Chapitre 1: La rencontre

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6.00

*Bip bip* Bip bip*

C'est repartie pour une autre journée similaire a celle d'hier et de demain.

Elle se leva et commença à s'habiller. Prépara rapidement son sac puis descendit à la cuisine. Petit déjeuner rapide. Direction l'arrêt de bus, les écouteurs encrés dans les oreilles.

*Rape me, rape me my friend. Rape me, rape me again*

Dans le bus, elle commença à se mettre en condition, comme tout les matins.

Il faut que je montre que tout va bien.

Une illusion parfaite. Lorsque le bus s'arrêta, elle descendit doucement, sans aucune envie ni conviction. Elle se mis à sourire de la manière la plus sincère possible lorsque elle vit son groupe d'amis pour éviter tout malentendu ou questions sur son état émotionnel. La cloche sonna. La jeune fille entra en classe, s'assit, et disparue dans ses pensées et son imagination. Elle rêvait de vivre dans une bande dessiné, de vivre autre part que dans la réalité. Elle voulait se réveiller un matin et se rendre compte que tout ça, toute cette vie n'était qu'un rêve.

Malheureusement, la sonnerie la sortit de sa rêverie. Elle rangea ses affaires et sortit de la salle de classe pour passer à l'heure suivante, et ainsi de suite jusqu'au soir, ou elle rentra enfin chez elle.

Elle vivait avec son père dans une grande et vieille maison abîmée par le temps. Son père et elle partageaient tout. Ils se soutenaient l'un l'autre.

Lorsqu'ils passèrent à table, chacun racontait sa journée à l'autre. Bien sur, la jeune fille étoffait un peu, pour ne pas inquiéter son père. Après le repas, elle sortit faire sa balade nocturne. Les étoiles brillaient de milles feux ce soir là et se reflétaient dans les yeux émerveillés de la jeune fille. Elle marchait tranquillement, réfléchissant à l'utilité de vivre dans un endroit qui lui faisait terriblement peur et pour lequel elle n'éprouvait aucun intérêt: la réalité. Elle passa devant quelques ruelles qu'elle connaissait bien. Elle s'arrêta sur un banc, devant une ancienne école primaire, lorsqu'un chat blanc vint s'asseoir à coté d'elle. Il était d'une blancheur éclatante et pourtant très maigre avec de grand yeux aussi bleus que les siens. Elle le regardait, lorsqu'elle eu l'impression qu'il lui dit quelque chose. Le chat sauta du banc, avança un peu puis se retourna pour regarder la jeune fille. Intriguée, elle se leva et suivit le chat. Après presque 10 min, la jeune fille ne reconnaissait plus rien autour d'elle. Le chat l'avais emmené loin et avais disparus au coin d'une ruelle. Paniquée, la jeune fille regardait autour d'elle , cherchant désespérément un signe familier.
Soudain, elle se retrouva plaquée contre un mur, entre deux bâtiments, une main serrée autour de sa gorge. Sans qu'elle ne comprenne quoi que soit, l'inconnu plongea son visage dans son coup. Elle senti alors une douleur fulgurante dans le creux de sa clavicule et un frison lui parcouru tout le corps.
Elle essaya de se débattre, mais le torse de l'inconnu l'empêchait de bouger. Les larmes lui montaient au yeux. Il ne fallait surtout pas pleurer.
Après ce qu'il lui parut être une éternité, l'inconnu la lâcha et disparus aussi rapidement qu'il était venu. Déboussolée, ne comprenant pas se qu'il venais de se passer, la jeune fille errait seule dans les rues jusqu'à retrouver son chemin.

Elle se réveilla dans son lit, au chaud sous sa couverture. Lorsqu'elle se leva, elle eu l'impression que le soleil était plus éclatant que d'habitude, les oiseaux chantaient. Elle se prépara pour aller au lycée, comme tout les jours. En déjeunant, elle trouvait que la nourriture avait plus de goût. Elle mit ses écouteurs et commençait à marcher vers son arrêt de bus. Aujourd'hui, elle n'avait pas envie d'écouter du métal, elle voulais du Franck Sinatra. Elle voulais de la douceur et de la poésie.
Aujourd'hui, elle ne ressenti pas le besoin de faire semblant, elle souriait vraiment. Tout allait étrangement bien jusqu'au milieux de la journée. Elle sentit une douleur au niveau de sa clavicule droite. Affolée , elle courut au toilettes. Elle regarda sa peau dans le miroir crasseux accroché au mur. Elle la vit. Cette marque. Elle la vit. Les larmes remontèrent. Elle revit alors les évènements de la veille. Cet homme. Elle n'avait pas vu son visage, mais elle avait clairement vu sa peau pâle comme de la craie, ses cheveux verts , ses tatouages. Elle sentait encore sa main dans son coup, glaciale et chaude à la fois. Comme une caresse réconfortante d'une froideur cadavérique.

En rentrant chez elle le soir, son père avait remarqué que quelque chose n'allait pas. La jeune fille le remercia intérieurement de ne pas lui avoir posé de question. Elle était tentée de sortir ce soir, une amie organisait une soirée, c'était peut-être l'occasion de se changer les idées.

The Joker's SyndromeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant