Bon c'est ma première histoire alors soyez gentils s'il vous plait, n'hésitez pas à me donner quelques conseils!
Bonne lectures à tous ceux et celles qui lisent cette histoire!
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Pdv Mariya
Le gros titre du journal me toisait depuis le modeste distributeur métallique: SEATTLE EN ÉTAT DE SIÈGE-LE TAUX DE MORTALITÉ DE NOUVEAU EN HAUSSE. Celui-là, c'était la première fois que je le voyais. Un vendeur quelconque avait dû recharger la machine - heureusement pour lui, il avait disparu à présent. Génial! Zéro allait péter un plomb. Pas question que je sois dans les parages quand il découvrirait cette une. Qu'il arrache les bras de quelqu'un d'autre plutôt que le mien.
Debout dans l'ombre dispensée par le coin d'un immeuble de deux étages délabré, je m'efforçais de passer inaperçue tout en attendant qu'une décision soit prise. Je fixais le mur à côté de moi, histoire d'éviter de croiser des regards. Le rez-de-chaussée du bâtiment avait abrité la boutique d'un disquaire fermé depuis belle lurette. Les vitrines brisées par les éléments ou la violence urbaine, avaient été remplacées par du contreplaqué. Au-dessus, des appartements. Vides, ai-je deviné, dans la mesure où je ne percevais aucun des bruits normaux qu'émettent les humains lorsqu'ils donnent. Ça ne m'a pas étonnée: les lieux avaient l'air d'être sur le point de s'écrouler à la première bourrasque de vent. Les édifices assise de l'autre côté de la rue sombre et étroite étaient tout aussi minable.
Bref, la scène habituelle d'une virée nocturne en ville.
J'avais beau ne vouloir ni parler ni attirer l'attention. J'aurais bien aimé que quelqu'un arrête un choix, j'avais très soif et je me fichais que nous partions à droite, a gauche ou sur le toit. Je désirais juste me dégoter quelque malchanceux à qui je ne laisserais même pas le temps de se dire qu'il s'était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment.
Malheureusement, ce soir, Zéro m'avait flanquée des deux vampires les plus nuls qui soient. Il se paraissait ne jamais se soucier de ceux qu'il envoyait chasser ensemble: ni s'inquiéter spécialement que ces groupes mal assortis impliquent des pertes plus nombreuses parmis nos rangs. Cette nuit-là, j'étais contrainte de me coltiner Kaïn et un blond dont j'ignorais le nom. Tous les deux appartenant à la bande de Zéro, il allait de soi qu'ils étaient idiots. Et dangereux. Même si, pour l'instant, ils étaient surtout idiots
Au lieu de décider d'un piste a suivre, ils se chamaillent pour savoir lequel de leurs superhéros préférés aurait fait un meilleur traqueur. Le blond anonyme était en train de plaider la cause de Spiderman. Pour cela, il s'était senti obligé d'escalader le mur de brique de la ruelle latérale tout en fredonnant la bande-son du film. J'ai poussé un soupir agacé. Allait-on enfin s'y mettre, oui ou non? Un bref mouvement sur ma gauche m'a attiré l'oeil. C'était le quatrième membre de notre expédition, Kaname. Je ne savais pas grand-chose de lui, sinon qu'il était plus âgé que la plupart d'entre nous. Un peu le bras droit de Zéro, en réalité. Ce qui ne me le rendait pas plus sympathique que les autres crétins.
Il me fixait. Il avait dû entendre de mon soupir. J'ai détourné la tête. Garder profil bas et la boucler: tel était le mot d'ordre si l'on voulait survivre dans l'univers de Zéro.
"T'es un vrai pleurnichard! A lancé Kaïn au blond. Je vais te montrer , moi, comment chassent les vrai proies."
Un large sourire a dévoiler ses dents, qui ont lui dans la lumière crue d'un réverbère. Kaïn a bondi au milieu de la chaussée, juste au moment où les phares d'une voiture qui venait de tourner dans la rue illuminaient d'un éclat bleuté le trottoir fissuré. Tel un catcheur qui frime, il a plié ses bras dans son dos avant de les réunir lentement, muscles saillants. La bagnole approchait, s'attendant sans doute à ce qu'il décampe devant elle, comme n'importe quelle personne normale l'aurait fait. Comme il aurait dû le faire.
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L'appel de sang, La seconde vie de La Princesse Mariya.
VampireL'heure était venue de chasser. Inhalant profondément, j'ai renilfé l'odeur de sang des humains dans la rue. S'ils n'étaient pas les seuls alentours, ils étaient les plus proche. Le gibier qu'on se choisissait relever d'un décision que l'on devrait...