Chapitre VI

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Le samedi soir, je passe un Noël paisible avec ma mère. On mange, écoute de la musique et regarde la télé. Puis on organise une vidéo Skype avec notre famille dans le Nord. Ils descendront pour le nouvel an, ce sera génial !
Vers 23h30, on s'offre nos cadeau: ma mère reçoit des nouveaux électroménagers pour sa cuisine, et elle m'offre des livres, vêtements et des carnets, elle sais que j'écris un roman.
Alors que j'enfile mes nouveaux vêtements, de gros bruit étranges retentissent. J'accourre à la fenêtre, mais il neige, et il n'y a pas d'orage.
-Joy, va voir à côté du bois si les chevaux de Monsieur Brune ne se sont pas sauvé. Prend une lampe.
J'obeis à ma mère. Je met mon gros manteau, prend une lampe et embarque un couteau: il fait si noir ! Je sors et cour sous la neige jusqu'à la grange, mais la porte est toujours fermer et rien à bouger.
Je fais demi-tour. Quand je passe devant le bois, j'aperçois des ombres. Mon coeur bat la chamade: les films d'horreur refont surface. J'hésite à rentrer chez moi en courant, ils pourrait m'entendre. Ils ?! Je marche doucement sans bruit, baissant la lumière de ma lampe.
D'un seul coup, une ombre jaillit devant moi. J'hurle, plus fort que jamais. Mais celle-ci saute presque sur moi, positionnant une main sur ma bouche et m'immobilisant les bras. J'essaie de me débattre avec mes jambes tant bien que mal. J'ai plus que peur. Qu'ece qui m'a pris de sortir comme ça en pleine nuit du réveillon ? Ah oui, ma mère.
Mais celui que je prend pour un...un ? Un kidnappeur me susurre à l'oreille:
-Je t'en prie, ne bouge pas. Si tu crie, il nous entendrons.
C'est la voix d'Elian. Quece qui se passe ? Je me débat encore mais il me serre super fort. Il essaie de marcher en me tenant, mais je lui marche dessus et il trébuche. Et m'emmène avec lui. On tombe tout les deux, sur la neige. Son corps se retrouve sur le mien et je frôle ses lèvres. C'est une position inconfortable, voir gênante. Il me regarde, puis flanque sa tête dans mon cou. Le bruit recommence, j'essaie de me débattre, mais il appuie sur ma bouche.
-Tais-toi putain ! Ils vont t'entendre !
Je respire aussi fort que lui.
10minutes plus tard, plus aucun bruit ne résonnent. Elian m'aide à me relever. Je suis plus apeuré qu'autre chose, et je pleure, comme une gamine. Elian le remarque et me colle contre sa poitrine. Hum.
Finalement je me laisse aller dans ses bras.
Quand je finis de pleurer et réalise ce qui s'est passé, je le pousse en me dégageant de ses bras. Il se rapproche:
-Joy...
-Mais qu'est-ce qui s'est passé bordel !
Je vais repleurer.
-Je me suis embrouillé avec des gars, et ils sont venus me "choper" avec d'autres personnes quand je suis rentrée de l'hôpital. Quand tu es partie voir je sais pas quoi ils voulaient s'en prendre à toi.
-Tu... Tu m'as défendu ?
??!!
-Euh...nan. Enfin, ouais. Mais j'allais pas te laisser te faire frapper pour rien.
-Qu'ece que t'as fait pour qu'ils t'en veulent ?
-Ils faisaient des remarques sur des petits, sur mon look...'Fin laisse tomber.
-Ahh...
-Ils sont partis. Mais je te ramène quand même chez toi.
-Ça va aller.
-Non. Et encore désolé.
Il m'attrape par le bras. Je m'arrête juste pour le regarder. Comment une personne comme lui peut me défendre et devenir si gentil ?
-Quoi ?
Je le suis.
-Rien... Merci...
Il me sourie et me ramène jusque chez moi.

Ma mère ouvre la porte avant moi.

JoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant