One Year, One Destiny(T1P1)

Chapitre 1

Drrrrring !!!!

La sonnerie de mon nouveau lycée est encore pire que celle du précédent. Généralement à chaque fois que je déménage et change de lycée, la sonnerie définie la tournure de l'année. Celle-ci me donnait des frisson, un bruit sourd et long, qui me faisait penser à quelque chose de dure et lent. Cette année allait sûrement être compliqué.
Je changeais de lycée presque tout les ans, avec ma mère et ses mutations répétées et mon père avec son traitement médical plus que compliqué, il devait changer d'hôpital tout les deux mois. Atteint d'un cancer de stade 2 il perpétuait les chimio. Depuis l'annonce de sa maladie, il y a 3 ans, ma mère est tombé en dépression. Elle ne peux pas rester dans un endroit plus de 3 mois, sinon elle fait des crises de panique. J'ai pas une vie très facile et je le sais. Souvent mes grands-parents m'appellent et me disent de venir passer du temps avec eux, que sa me changerais les idées, mais sans moi ma mère n'y arriverait pas. Se retrouvé toute seule la rendrait encore plus dingue. Alors je leur dis à bientôt, ce qui veux dire à "l'année prochaine". J'ai pas de potes, vue les déplacements, et généralement quand j'arrive comme ça, j'ai pas le temps de me faire accepté. En gros c'est la merde.

J'allais en direction du bureau du proviseur. Je frappai et après son autorisation, je rentrai dans la salle.

Proviseur- bonjour, vous devez être mademoiselle Lexy Stimer?
L- oui c'est ça
Proviseur- prenez ça, et suivez moi je vais vous accompagnez dans votre nouvelle classe.

Ellipse

J'étais assise au fond de la salle, avec pour voisin, un taré qui bouffait sa colle et ses crayons. Quand je dis bouffer je dis bien avaler. Je n'avais pas vue ce cas depuis la maternelle. J'avais l'impression d'être dans une classe de retarder mental, même la prof était bizarre, elle nous prenait pour des primaires alors que j'étais en deuxième année.
Je ne me sentais pas à ma place, alors quand j'entendis la sonnerie, je me dépêchai de me lever, mais ne sorti pas. La prof et les autres me regardaient bizarrement.

Prof- tu fais quoi là lexy?
L- euh... bah ça a sonné je sors
Prof- et bien ça ne marche pas comme ça mademoiselle alors vous allez rejoindre votre chaise.
L- mais madame ça a sonné, moi j'peux pas rester ici plus de 3 secondes à partir de maintenant sinon je vais mourir.
Prof- maintenant vous allez vous calmer et me suivre chez le proviseur après que vos camarades soient sortient!
L- mais madame c'est abusé j.....
Prof- c'est quoi ce langage?! Aller venez avec moi mademoiselle Stimer.

Toc.Toc.Toc

Proviseur- oui!
Prof- monsieur Tradu je vous envoie mademoiselle...
Proviseur- Stimer! Dès la première heure ? Vous commencez mal !
Prof- bon je vous laisse j'ai cours moi!
Proviseur- oui madame Pina. bon toi !
L- moi
Proviseur- je sais que votre vie n'est pas très joyeuse mais vous ne perdez pas de temps à perturber les cours.
L- mais j'ai rien fait monsieur, ça a sonné et j'ai voulu sortir, c'est tout !
Proviseur- bon. Ici nos règles sont simple, on sort de cour que lorsque le professeur l'ordonne. D'accord?!
L- oui
Proviseur- c'est bon pour cette fois, tu peux sortir
L- au revoir!

Je sortis en soufflant, ma première journée commençait mal. Je me dirigea vers la salle et comme un malheur n'arrive jamais seul, le prof me mit en retard sur le papier, m'obligeant à aller à la vie scolaire chercher un billet de retard.
Je retraversai donc la cour déserte. Après le cours j'allai fumer au portail, le temps pour moi de faire ouff.

Ellipse de la matinée chiante.

J'étais entouré, serré, écrasé, par tout le monde. La file du self grandissait et donc on était encore plus serré. Devans moi il y avait un géant, j'arrivais en-dessous de ses aisselles et l'odeur n'était pas très agréable. A ma droite, la barre en acier de la limite s'appuyait sur l'os de ma hanche et me faisait terriblement mal, à ma gauche une petasse qui machait son chewing-gum trop fort, parlait avec celui qui se trouvait derrière moi. Je ne pouvais pas le voir mais je sentais son coude me frapper par erreur mais trop de fois. je ne pouvais plus bouger.
(Pensées)
Si il me refait encore un coup dans le dos, je jure que je lui en fou une !
Et bien sûr, il recommença. Je me retournai violemment, prête à lui balancer des insultes à la figure.Oui je suis violente, faut pas me chercher.

*n'hésitez pas à commenter!!! xx*