ? Tu as encore fait ce cauchemar ! Tu ne m'appelle comme ça qu'après avoir fait ce cauchemar !"
"..."
"Elia !"
"Oui bon okey... Mais j'aime pas en parler..." Elia se dandina toute gênée. Bekipan secoua ses ailes, séchant la vaisselle puis rejoignit son dresseur. Elia en profita pour monter dans sa chambre, elle se laissa tomber sur son lit avec Bekipan comme bouillotte sur son ventre.
"Bekiiiiiiii..."
"Oui oui... Bon, on sors ?" Demanda Elia.