A l'hôtel.

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Il avança dans la direction d'Akihito en parlant italien, mais son copain le retint par le coude en indiquant Asami d'un signe de tête.
Mortifié, il sentit ses joues s'enflammer. Que se passait il ? Pour qu'elle raison était-il le point de mire ?
A son grand soulagement, Asami le prit par la main pour l'entraîner vers l'ascenseur. Il continua malgré tout à sentir les regards braqués sur lui. Nul doute que tous les hommes présents dans le hall avaient les yeux fixés sur ses fesses...
A cette pensé, il eut des sueurs froides.
Pourquoi déclenchait-il ce genre de réactions ?
Bien sûr ! comprit il tout à coup.
Le jean...
Ce jean bleu qu'il avait pris dans la penderie de sa chambre, dans le manoir de son beau-père. Il l'avait choisie parce que c'était la tenu la plus sobre et la plus confortable de sa tenu. Et puisque de toute évidence il ne possédait aucune paire de chaussures confortables, il avait mis des chaussures de ville noirs en bon état, qui présentaient au moins l'avantage de ne pas lui enserrer les chevilles.
Avec l'espoir qu'il s'habituerait à ces vêtements qui semblaient appartenir à un autre, et qu'il finirait par se sentir à l'aise dedans.
Espoir déçu !
Le tissu extensible de son jean était en effet doux et confortable, mais son polo décolleté, déjà ouvert sur son torse. Quant à ses chaussures, ils l'obligeaient à adopter une démarche ondulant qui n'avait rien de discret.

La Vengeance 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant