Chapitre XII

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"Mais il m'a répondu que ça n'en valais plus la peine." "Il avait l'air énervé et triste en même temps."

Je baisa la tête. Comment l'as t'il su? Est-il en colère contre moi? Va-il me pardonner?

"C'est ton ami?" - Demanda ma mère étonnée.

"Oui c'est mon ami! Et c'est le seul que j'ai!" Répondis-je énervé. "Et maintenant je l'ai perdu!"

Ma mère me regarda avec un regard intérrogatoire.

"Je lui vais promis que je ne ferai rien!" "Mais j'ai craqué, je n'ai pas tenu sa promesse..." Dis-je en éclatant en sanglot.

Ma mère s'approcha tout doucement de moi mais je la repoussa.

"Et tout ça c'est de ta faute, c'est de ta faute si j'ai craquer, tout est de ta faute! Je...je...te... déteste!" Mes larmes coulaient abondamment sur mes joues.

Ma mère semblais choquée. Elle se recula de moi.

"Sa suffit maintenant, j'essaye de t'aider Lucas, d'être la pour toi, mais si à chaque fois tu me repousse..."-Une larme coula sur sa joue. "J'abandonne..." Dit-elle finalement.

"Mais tu n'as jamais été la pour moi"

Mes sanglots ne s'arrêtait plus. J'avais désormais tourné le regard vers la fenêtre.

Quand j'entendis la porte claquer, je tourna le visage, ma mère avait quittée ma chambre d'hôpital.

Cette fois je me retrouvais seul, vraiment seul. Je n'avais plus personne. Ce sentiment me brisa le coeur, je ne supporte pas être seul.
Je me coucha dans le lit laissant les larmes coulées.

-

Je fus réveillé par le docteur. Il s'approcha de moi et me demanda comme je me sentais. Je ne ressentais rien pas rapport à mes blessures, je lui fis donc signe que ça allais. Même si au fond ça n'allais pas, j'avais mal, je n'en pouvais plus,... Mais ce n'était pas physiquement.

Il me posa des questions sur "ma tentative".

Mais je n'avais pas le courage de lui répondre.

Il finisa donc par m'informer que j'avais un rendez-vous chez la psychologue dans l'après-midi. Mais je ne veux pas aller chez une psychologue... Je ne veux parler à personne, je n'ai rien à lui dire... Je ne suis pas fou... Je veux rentrer chez moi... Mais je  n'ai plus de "chez moi"... J'aimerai tellement être...être avec Michael, je me sent bien quand je suis avec lui, je me sent protégé, en sécurité... Mais jamais il ne me pardonnera...

"Quand...quand...est...ce que je...pourrais...sortir" Demandais-je au docteur.

"Ce soir si tout ce passe bien, votre père viendra vous chercher."

Quoi? Mon père? Ce mot résonna dans ma tête. Je ne peux pas aller chez mon père, je...je...non...pas ça...

Le docteur quitta la pièce.

J'attrapa mon portable qui était posé sur la petite table à côté de mon lit. Je n'avais aucun message, évident. J'avais envie d'appeler Michael, pour me faire pardonner,...

The shy boy (Muke)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant