Chapitre VIII

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Je suis remonté écrire mon roman pendant une bonne heure. Puis je redescend manger vers 13h00. Ma mère à tout préparer, mais elle reste allongé dans le canapé. Elle ne va vraiment pas bien.
-Maman ? appelais-je depuis la cuisine.
Elle ne répondit pas. Je recommence plus fort et elle s'assoit:
-Quoi ?
-Tu ne viens pas manger ?
-N...Je... J'ai déjà manger. Sers-toi le rôti est prêt.
-Mais maman, c'est Noël, on était censé mangeait en famille !
-Joy, je ne me sent pas bien. Et puis c'est toi qui t'es énervé tout à l'heure.
Je soupire et vais me servir à manger. Je lui demande si je peux manger dans le canapé mais, bien évidemment, elle refuse. Mais en m'approchant, je remarque que ses joues et ses yeux sont rouges: elle a pleurer depuis qu'Elian est parti. Je m'en veux de ne rien faire, mais je ne suis pas censé savoir, alors je retourne m'assoir et finis de manger.

Après mon repas, je vais me coiffer, j'enfile mes Uggs, ma doudoune verte et sors de la maison. Ma mère s'est endormie et n'a pas remarqué mon excursion.
Je toque chez Elian, espérant qu'il ne soit pas encore parti voir sa mère à l'hôpital. Quand il ouvre la porte, il porte un pull rouge avec un rêne dessus, et un pantalon de pyjama de la même couleur avec pleins de petits rênes dessus. Je pouffe un peu en le voyant habillé comme ça, ça le change de ses chemises à carreaux et de ses pantalons noirs ! Il s'indigne:
-C'est bon ! T'as jamais vu quelqu'un en pyjama ?
Il est énervé, il a déjà oublié qu'hier il m'a embrassé ?
-J'suis sûr que tu joues encore à la Barbie.
-Ouais, tout les soirs même.
Je ris encore et il s'appuie à la porte:
-Qu'ece que tu veux ?
-Te parler.
-Wow. Ça m'plait pas d'avance.
-Elian s'il te plaît...
-Attend.
Il ferme la porte et en ressort 30secondes plus tard avec ses boots noirs, qui ne suivent absolument pas avec son pyjama. Mais je ne ris pas, me réprimant ce pour quoi je suis là.
-Alors ? me demande-t-il en levant un sourcil ?
-Je vous ai entendu, toi et ma mère, tout à l'heure.
-Ah. Écoute, je peux...
-Arrête Elian, le coupais-je. Tu peux enfin m'expliquer ce qui se passe ? Tu m'ignore, puis tu me parles comme si de rien n'était, après, tu me "sauve" de tes conneries le jour de Noël, et après tu m'embrasses ? Et par-dessus tout, tu me dis que tu me connais, et ne veux même pas m'en parler. Et tu connais mon père, tu fais le messager avec lui ? Mais qu'ece qui ne tourne pas rond chez toi ?
Il me regarde fixement sans rien dire, l'air grave.
-Elian !
Il ne bouge toujours pas. Je tente autrement:
-Tu te vexes pour rien, tu fais des trucs incompréhensible. C'est à cause de ta mère ?
Il rentre ses mains dans son pyjama et s'adosse à la porte.
-Pourquoi tu m'as embrasser hier ? Quece que ça signifie pour toi ?
-Fais attention à toi, Joy.
-Quoi ? Mais pourquoi ? C'est quoi le rapport ?!
-Je peux rien te dire, mais... Laisse.
Je met mes mains sur son torse et essaye de croiser son regard.
-Mais dis-moi ! J'y comprends rien, c'est quoi le rapport avec mon père putain ? Elian !
-Je connais ton père, c'est pas un mec mal. Il est juste...Il regrette juste son passé de con. Il voudrait que tu lis la lettre qu'il t'a offert.
-Mais pourquoi tu le connais ?
-J'peux pas te dire. Lis la lettre, simplement.
-Et...Et pour le baiser...?
-Pourquoi ta pas aimé ?
Je laisse échapper un petit rire.
-Si mais...enfin...Pourquoi ?
-J't'apprecie c'est tout.
Il m'apprecie ?
-Oh...
Je ne sais pas quoi dire et rentre mes mains dans mon manteau. Si il embrasse toutes les personnes qu'il apprécie...
-Et toi ? me demande-t-il.
-Hein ? Quoi moi ?
-Tu "m'apprecie" ?
Son sourire est de coin, et je ne sais pas vraiment quoi lui répondre.
-Eh bien... Un peu. Enfin, on se connaît depuis peu et... T'es un peu...chiant ?
Il rit et reprend:
-Cest pour ça qu'on s'entend bien je pense.
-Ouais.
Je ris aussi, mais nerveusement.
-Tu veux venir voir ma mère avec moi ?
Je reste sur les fesses. Ecequ'il vient de me proposer de rencontrer sa mère là ?
-T'inquiète, répond-t-il comme si il lisait dans mes pensées. C'est juste que je connais ta mère moi aussi et ma mère voudrait de la visite. Ce serait cool qu'elle rencontré quelqu'un qui me ressemble.
-Ne te vexe pas, mais je crois qu'on ne se ressemblent pas.
-Je prend ça comme un non.
Je sourie et il m'imite. Je n'ai pas très envie de rester seule avec lui mais...si enfait. Je n'ose pas me l'avouer mais je suis bien avec lui. Mais j'ai envie de lire la lettre de mon père. Je lui pose une dernière question en m'éloignant:
-Elian, qu'ece qu'elle a de particulier cette lettre ?
Il hésite puis avoue:
-Elle... Elle ne veux pas qu'on "s'apprécie".
-Tu as un lien avec mon père alors ?
-Non. C'est juste que par exemple, même si on voudrait, on pourrait pas sortir ensemble.
Cette révélation me fait rougir. Pourquoi ece qu'elle me fait rougir ? Mais c'était juste un exemple. Pourquoi je suis déçue ?
-Et... Pourquoi ?
-Tu poses vraiment trop de questions. Il rit et ouvre la porte.
-Tu me caches quelques chose, j'en suis sûre, lui dis-je.
-Nan, mais lis cette putain de lettre. Elle, elle avoue tout.
Elle avoue tout ? Il me sourie une dernière fois et rentre chez lui. Il me gonfle. Putain, ce qu'il me saoûle. J'ai l'impression que ma vie entière n'est que mensonge et que je suis la seule à ne pas comprendre. Je rentre chez moi, et me jette sur mon téléphone pour demander à Ally si elle sait quelque chose. Je n'ai pas encore le courage de lire une lettre qui a était soit-disant écrite par mon père.

JoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant