Chapitre 1

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Je cours, encore et encore. Mais je n'arrive pas à avancer. POURQUOI?! Je senti une main sur mon épaule. C'est lui, il m'a rattrapé! Il leva la main. Mais ce fut bizarre, la main se transforma en un couteau. Non, non, non!!! Je ne pouvais pas bouger et il l'enfonça à plusieurs reprises. Je voulu crié mais aucun son ne sorti de ma bouche, quand finalement: "Mamaaaaaaaaaaaan !"

Je me réveillai en sursaut tandis que ma mère, affolé, accourra dans ma chambre et me pris immédiatement dans c'est bras.

"Ne t'en fais pas, je suis là mon poussin." Me dit ma mère.

"Maman, sa main c'est transformer en un couteau cette fois. Il voulait me tuer, dans mon cauchemar il me tuait. Je ne veux plus aller chez lui maman s'il te plaît ne le laisse pas me prendre." Je tremblais comme une feuille.

Ma mère posa sa main sur mon visage et me dit:

"Mon poussin, laisse une chance à ton père. Il vient de sortir de prison et tu sais ce que l'on dit, la prison peux changer un homme."

"Oui mais cet homme-là est un monstre!"

Ma mère me regarda et puis sorti de ma chambre. Elle aimait encore et toujours mon père, malgré ce qu'il m'a fait. Quand je regardais mon horloge elle indiquait 6:30. Je sorti de mon lit et me dirigea vers la douche. Sous la douche je me mis a pleurée à chaud de larmes. Pourquoi m'avait il fait subir tous cela?! Est-il conscient que j'en fais des cauchemars? Je ne sais pas, mais les larmes continuaient de couler.
Quand je retournais dans ma chambre j'allumais la télé et regardais les infos.

"Flash spécial. Paul Verstreaten vient d'être libéré de prison. Rappelons-nous que Paul avait violée 3 fois sa fille et lui avait planté 2 couteaux, plus précisément un dans chaque jambe parce qu'elle ne se laissait pas faire. Paul a déclaré aujourd'hui vouloir repartir sur de nouvelle base avec sa fille. C'était J. Maclo qui vous présentais se flash."

"Oublie-moi espèce de gros connard! N'espère pas que je revienne vers toi!" Criais-je en jetant mon coussin sur la télévision.

Je me levais et allais ouvris ma porte. Ma mère était assise contre le mur en pleure.

"Maman?" Ma mère me regarda.

"Leo, je sais qu'il t'a fait du mal mais il reste ton père! C'est grâce à lui que tu es la! Ne l'oublie pas!" Me cria-t-elle en pleine figure.

"Et c'est aussi grâce à lui que je suis traumatisé à vie! Dois-je te rappeler ce qu'il m'a fait ? Dois-je te rappeler qu'il m'a violée à 3 reprises et qu'il ma planter des couteaux dans les jambes?"

Ma mère se leva et me donna une gifle. Je gueulais un bon coup, pris mon sac et parti à l'école. Arrivée à l'école ma meilleure amie, que j'avais prévenue en chemin, m'attendais devant l'école.

"Leonora, viens ici ma biche." Je fonçais dans c'est bras et pleurais.

"Ils vont le libéré Momo." Morgane me câlina plus fort.

Tout le monde à l'école le savait et à chaque fois qu'ils entendaient parler de mon père a la télé le lendemain ils me regardaient tous et chuchotaient. Et les profs eux ne sont d'aucune aide. Ils les laissent faire, ils les laissent me jugé. Le pire dans tout cela, les profs me jugeaient et me dévisageaient encore plus que les élèves. Ne sont-ils pas sensé m'aider et me soutenir ?

"Tu viens ? L'école est fermé jusque lundi."

On se dirigeait vers le Starbucks. Sur le chemin Momo me parlait de tous et de rien quand tous à coup elle ce s'arrêtais net.

"Léo regarde là." Momo me montra une affiche.

C'était une affiche de mes idoles, les garçons qui me fessaient oublier tous mes problèmes, les One Direction.

Don't let me cry Où les histoires vivent. Découvrez maintenant