Incompatibles

partie 2

Hermione

J'étais donc promise à Drago Malfoy. Il me regardait semblant réfléchir à toute vitesse, tout lui semblait claire, et mon mauvais pressentiment s'intensifia quand je remarquais que sa main droite qui tenais un verre de whiskies tremblait légèrement. À ce moment là, à ce moment précis où je pensais être tombé au fond du gouffre, il me raconta tout. Je n'avais jamais vu Malfoy si expressif, il affichait une mine si apeuré et coupable que j'en eu froid dans le dos.

- Tu vas mourir, dit-il calmement.

La colère descendant de mon corps jusque dans mes veines rendait mon corps tremblant. Je la sentais se transformé peu à peu, en une rage que je ne pouvais gardée caché.
Tout commencerait à 20 heures. Les couples en tenus de mariages seraient réuni dans la salle principale. C'était un plan parfait. Toutes les personnes ayant participé à la guerre contre Voldemort seraient réunis dans cette même pièce. Toutes seraient présente, non armé et prise par surprise lorsque les Mangemorts attaqueront par centaines, nous tuant tous. Ils étaient déjà là parmis nous, des médecins, des invités, des "amis" ?
Drago pensait savoir pourquoi ils nous avaient réunis, il était de notoriété publique que nous nous détestions tout les deux. C'était pour lui permettre de m'avoir à sa merci, si j'avais été promise à Malfoy c'était pour qu'il puisse me tué.

J'étais décevante, apeuré comme une enfant, ca me tordait le ventre, je savais que j'allais mourir, après avoir tué et enterré mon âme. J'avais mal d'être si peu courageuse, alors que lui était là, puant l'alcool mais toujours debout à me regarder. Pitoyable, on l'était tous les deux. Drôle de vie, drôle de gens, drôle de monde, où l'on tue des enfants qui n'ont pas eu le temps de vivre. On leurs fait croire qu'ils vont se marier et ont les privent de se bonheur, cruel. Je ne voulais pas pleurer, à quoi bon.
Drago Malfoy n'était décidément pas si mauvais. J'éprouvais des sentiments complètement contradictoire pour lui. Je le détestais, haïssais sa famille, mais j'étais prise d'une profonde et intense compation à son égard. Il sacrifiait tout en me révélant son secret. Son père aurait été libéré s'il avait aidé les mangemorts. Pour la première fois depuis longtemps j'avais l'impression de me sentir proche de mon pire ennemi. Il avait l'air si fragile, il avait même pleuré, si peut de temps que je me demande si je ne l'ai pas rêvé. Il m'avait dit ceci :

- Je suis un monstre, un traitre, un lâche, je l'ai été toute ma vie, alors si je meurs ce soir ce n'est pas pour me racheté car jamais personne ne me pardonnera mes actes, personnes même pas moi. Je me déteste, alors...alors si je meurs ce soir, et que tu survis Hermione dit à tous que je n'étais pas un héros, mais que je me suis battus du bon côté, dit leurs que je n'étais pas un traitre. Fais seulement cela pour moi, même si je me rends compte que tu ne me dois absolument rien, fais le je t'en pris...

Il détourna ses yeux humides des miens et baissa la tête. Il pris une cigarette, l'alluma, et fini par l'écraser dans un cendrier. Il ne cessait de s'agiter. Il finit par s'assoir tout en regardant ses pieds. Je le regardais désorienté. Je ne m'attendais pas à cela, une partie de moi le détestais, mais une partie de moi...c'était flou, incertain. L'inconnu me fais peur, et ce que je ressentais à ce moment précis pour lui c'était inconnu, nouveau. Je lui tournais le dos, et m'appuyais contre un fauteuil à ma gauche. Puis sans savoir ni pourquoi ni comment, les mots sortirent tout seul de ma bouche.

- Moi...moi je te pardonne Malfoy. J'avais parlé d'une voie mal assuré, mais pourtant forte et claire.

Il releva la tête et on ce regarda pendant de longues minutes. Des minutes interminables, j'avais l'impression que la carapace qu'il s'était forgé avait disparu, envolé, devant moi il n'y avait plus que lui, le Vrai Drago Malfoy, sa me fis quelque chose que je ne pourrais décrire avec de simple mot. C'était doux et violent. C'était comme si chaques émotions qu'il ressentait je les ressentaient aussi. Comme si tout ce qui pouvais le faire souffrir, me déchirais également. Nous étions deux, nous étions un. Un seul et unique être relié par un regard, et la peur. La peur de l'avenir, de ce qui se passerait une fois que la porte s'ouvrirait de nouveau. Je compris à ce moment là ce que j'avais lu dans un livre bien plus tôt, des années auparavant, « les yeux sont la fenêtre de l'âme».
Voilà c'était sa l'âme de Drago, une âme, battu, corrompu , ridicul.

Il souriait à présent, un pauvre sourire, mais un sourire qui me réchauffais toute entière un sourire qui fais du bien. Un sourire pour la vie, la mort, le futur qui aurait pue existé...dans une autre vie.

Je lui retournait un pauvre sourire, moi aussi, mais on fit semblant d'y croire semblant de croire, à un espoir, l'espoir que tous les deux nous resterons en vie, tout les deux quoi qu'il arrive. On était attiré l'un à l'autre par la fatalité qui unie deux âmes et on ne peut plus rien, on ce laisse juste entrainer jusqu'à ce que le mal nous dévore.

-Hermione je...

La porte s'ouvrit d'un coup claquant contre le mur en pierre, trois hommes vêtu de longues capes nous firent signe d'avancer et nous les avons suivie dans les couloirs d'un blanc immaculé. Avant d'entrée dans la salle Drago ce stoppa et me pris la main. Tout mon stress et mon angoisse disparut aussitôt, je n'avais plus peur pour mon futur, pour ce que je deviendrais demain, j'avais peur que lui ne voit pas demain, que lui n'est pas de futur. J'avais peur pour lui aussi ridicul et inconcevable cela paraissait peut-être, je m'en fichais totalement, tant que j'étais près de lui et qu'il allait bien j'allais bien aussi. Parce que je m'en voulais de l'avoir juger si vite sans essayer de comprendre se qu'avait du être sa vie. Nous étions ensemble maintenant, nous allions faire face ensemble.

Mais qu'importe les directions,
Jusqu'au delà de la limite,
Tous les chemins mènent à tes yeux,
Tous les chemins mènent à la fuite.