Bonjour !
Vuala. J'ai écris ça sur un coup de tête et je ne me suis pas forcément relue donc les fautes sont présentes. Il n'est pas plus long que le premier XD. Bonne lecture !
(Ohlalala, j'ai honte ne jugez pas la moi du passé)
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-Il est où papa ?
J'avais demandé ça à ma nourrice.
-Il me manque....
Elle avait l'air surprise de ma question. Prise au dépourvu.
Malgré cela elle me répondait tant bien que mal:
-Il est parti.
-Parti où ?
Je ne comprenais pas.
-Loin.
-Loin...Comme sur une autre planète ?
-Oui. C'est ça. Il est parti sur une autre planète qui est très loin de nous.
-Pourquoi ?
Je voulais savoir.
-Parce qu'on l'a appelé.
-Pourquoi ?
J'avais besoin de savoir pourquoi lui et pas un autre.
-Et bien...On l'a appelé pour une mission très importante. Il était obligé d'y aller.
-C'est quoi cette mission ?
Je pensais qu'il préférait une mission à sa propre fille.
-Personne ne le sait. On le sait que quand on est appelé à notre tour.
-Je devrai aller là-bas un jour ?
-Peut être.
-On peut y aller quand on veut ?
-Oui. Mais on ne peut pas en revenir. Jamais.
-Si je veux rejoindre mon papa, je peux ?
Je voulais le rejoindre, cela m'était insupportable de vivre sans lui.
-Tu le pourrais. Mais il ne faut pas. Les gens qui appellent la mission à eux plutôt que de l'attendre sont bêtes.
-Pourquoi ?
-Parce que la vie ici est chouette, même si ce n'est pas toujours facile, il faut en profiter. Une fois là-bas on ne peut plus.
-Mais je veux revoir papa.
-Écoute, je suis sûre que là ou il est, il pense à toi très fort en se disant qu'il t'aime plus que tout.
-Je veux lui parler.
-Tu peux. Je suis sûre qu'il t'entend.
-Mais il peut me répondre ?
-Non. Mais il aimerait.
-Alors ça sert à quoi ?
Elle réfléchit quelques instants à ce qu'elle allait me répondre.
-A te soulager. A lui dire ce que tu as sur le cœur.
-Alors je le ferai.
Elle me prit dans ses bras et posa sa tête sur mon épaule. Elle me murmura.
-Tu as le droit d'être triste, mais ne lui en veux pas. Ni aux autres.
-Je ne lui en veux pas. Je comprend.
Elle releva sa tête, me regarda dans les yeux.
-Alors c'est bien. Tu es une petite fille intelligente. Promet moi que tu ne tenteras jamais rien de stupide pour le rejoindre. D'accord ?
-D'accord.
Depuis cet échange, les années avaient passé. J'avais vu pleins de choses rejoindre des planètes lointaines. Comme le chien de la voisine, la vieille dame de la supérette, le veuf du rez-de-chaussé ou encore l'araignée que l'enfant avait écrasée.
Maintenant, j'en avais la certitude, on finissait tous par partir, comme mon papa, que ce soit le chien, la vieille dame, le veuf ou l'araignée, on finissait tous par rejoindre les planètes.
Un jour ce fut à ma nourrice de partir, j'étais très triste. Mais j'avais refoulé mes larmes. Elle n'aurait pas voulu voir des gens tristes lors de son départ. Je voulais qu'elle soit fière de moi.
Le soir, je lui avais parlé, lui racontant mon exploit, j'étais persuadée qu'elle m'entendait, du moins je l'espérais. Elle allait me manquer, celle qui avait trouvé les bons mots pour réconforter une petite fille sans papa. Mais j'étais fière, fière d'elle. Car elle m'avait appris à ne pas avoir peur des planètes.
Les autres appelaient ça "la mort". Je trouvais ça plus joli de dire qu"on rejoignait les planètes".
Des dizaines d'années passèrent. Jusqu'au jour ou je sentis que c'était mon tour de partir.
J'étais heureuse. J'avais tenu une promesse. J'avais eu raison de la tenir, car j'étais satisfaite de ce que j'avais vécu. Même si j'avais rencontré de nombreuses difficultés , je m'étais toujours relevé, pour elle, pour ma nourrice.
Aujourd'hui, je vais rejoindre les planètes.
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